La procédure était relativement simple, mais le travail intense. Pour commencer, des dizaines de techniciens de scène de crime procédaient aux constatations, plaçant un signal sur chaque indice avant de le classer (débris d’avion, reste humain, effet personnel). Puis celui qui avait été désigné « jalonneur » installait un prisme réflecteur sur chaque indice étiqueté. Enfin l’« opérateur » visait le prisme et appuyait sur le bouton pour entrer l’indice dans la base de données du logiciel jusqu’à des distances de cinq kilomètres, tandis que le « préparateur/greffier » supervisait les opérations en inventoriant et numérotant chaque objet entré dans le fichier.