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Critiques de Lisa Giraud Taylor (34)
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La chute de Jan

Je partageais avec vous il y a peu mon avis sur Ein Brera de la même auteure. La chute de Jan clôture la trilogie commencée avec Karl et Nina consacrée au devoir de mémoire de la seconde guerre mondiale. Juste pour vous rappeler le contexte. Dans le premier opus, l’auteure retraçait l’histoire de Nina, pendant la guerre, qui tombe amoureuse d'un allemand, Karl. Dans Ein Brera, elle nous emmène à notre époque actuelle où on voit que les événements de cette guerre ont des conséquences soixante-dix ans après. Et enfin, ici, dans La chute de Jan, l'auteure nous ramène avant la guerre, avec la montée du nazisme en Allemagne, dans la famille de Karl. La particularité de cette saga est que Lisa Giraud-Taylor nous donne le point de vue du côté des « méchants », en nous donnant le point de vue de Karl, de Jan sur ces événements douloureux pour tous.



Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire. Le résumé le fait déjà et en plus, ce serait vraiment dommage de ne pas découvrir ce roman à la façon dont l'auteure veut le faire. On est dans la famille de Karl, entre les deux guerres, et la parole est ici donnée à Jan, le frère cadet de Karl. Il nous raconte leur jeunesse entourés de parents aimants, de l’arrivée inattendue et tardive de leur jeune frère Gerhart, du refus de sa mère d'avoir cet enfant, de l'investissement de Karl dans l’éducation de son petit frère, des changements de penser de sa mère quand Hitler arrive au pouvoir, de la séparation que cela va entraîner au sein de leur famille, le père étant contre et aidant d’ailleurs des juifs à se cacher. Jan va osciller entre les deux, il ne veut pas décevoir sa mère, et en même temps ne comprend pas cet acharnement contre les juifs. Il est partagé entre ses devoirs filiaux et ses propres valeurs. À l'inverse de Karl, il ne quittera jamais le foyer, gardant ainsi un œil sur Gerhart qui va grandir dans un climat très hostile. Il suit ce que pense sa mère et entre en opposition avec son père, qu'il va même jusqu’à dénigrer. Jan décide donc, en voyant ça, de rédiger l’histoire de leur famille pour transmettre les valeurs initiales de leur famille à son frère et lui montrer la place de leur père.



Ce roman, comme pour Karl et Nina, montre bien que tous les Allemands n’étaient pas mauvais et qu'ils ont dû plus d'une fois subir. Il montre aussi comment Hitler a bien mené son jeu et a réussi à endormir son peuple pour mener à bien la destruction de son peuple et de ses valeurs. Il a profité d'une période où le peuple était fragilisé par le conflit précédent pour l’endoctriner en leur promettant de mieux vivre si certaines choses étaient mises en place, et petit à petit mener sa politique d’éradication du peuple juif, mais aussi des tsiganes, des homosexuels. Certains Allemands vont ouvrir les yeux avant la guerre et se rendre compte de ce qui est fait, ils vont entendre parler des camps, mais jamais ne s’imagineront la réalité dans ces lieux de cauchemar. Certains, au début, seront libérés et raconteront les tortures, mais bien sûr, personne ne les croira.



Cette histoire est porteuse d'un tas de beaux messages. Elle s’arrête a début de la guerre. J'ai trouvé qu’il était intéressant de procéder ainsi, on connait un peu tous la vie pendant la guerre pour l'avoir lue ou vue en film, par contre cette période d’avant guerre est plus rare. Bien évidemment, ça n’excuse en rien des agissements abjects des Allemands, mais ça permet de remettre les choses aussi à leur place. Combien de fois, lorsque j’étais jeune, j'entendais mon grand-père parler des « boches », mettant tous les Allemands dans le même panier, où son aversion quand il avait appris que j’étudiais l’allemand au collège…l’air de rien, ce sont aussi des phrases qui restent dans nos têtes et si des romans comme celui-ci n'existaient pas, le discernement entre les dirigeants nazis et le peuple en général serait toujours aussi difficile à faire. Je trouve en plus, que certaines paroles dites par les dirigeants Allemands pendant cette période avant guerre se rapprochent de certaines dites à l'heure actuelle par certains de nos politiciens, et là, je vous assure que ça fait peur… ce devoir de mémoire engendré par ce style de roman est vraiment indispensable pour ne jamais réitérer de telles atrocités. Tout cela doit servir d'exemple, surtout que l'homme a une grande facilité à oublier le passé et refaire les mêmes erreurs…alors n'oublions pas !



