Les troïkas, au son des clochettes et des chansons, en repoussant sur les trottoirs les voitures qu'elles rencontraient, traversèrent la ville entière jusqu'aux remparts.
Les marchands et les passants, les inconnus et surtout les gens qui les connaissaient, s'étonnaient beaucoup en voyant de nobles gentilshommes passer dans les rues, au beau milieu du jour, accompagnés de tziganes, hommes et femmes, ivres. Quand elles eurent franchi les remparts, les troïkas s'arrêtèrent et tous firent leurs adieux au comte.