J'étais alors un garçon très gai, très avenant et au surplus riche. Je possédais un beau cheval qui trottait l'amble, je menais les jeunes filles sur des montagnes russes (les patins n’étaient pas encore a la mode) ; je faisais la noce avec les camarades (en ce temps-la nous ne buvions que du champagne ; si l'on n'avait pas d'argent, on ne buvait pas, mais jamais de vodka comme aujourd'hui.)
[extrait de la nouvelle : Ainsi meurt l'amour]