J'ai lu ce roman très vite, je me suis laissée happer dès le début. Il est écrit à la première personne du singulier, si vous me suivez, vous savez que ce « je » est mon genre de prédilection. Il permet de rentrer dans la tête du personnage, de Jan ici, de ressentir le moindre de ses sentiments, d’être au plus près de ce qu'il pense. Je trouve en plus que Lisa Giraud-Taylor a très bien réussi à se mettre dans la peau d’un homme. Si je me souviens bien par rapport aux autres, je crois que c’est la première fois. Une femme dans la peau d’un homme donne une certaine sensibilité non négligeable. Elle fait allusion à Karl et à ce qu'il vit de son côté, ça m'a permis de comprendre certains traits de caractère de Karl dans le premier roman. Ne vous inquiétez pas, si vous ne l'avez pas lu et que vous commencez d’abord par ce roman, cela ne vous empêchera pas de comprendre l'histoire. Au contraire, je pense que ça vous donnera envie de lire les autres. Moi je sais qu’après avoir quitté Jan, j'ai repris la lecture de Karl et Nina, même si je l'ai déjà lu. Ça me donne une autre vue sur Karl. Et je dois avouer en plus que je n'avais pas envie de quitter ces personnages. J’avais envie de rester encore un peu avec eux, relire le premier opus me permet ainsi de les retrouver et de les apprécier encore plus.



J'ai vécu une multitude de sentiments avec ce roman, j'ai même versé quelques larmes, c’est très difficile de rester insensible face à tout ce qui arrive à ces garçons. Lisa Giraud-Taylor fait passer à merveille tout ce que vivent ses personnages, en positif comme en négatif. Cette trilogie est un formidable coup de cœur avec une préférence pour le premier et dernier opus. J'avoue que j’étais avant une grand fan de Karl, et maintenant, mon cœur pencherait plus pour Jan. Ils ont vécu tous deux des choses fortes, mais je trouve Jan d'une plus grande sensibilité, il est très attachant.

Le style de l'auteure est toujours aussi bon, sans lourdeurs, agréable et très visuel. Je m'imagine bien voir une adaptation de ces romans au cinéma ou en téléfilm,

Bon, je vais arrêter de parler, j'ai été vraiment encore bien bavarde, mais j'ai tellement aimé, j'aurais encore plein de choses à vous dire, si, si, c’est possible…je vais vite publier cette chronique sur mon blog et la partager pour pouvoir retourner avec Karl et Nina où Jan est encore mentionné…Je vous conseille fortement la lecture de ce roman en particulier et de la trilogie en général.

Un énorme merci à Lisa Giraud-Taylor pour tout ce qu'elle m'aura fait vivre. La page va être difficile à tourner, mais je sais qu'elle a écrit un nouveau roman, j’ai hâte de la découvrir dans un autre registre, dans un autre univers. En tout cas, c’est une auteure à suivre.
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La chute de Jan

Un beau roman historique, un roman sur une famille allemande (et quelle famille ! ) à l’aube de la seconde guerre mondiale. Cette histoire clôt (non pitié !!!!! ) un tryptique sur le devoir de mémoire, beau projet entrepris par l’auteure Lisa Giraud Taylor.



L’histoire est celle de la famille von Radowitz vue par les yeux de Jan, le petit frère de Karl (vu dans « Karl et Nina » de la même auteure) dans une lettre adressée au petit Gerhart, le benjamin de la fratrie. Il y raconte comment sa famille unie, cultivée et tolérante tombe petit à petit dans le nazisme. Jan, faible et manipulé, se désole d’être devenu un SS. Karl, un jeune idéaliste vu dans « Karl et Nina » en tant qu’officier de la Wermacht, apparaît ici comme un second patriarche, le soutien de la famille, face à une mère manipulable et manipulatrice et un père faible.



J’ai adoré !!! Le roman possède un grand contenu historique, pour mieux situer l’intrigue. Les aventures de cette famille sont palpitantes et on a envie de leur foutre des claques, surtout à la mère (quel sacré personnage ! Ou jusqu’où peut aller un baby blues…). On tombe amoureuses de Karl, le grand frère responsable, attentionné, idéaliste, mais à la fois calculateur, voire manipulateur. Et on a pitié pour ce pauvre Gerhart, le petit frère. Quant à Jan, le frère sandwich, ben, on a envie de lui dire « tant pis pour toi ! ».
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Le secret de Cassian

Une lecture addictive...

Un narrateur mystérieux qui nous livre l'histoire de deux grandes familles aux moyen Âge avec tous les codes de l'époque : question de pouvoir, mariage arrangé, croyance mystique... Deux fratries aux liens particuliers, certains personnages qu'on adore détester et une autrice qui nous berne jusqu'au dernier moment et j'ai adoré ça... Une très bonne lecture portée par une belle plume, captivante et aux descriptions totalement immersives ...

