Les souvenirs surgissaient d'eux-mêmes, et le violon d'Albert disait toujours la même chose. Il disait : "Il est passé pour toi, il est passé à jamais, le temps de la force, de l'amour et du bonheur, il est passé et ne reviendra plus. Pleure-le, pleure toutes tes larmes, meurs au milieu des larmes pour ce temps-là - c'est le seul bonheur qui te reste, et le meilleur."
Albert, ch. II, p. 83-84.