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Citations de Li Kunwu (57)


- Madame Tao, j'admire beaucoup ceux qui savent parler des langues étrangères.
- Pourquoi?
- C'est comme si vous aviez des yeux supplémentaires pour explorer l'histoire. Avec ces différentes langues, vous pouvez remonter le temps par plusieurs chemins et parcourir de plus vastes territoires...
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Mais vous savez, une paire de petit pieds, c'est une grande jarre de larmes. A l'époque, je souffrais tant que je désirais mourir.
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-Monsieur Zheng, j'ai enfin compris aujourd'hui comment mon compatriote du Yunnan, Monsieur Nie Er, a pu composer à l'époque [de l'invasion japonaise] de telles mélodies.
-Comment cela?
-Parce que, quand la nation connaît son plus grand danger, chacun doit pousser un dernier cri.
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Nous sommes les descendants du peuple fondateur de la Chine.
Nous sommes les piliers du siècle montant.
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C'est Wang Zhao.
Le responsable de cellule de l'école. C'était le plus actif pour mettre en oeuvre des idées révisionnistes dans l'éducation.

- Wang Zhao, baisse la tête et avoue tes crimes!
Soumets toi sincèrement aux critiques de la masse révolutionnaire!

- Il y a encore cette vieille dénommée Peng. Ne croyez pas qu'elle ne fait que sonner la cloche de l'école. C'est elle, la plus dangereuse.