Le type de livre où des qu'on a tourné la dernière page on veut recommencer au début pour voir à quel moment on a raté les clés de l'histoire...
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Le secret de Cassian

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥

Quel roman je viens de terminer, un roman historique qui se déroule dans une période que j’aime bien le Moyen-Âge, dans le Périgord, une région chère à l’auteure. Lisa Giraud-Taylor a un don pour raconter une histoire, c’est une excellente communicatrice. L’histoire de Cassian est prenante dès le départ, je me suis sentie investie dans ma lecture, je faisais partie des personnages. On gravite dans les châteaux, les églises, les forteresses, ou se joue des rivalités et des joutes de pouvoirs entre les seigneurs des lieux, des damoiselles et des damoiseaux.

Cassian est mon personnage préféré, un fin stratège, un homme qui n’a pas peur de défendre ses convictions. Pierre le fiancé d’Isabelle qui s’unit selon les demandes des mères et des belles-mères, Catherine la sœur cadette, qui veille à colmater les déboires et à protéger sa sœur Isabelle. Une histoire qui se révèle remplie de surprises et de rebondissements comme seule Lisa Giraud-Taylor peut les imaginer. Un village, une seigneurie, des hommes et des femmes qui s’aiment ou qui se haïssent, des manigances, des secrets, des machinations qui viendront menacer la quiétude du château et de ses résidents. Un bon récit digne du temps des chevaliers, qui garde son lecteur en haleine et qui va lui faire passer par une multitude d’émotions.

La plume de Lisa Giraud-Taylor est vraiment digne de toutes les histoires de famille, mêlant guerre, complot, résistance, collaboration, jalousie, passion, humanité, mensonge, alliance et surtout amour. L’auteure a une plume fine, facile à lire, captivante, avec une minutie et un sens du détail, ce qui m’a fait dévorer ce roman et qui m’a permis de ressentir un coup de cœur magistral.

De plus, je me dois de souligner le travail magnifique de Brian Merrant pour la couverture que j’adore de tout mon cœur.
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Les Aventures de la Smala Tome 1

Lisa Giraud Taylor nous propose de transposer son blog en plusieurs tomes.

Autrice autoeditée, elle décortique les relations d'une famille nombreuses avec des caractères bien trempés.



Les billets sont très humoristiques et on s'attache à ces personnages.

En parlant des personnages, il peut être un peu déconcertant de les voir nommer, un, deux, trois, quatre, bibi, suprême, Gat etc et surtout il est assez drôle de mener l enquête pour découvrir les liens familiaux.

Les descriptions de Lord of the rings , des FlowerPower sont très drôles.



c'est une grande famille avec plein de branches, puisqu'ils aiment garder les pièces rapportées notamment.



ici on commence à l été 2012 et on évoque chaque occasion de rassemblement : la rentrée, la Toussaint, Noël, nouvel an, mais aussi anniversaires et autres joyeusetés.

c'est le moment de voir les relations de parents divorcés, des amours adolescentes ou adultes, des traditions et tout ça de façon très drôle.



je vous souhaite une bonne lecture sympathique
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Liverpool Connexion de Lisa Giraud Taylor

Je connais déjà Lisa Giraud-Taylor et j'ai déjà pu l’apprécier dans ses autres romans comme la trilogie Karl et Nina, Ein Brera et La chute de Jan où elle m'avait emmenée en Allemagne au moment de la seconde guerre mondiale, j'avais beaucoup aimé sa façon de s’investir dans son histoire. Il y a peu, j'ai lu d'elle The Irish cottage où cette fois je suis partie en Irlande avec l'IRA. Le point commun entre tous ses romans, c’est qu’ils s'appuient sur des faits historiques très forts et importants de ces dernières années. Elle met également en scène des personnages très forts de caractère, qu'ils soient féminins ou masculins. Ce sont deux éléments de ses romans que j'aime beaucoup.



Ici, dans ce roman-ci, rien ne va déroger à la règle. Par contre, à la différence des autres cités plus haut, les faits ne se sont pas encore déroulés. On est ici dans un roman d’anticipation. Il se passe de nos jours, dans les années 2013-15 et les suivantes jusqu’à nos jours. Un virus a fait des ravages sur toute la planète, faisant des millions de mort. Entrainant avec lui un coup d’état mondial où des groupuscules armés composés de mercenaires vont faire leur apparition et lutter contre une organisation mise en place au niveau mondial pour contrôler les survivants. Ceux-ci sont hyper contrôlés, avec la mise en place de codes barre sur les personnes saines, afin de créer un fichier mondial avec toutes leurs données. Et c’est pour lutter contre cette organisation que vont voir le jour trois groupes de mercenaires dans le monde, chacun s'occupant d'une partie du monde, un pour l'Europe, un pour le continent américain et le dernier pour le Moyen-Orient et l'Asie.

On va se retrouver justement au sein d'un des trois groupes, celui s'occupant de l'Europe. Il regroupe des hommes de différentes nationalités, des hommes armés qui n'ont peur de rien, avec à leur tête leur chef appelé le « Colonel ». Et la particularité de ce chef est que c’est une femme, Gaëlle. C’est une femme avec beaucoup de caractère comme on peut s'imaginer quand on est à la tête d'un groupe d'hommes. Elle a connu les combats, a perdu des êtres chers. Elle va devoir mener son groupe en France, dans la région d’Angoulême. La région de l'Angoumois-Périgord est une des dernières à résister à l'ordre mondial, Gaëlle veut s'y rendre pour protéger son groupe déjà et pour mener d'autres actions. Le voyage entre la Serbie où ils se trouvent et la région française va être semé d’embûches, de trahisons, de perte humaine. Les autres groupes ne vont pas l’épargner, ils en veulent toujours plus, et contrôler le plus de territoires possible. Gaëlle et ses hommes ne sont pas au bout de leurs surprises…



Et la lectrice que je suis n’a pas été non plus au bout de mes surprises. Lisa Giraud-Taylor n’hésite pas à faire souffrir ses personnages, même les plus importants, elle les malmène, leur rend la vie dure. Comme ce doit être d'ailleurs le cas. Pour un roman d’anticipation, elle a une vue très réaliste du monde et ça glace le sang. En plus, nous vivons nous-mêmes en ce moment en période de crise avec un virus moins virulent que celui du roman, mais on ne peut s’empêcher d'y penser. Et pourtant ce roman a été écrit en 2005 et édité une première fois en 2013. Le coronavirus n’était pas encore connu ni d’actualité. Mais le lire maintenant, il est impossible de le pas faire le parallèle avec ce que l'on vit actuellement. C'en est profondément troublant , car on arrive facilement à s'imaginer que la folie des hommes mènerait à des situations semblables au roman.



Pour en revenir à l’histoire, je me suis très vite attachée aux personnages et notamment à Gaëlle. Il m'a fallu un petit temps d’adaptation au début de ma lecture pour arriver à repérer qui était qui dans le groupe. Les hommes sont tous de nationalités différentes et j'arrivais à les reconnaître grâce à l'origine de leur prénom. Certains m’ont touchée, comme Kurt ou Ahmed, et bien sûr je n'ai pu résister au charme de Dimitri. Celui-là est très attaché à Gaëlle, c’est réciproque, mais ils passent leur temps à se tourner autour, à s'envoyer des mots durs. Gaëlle a son rôle de chef à tenir et ne veut pas céder à l'attirance de Dimitri. Mais parfois les événements de la vie en décident autrement. Leur histoire d’amour n'est pas la chose qui prime le plus dans ce roman. C’est tout d'abord un roman d’aventures, rempli de suspense et d’actions. La romance entre ces deux personnages est au second plan et j'ai trouvé ça très bien. Une romance n'aurait vraiment pas eu sa place dans ce genre d'histoire.

L’attachement aux personnages se fait surtout grâce à leurs propres vécus et leurs parcours de vie. En effet, le choix narratif n'est pas celui que je préfère dans les romans pour me rapprocher des personnages principaux, puisque l'auteure a choisi d’utiliser la troisième personne du singulier. Je suis d’habitude plus sensible au « je » qui me permet de rentrer dans la peau du personnage. Mais ici, pas besoin de cela pour y arriver. L'auteure a même bien fait d'utiliser une narration à la troisième personne, cela permet de garder une distance avec les personnages, ce qui n'est pas négligeable quand on assiste à des événements dramatiques. Je me suis attachée à chacun d'eux, j'ai été triste quand certains sont morts, j'ai même pesté contre l'auteure car je n'avais pas envie que certains disparaissent. La réalité a rejoint la fiction, j'ai vraiment eu la sensation qu'ils existaient réellement.



Plus on avance dans le récit, et plus le suspense est important. La lecture devient de plus en plus addictive et j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ma liseuse. Les moments de répit s’enchaînent aux moments plus actifs. L’auteure m’a surprise plus d'une fois en faisant mourir d'un seul coup un personnage, j'allais même jusqu’à relire le passage pour bien m’assurer que ce que j'avais lu était bien vrai. Et pour ce qui est de la fin…alors là, moi je dis chapeau !! Lisa Giraud-Taylor m'a bien eue jusqu’au bout, jusqu’à la dernière phrase. D’ailleurs, si je peux vous donner un petit conseil, c’est de lire jusqu’au bout, ne vous arrêtez pas aux remerciements, lisez-les, une surprise vous attendra à la fin, mais chut, je n'en dis pas plus. L’épilogue m'a laissée abasourdie, les situations se retournent, les morts n’étaient pas tous morts…bref, je suis allée de surprises en surprises. Et j'ai beaucoup aimé ça. J'aime être malmenée par mes lectures et là je n'ai pas été déçue.