- C'est un résidu réactionnaire qui s'est glissé dans notre école, tapi dans le camp révolutionnaire depuis longtemps. Grâce aux denonciations de la masse populaire, nous avons enfin dévoilé son vrai visage. Au nom du groupe de la Révolution Culturelle, je décide qu'on ramène cette personne à son village d'origine et qu'elle soit rééduquée par le travail.
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Tout art est issu du peuple. Toute culture est basée sur le folklore.
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J'ai d'autres amies qui ont gâché leur vie à cause de cela. Plus tu es pauvre, moins tu te bandes les pieds, moins tu te bandes les pieds, plus tu es pauvre. Heureusement que ma mère s'est sacrifiée pour que j'aie les pieds bandés ! Sinon, comment aurais-je pu devenir une épouse dans la haute famille des Zhu ?
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- Vous devez préparer Chunxia. La potion est amère mais le jeu en vaut la chandelle. Le plus dur, ce sont les quinze premiers jours. Parlez-lui des garçons qui sont devenus eunuques pour entrer à la cour. Lequel n'a pas souffert le martyre pour obtenir cette place ? Réfléchissez à ce que doit être leur douleur au moment où on leur tranche leur racine d'homme... Eh oui !
- Ce n'est pas vraiment pareil. C'est plus rapide chez les hommes. Un couteau bien aiguisé qui caresse le bas-ventre. Tzong !
(p. 21)
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Ce que l’on regarde en premier chez une jeune fille n’est pas son visage, ni même son corps, mais sa paire de pieds ! Avec des petits pieds, une jeune fille peut épouser un homme de haut rang et tout le monde la respectera. Elle mangera des plats raffinés, elle aura des vêtements de satin et de soie à profusion. Tout ce qu’elle désirera
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Alors oui, de ce que nous avons construit, même si ce n'est pas encore parfait, nous en sommes fiers !
D'autant plus qu'il ne s'agit pas là de profits tirés d'une conquête armée plus ou moins légitime, ou de l'exploitation d'un riche sous-sol, ou encore d'un capital hérité que nous aurions savamment fait fructifier, non rien de tout ça.
Ici, vous ne trouverez que sueur. Celle de notre front et de celui de nos enfants, auxquels nous léguons une existence qui sera également faite de dur labeur et de sacrifices, car la route du développement, celle qui nous mènera loin de la pauvreté, est encore longue.
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Mais les étrangers savent décrire le monde avec beaucoup de précision, comme s'ils filmaient la réalité.
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Ce qu'on regarde en premier chez une jeune fille n'est pas son visage, ni même son corps, mais sa paire de pieds !
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Plus tu es pauvre, moins tu te bandes les pieds ; moins tu te bandes les pieds, plus tu es pauvre.
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Qu'il semble loin le temps où mon père me faisait prononcer mes premières paroles révolutionnaires, où il me portait sur ses larges épaules pour aller défiler à la gloire de la nouvelle Chine. Ce temps où ma mère m'emmenait, portés dans le flux incessant des vélos, au milieu de rues vierges de toute automobile...
...Cette Chine là je l'ai connue et je l'ai aimée. [...] Mais, ciel, sur cette Chine-là, que de malheurs !
Que nous représentions ou non un quart de la population mondiale n'avait alors aucune importance : nous étions comme transparents. Tout, sur Terre, se déroulait sans nous. Sans aucun chinois, jamais, nulle part. Pas plus sur les podiums, que sur l'Everest ou dans l'espace.
A peine avions-nous ce fameux siège aux Nations Unies et faisions-nous la une des journaux télévisés du monde entier pour relater nos famines épisodiques.
C'est de ce pays-là que je viens. Pas de celui du "made in China", des gratte-ciel, des jeux olympiques et de l'exposition universelle...
Alors oui, de ce que nous avons construit, même si ce n'est pas encore parfait, nous en sommes fiers.
D'autant plus qu'il ne s'agit pas là de profits tirés d'une conquête armée plus ou moins légitime, ou de l'xploitation d'un riche sous-sol ou encore d'un capital hérité que nous aurions savamment fait fructifier. Non, rien de tout ça.
Ici, vous ne trouverez que sueur. Celle de notre front et de celui de nos enfants, auxquels nous légons une existence qui sera également faite de dur labeur et de sacrifices. Car la route du développement, celle qui nous ménera loin de la pauvreté, est encore longue.
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En fait, la meilleure façon de se libérer est de se souvenir. Les blessures les plus terribles sont celles qui sont enfouies.
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p.157.
Cette insignifiante carte plastifiée indique que ce que je vois, entends, pense et écris peut être connu de tous ! Et vous savez comme nos lecteurs se délectent, en ces temps de réforme, des articles dénonçant les cas de corruption et d'abus de pouvoir ! Je suis sûr que votre histoire de ferraille plaira beaucoup !
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Notre génération a vécu trois grands moments. Tu comprends cela?
Le premier fut notre âge d'or, le début de la république populaire, de 1950 à 1966.
Le second fut la période du chaos, celle de la révolution culturelle, de 1966 à 1976.
Le troisième fut l'ère de l'ouverture, les trente ans qui ont suivi la chute de la bande des quatre.
Ces trois moments se succédèrent mais ils furent très différents. Nous les avons tous vécus!
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- Lisez les inscriptions sur les deux photos.
- Sur ce mur est écrit : "Battons-nous pour la victoire finale!". Mais les soldats Japonais y ont collé une affiche : "Adhérez au nouveau régime. A bas Tchang-Kaï-Chek !". Sur l'autre photo, la caricature est accompagnée de ce texte : "Adhérons à la politique d'enrôlement ! Renforçons les forces anti-japonaises !" Mais les occupants ont aussi collé une affiche : "Chinois et Japonais sont tous deux de race jaune. Aimons-nous et respectons-nous !". Les Japonais ont mené également une importante action de propagande !

- Hé ! Mais c'est ridicule ! Que vaut cette propagande ? C'est puéril, ça ne vaut rien ! La propagande est un art, ce n'est pas aussi simple qu'il y paraît !

...

- Réfléchissez, si tous les asiatiques devaient s'aimer et se respecter, pourquoi sont-ils entrés avec des chars chez nous ? Ce genre de discours naïf ferait rire un enfant de trois ans.
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Mais savez-vous, une paire de petits pieds, c’est une grande jarre de larmes. A l’époque, je souffrais tant que je désirais mourir
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Maman, j'ai vu Nanie se laver les pieds. Ses orteils sont tout en boule ! C'est horrible et ça pue. C'est une vieillerie féodale ?
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