Pour conclure, j'ai passé un excellent moment à nouveau avec cette histoire de Lisa Giraud-Taylor et avec ses personnages. Le style est toujours aussi bon, les faits semblent réels, l'auteure a dû faire un travail de recherche en amont considérable vu comme les lieux et les faits sont précis. Les lieux sont bien décrits, sans lourdeurs, et donnent envie d'aller les visiter, je pense notamment à Belcastel. L'auteure a rendu son roman d’anticipation plus vrai que si les faits s’étaient réellement passés dans notre Histoire. J’espère qu'on en arrivera jamais à cela pour notre bien à tous.



Je ne peux que vous conseiller ce roman. En plus de divertir, comme tout bon roman, il pousse à la réflexion et à se demander comment cela se passerait dans la vraie vie. J'ai lu rapidement ce livre, en même pas deux après-midis, j'ai eu du mal à le lâcher pour vaquer à mes obligations, j'avais tellement envie de savoir. La fin ne laisse pas de doute, je suis triste de quitter ces personnages. L’auteure a eu la bonne idée de mettre à la fin du livre, une chronologie des faits mondiaux entre 2013 et 2016, qui aide bien à s'y retrouver pendant la lecture.

Si vous ne connaissez pas encore Lisa Giraud-Taylor, n’hésitez pas à la découvrir avec ce roman ou l'un de ses précédents. Pour ma part, je vais continuer à la suivre et je serai là pour une prochaine nouvelle sortie.


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Noble(s) Semaine(s) en Famille(s)

Un roman impossible à classer, entre la romance déjantée, la tragédie comique et le policier léger. Je me disais, voilà un huis-clos dans la tempête, des morts qui se succèdent, une intrigue à la Agatha Christie se profile-t-telle ? Pas vraiment. Je me disais, voilà un couple improbable, une histoire d’amour à la Roméo et Juliette ? Pas tout à fait. L’auteur s’amuse à nous mener en bateau. Il semble que les intrigues amoureuses et policières soient le prétexte à une satire de certaines classes de la société et défauts de l’humanité. Sont passés au crible d’une écriture sans complaisance, le petit monde des tabloïds, de la presse à scandale, des jetsetteuses sans morale et d’une noblesse qui n’a de noble que le nom. L’auteur dénonce en bloc l’hypocrisie, les comportements dictés par le qu’en dira-t-on, le revers de la médaille d’une société de paillettes et de soi-disant étiquette. Attitudes qui peuvent conduire au tragique, lecture qui sort de l’ordinaire.
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Noble(s) Semaine(s) en Famille(s)

Un roman digne d'un vaudeville burlesque à souhait et plein de rebondissements.



Charlotte est une avocate délurée aux moeurs dissolues qui fait régulièrement la Une des magazines. Suite au décès d'un Lord anglais, elle va se retrouver enfermée pendant des jours dans un manoir avec un mort, ses deux femmes et ses huit fils très sensibles au charme de la belle, ce pendant qu'un tueur rôde...



Eh bien, on ne s'ennuie pas en lisant ce roman. Il n'a pas déçu mes attentes et j'ai ri plus d'une fois au langage haut en couleur de Charlotte et aux situations plus cocasses les unes que les autres. La romance tient une grande place dans ce livre et ajoute une pointe de douceur et d'émotion au jeu de Cluedo grandeur nature qui se déroule dans le château.



L'écriture de l'auteure, sans être parfaite, est pêchue et nous tient en haleine. Ca ne traîne pas, ça va vite, on a l'impression de vivre les dialogues et les scènes. Tout ce qu'on attend d'un roman de ce genre.



En résumé, suspense, humour, amour, tranches de rigolades et imbroglios sont la recette de ce roman détonnant.



J'ai beaucoup aimé. A lire !


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Noble(s) Semaine(s) en Famille(s)

Charlotte et Andrew, le couple de trentenaires improbable, qui se tourne autour, se cherche, construit des liens mais dont l'entourage n'est pas majoritairement favorable à cette relation.

C'est drôle, tendre, irrévérencieux et désopilant.

Une lecture qui m'a fait beaucoup rire. Mais aussi qui fait réfléchir sur l'image de soi, l'adéquation entre ce que l'on est et ce que l'on renvoie aux autres, la force de caractère qui nous anime, ou pas, dans un monde difficile.

Une très bonne lecture
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Noble(s) Semaine(s) en Famille(s)

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The Irish Cottage

our assister aux obsèques de son père, Abbie revient à Belfast 17 ans après son départ précipité. Ce retour est marqué par l’absence inexpliquée de son frère… Abbie replonge dans son passé, retrouve d’anciennes connaissances, se confronte à des souvenirs difficiles, amène à la révélation de vérités enfouies…



Le contexte politique et historique irlandais sert de toile de fond à cette histoire qui va nous parler de clan, d’amitié, d’amour, de fraternité, d’engagement, de famille, de lutte, de manipulation, de loyauté…



J’ai adoré Abbie, femme forte, engagée mais l’histoire est également portée par une galerie de personnages remarquables. Et le duo Abbie/Quinn me restera longtemps en tête tant leur lien, leur histoire est incroyable



La mise en perspective du contexte irlandais est très intéressante car @lisagiraudtaylor nous montre la complexité, la dureté de ce conflit finalement peu étudié, peu discuté.



La plume de l’auteure nous emporte dans un récit haletant… J’ai fini cette lecture avec la gorge nouée, le cœur serré… L'auteure n’épargne vraiment pas le lecteur et j’ai adoré être malmenée ! Mon premier coup de cœur de l’année…

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The Irish Cottage

La première chose qui m'a tout de suite plu lorsque j'ai vu ce livre, c'est sa couverture et son titre, qui vont très bien ensemble d'ailleurs. Un cottage en Irlande, le paradis pour moi, c'est un pays que j'aimerais visiter depuis bien longtemps, et je lis beaucoup de romans avec ce pays comme décor. Et connaissant Lisa Giraud-Taylor, je savais qu'elle n'allait pas survoler le côté historique essentiel. J'ai en effet déjà eu le plaisir de la lire dans sa très belle trilogie sur la seconde guerre mondiale et le travail de mémoire, avec Karl et Nina, Ein Brera et La chute de Jan. J'avais adoré ces romans, qui se passent en Allemagne avant, pendant et après la seconde guerre mondiale. Karl, Nina et Jan restent bien ancrés dans ma mémoire et je leur suis encore fort attachée.



Ici, dans ce nouveau roman, changement de décor puisqu'on part en Irlande avec de nouveaux personnages tout aussi marquants et attachants. Tout le monde connait les problèmes politiques de ce pays avec l'IRA, les attentats, cette guerre qui ne semblait jamais terminer. Lisa Giraud-Taylor a pris cette ambiance comme fond et sujet de son histoire. On fait la connaissance de Abigail O'Donnell, elle revient à Belfast après dix-sept ans d'absence, et ce pour une triste circonstance, puisqu'il s'agit du décès de son père. Elle vit à Londres, elle est médecin, mariée et mère d'une petite fille. En revenant à ses sources, elle retrouve des connaissances qu'elle avait laissées tomber lors de son départ précipité, ses amis, et notamment son ex petit-ami, Quinn, qui depuis est lui aussi marié et père. Une seule personne manque à l'appel, c'est son jeune frère Finn, qui fait partie d'une faction armée proche de l'IRA. Elle s'inquiète beaucoup de cette absence et décide de rester tant qu'elle ne l'aura pas retrouvé. Sa présence dérange, et elle devra repartir plus vite que prévu à Londres. Mais son passé va la rattraper, ses anciennes connaissances aussi. Elle devra alors faire face aux nombreux secrets qui entourent son départ précipité dix-sept ans plus tôt. Car Quinn devait partir avec elle, ils étaient fort amoureux, ils avaient prévu de faire leurs études ensemble et de vivre ensemble à Londres. Alors pourquoi Quinn n'est jamais venu à la gare, pourquoi n'a-t-il jamais pris ce train avec Abigail ? Des questions qui sont restées sans réponses pour Abbie, elle aura les explications petit à petit, et elle dévoilera elle aussi des secrets qu'elle avait gardés bien enfouis au fond d'elle...Peut-elle faire abstraction de son côté irlandais et vivre à Londres comme s'il ne se passait rien dans son pays ? Abbie est tiraillée entre sa vie londonienne et son enfance et ses attaches irlandaises.



J'ai beaucoup aimé ce personnage d'Abigail. C'est une femme avec du caractère, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle a du répondant, mais pourtant cette force cache de profondes blessures et cicatrices. Et comment oublier son passé, comment oublier ses racines, elle a essayé de le faire pendant presque deux décennies, mais quand les drames se rappellent à elle, elle ne peut que se battre à nouveau pour son pays natal. Et on la comprend aisément. Je me suis très vite attachée à elle, à cause de son histoire personnelle, et aussi à cause de cette fragilité que je ressentais derrière sa force de parole et de caractère. Les autres personnages sont tout aussi attachants, mais Abbie reste ma préférée et un exemple de combat de femme. On apprendra ce qu'elle a vécu dans sa jeunesse, des moments terrifiants dans la vie d'une femme, elle a su prendre des décisions difficiles pour elle et pour son avenir. Malgré sa vie à Londres avec son mari, elle reste profondément attachée à son pays natal, et n'hésite pas à tout laisser tomber pour lui venir en aide et le soutenir, au détriment de sa vie bien installée et tranquille. C'est une femme admirable, comme il doit en exister d'ailleurs.



Comme dans ses précédents romans que j'ai lus, Lisa Giraud-Taylor crée des personnages forts et inoubliables, avec de l'épaisseur et de la densité, avec des qualités et des défauts. Il y a eu Karl et Nina, il y a Abigail et Quinn. Leur histoire est différente, ils ont en commun le côté historique de leur engagement. Après l'Allemagne, c'est l'Irlande. Et l'auteure est précise dans les faits qu'elle narre, dans les attentats, les lieux. Comme dans sa trilogie, elle montre ici encore l'importance de la folie des hommes et toutes les répercussions que peut avoir leur conquête du pouvoir sur la vie de civils et d'innocents. Je connais et j'ai entendu parler des conflits entre les Irlandais et les Anglais, mais c'est toujours très intéressant et instructif lorsque la grande Histoire est mélangée à la petite, à celle de personnages lambdas qui peuvent être vous ou moi. J'apprends en lisant, et j'aime beaucoup quand mes lectures ont ce double rôle. En plus, je trouve que le sujet de l'IRA est peu abordé dans les romans, ou alors je suis passée totalement à côté, il faudra que je fasse quelques recherches.



C'est pour cela que j'aime beaucoup Lisa Giraud-Taylor, car en plus de lire une belle histoire, je suis plongée dans des moments importants de nos vies, même si ils ne se passent pas dans notre pays. Cela permet une ouverture d'esprit tellement essentiel.

Tout ne va pas être tout rose dans ce roman, un peu comme dans la vie, et c'est ce que j'aime aussi, c'est tellement plus réaliste quand la vie des personnages est semée d'embûches comme dans nos vies à nous. L'auteure n'épargne pas ses personnages, ne fait pas dans le côté fleur bleue, elle dit les choses, même si elles sont dures, même si la mort est présente. Du coup, c'est triste, ça remue, ça perturbe, mais c'est la vie tout simplement. Elle met des bâtons dans les roues, elle nous chahute, elle ne nous laisse pas tranquille, même quand on croit que tout va bien. Et ça, l'auteure fait la même chose dans la vie de ses personnages, et ça les rend tellement vrais. Je suis sûre qu'il existe dans un coin d'Irlande une Abigail et un Quinn.

Du coup, ce roman laisse passer des messages très beaux et très importants. L'amitié et la loyauté ont une part très belle et très interessante ici, et bien sûr l'amour aussi, même si la romance n'est pas ce qui prime le plus ici. La défense de ses valeurs, le combat, la lutte pour les égalités, sont aussi des thèmes récurrents, et la résilience, cette notion tellement forte et que j'aime énormément, qui fait que l'on arrive à tirer de la force de nos chutes et de nos échecs. Cette notion de reconstruction même sur des ruines est tellement importante dans la vie, savoir que tout va s'arranger, quoiqu'il arrive.



Bien sûr, tout cela est mené par le style et la plume toujours concise et directe de l'auteure. Elle a choisi de faire parler ses personnages à la troisième personne. Je suis d'habitude plus sensible à un choix narratif à la première, qui me permet de me sentir au plus près des personnages. Mais ici, je me suis sentie très proche tout de même d'Abigail. L'auteure sait très bien décrire les sentiments qui traversent ses protagonistes, et il est vraiment très difficile de ne pas s'attacher à eux avec tout ce qu'ils vivent. Les lieux sont eux aussi bien décrits, j'ai vraiment eu l'impression d'être plongée à Belfast, de voir les rues, que ce soit dans les moments gais ou plus dramatiques.

J'ai juste été un peu perturbée au début de ma lecture par l'installation des personnages, il m'a fallu revenir en arrière pour bien assimiler qui était qui et faisait partie des gentils ou des méchants. Mais, cela n'a pas duré, juste le temps de m'installer dans l'histoire, après je savais reconnaître qui pouvait être un Murphy ou un Callaghan, quelle était leur façon de penser.

Ce que j'ai aimé aussi, c'est que la romance ne soit pas étouffante. Bien au contraire, elle est présente, mais ne prime pas sur le reste. Surtout qu'il s'agit d'une histoire ancienne entre Abbie et Quinn, c'est plutôt des souvenirs d'une époque où ils avaient l'avenir devant eux. Tout est finalement bien dosé dans cette histoire, la romance, l'Histoire, les drames, les joies. Il y a même un soupçon de suspense qui rend la lecture addictive. Dès le début, j'ai voulu savoir ce qui avait bien pu se passer pour que Quinn ne prenne jamais ce train avec Abbie, est-ce une histoire de cœur ou plus important que ça. Ensuite, je voulais savoir ce que pouvait cacher Abbie aussi. Et je suis allée de surprise en surprise, je ne m'attendais pas à certaines révélations. Le côté suspense est rendu aussi par la disparition du frère d'Abbie et par le côté politique et les décisions des branches armées.



Ce roman est un one-shot. L'histoire se suffit à elle-même, s'il devait y avoir une suite, ce serait avec d'autres personnages mais pas avec les deux initiaux. Leur histoire se termine avec la fin de ce roman. Le livre est assez court, on fait parfois des sauts dans le temps entre deux chapitres, j'aurais parfois aimé que le temps passé entre eux-deux soit plus approfondi, qu'on sache plus précisément les événements de cette période, mais c'est ensuite expliqué dans le chapitre, et au fond, cela n'a pas dérangé non plus tant que ça. Au contraire, ça a sûrement évité des répétitions et des longueurs inutiles.



Bref, c'est une lecture complète, avec des sentiments, de l'action, du suspense, de l'Histoire. Je me suis régalée, j'ai passé un excellent moment avec ce livre qui s'est lu rapidement, tellement j'ai été embarquée dans l'histoire dès les premières pages. La fin est belle et inattendue, je ne savais pas trop où allait pouvoir m'emmener l'auteure. Comme pour le reste de son roman, elle n'a pas fait dans la facilité ni dans le trop plein de guimauve, elle est juste et vraie avec ses personnages. J'avoue avoir eu la gorge serrée, mais beaucoup d'espoir transpire tout de même de cette fin, l'espoir de jours heureux et optimistes. Une lecture riche en émotions que je vous conseille fortement. Le paquet de mouchoirs n'était pas loin pour moi... en tout cas, je n'oublierai pas de sitôt Abigail et Quinn, tout comme Karl et Nina, leur histoire me restera marquée en mémoire...



Et comme pour chacun de ses romans, n'hésitez pas à suivre Lisa Giraud-Taylor sur son site internet où elle parle d'eux, de son inspiration, j'aime beaucoup découvrir les coulisses, et elle nous donne en plus sa playlist de chansons qui ont accompagné l'écriture et y en avait certaines à laquelle j'avais pensé de mon côté. Comme vous pouvez vous en rendre compte, lire un roman de cette auteure est une lecture très vivante, et c'est fortement appréciable.



Lisa Giraud-Taylor vient de publier un nouveau roman, Liverpool Connexion, je vais le lire très prochainement, car le résumé me tente encore beaucoup, il va être à nouveau question d'une femme forte apparemment, ce roman d'anticipation se passe entre la Serbie et la France. Ça promet.


Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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The Irish Cottage

Un livre aujourd'hui avec "the irish cottage" de Lisa Giraud Taylor - Auteur, que je remercie.

Nous sommes en Irlande où Abigaël O'Donnel revient après 17 ans d'absence pour l'enterrement de son père. Elle constate l'absence de son frère Finn qui semble t il fait partie d'une des branches de l'Ira. La guerre ne semble jamais prendre fin dans cette jolie contrée, et la présence de la jeune femme , maintenant médecin à Londres semble faire ressurgir des choses du passé. Lorsqu'elle est partie 17 ans lus tôt, elle devait le faire avec son petit ami de l'époque, qui n'est jamais venu au rendez-vous. Trouvera t elle des réponses à la "disparition" de son frère, au rendez-vous manqué, à ses souvenirs ? J'ai beaucoup aimé cette femme forte partagée entre sa famille et sa patrie, sur fond de paysage irlandais, de lutte fratricide, cela m'a dépaysée sans bouger de mon fauteuil. Un beau voyage.

Quatrième de couv. Après une vingtaine d’années d’absence, Abigail O’Donnell revient à Belfast pour l’enterrement de son père.

Elle remarque l’absence inexpliquée de son cadet, Finn, qui semble être très proche d’une branche armée de nouveau en guerre ouverte avec les militaires et les loyalistes.

Bien décidée à soustraire le dernier des O’Donnell à la cause, Abigail va renouer avec ses anciens amis d’enfance pour récupérer son frère et repartir à Londres au plus vite.

Cela était sans compter sur quelques rencontres du passé qu’elle n’avait pas prévues et qui laisseront des traces. »

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The Irish Cottage

Après une vingtaine d’années d’absence, Abigail O’Donnell revient à Belfast pour l’enterrement de son père.



Elle remarque l’absence inexpliquée de son cadet, Finn, qui semble être très proche d’une branche armée de nouveau en guerre ouverte avec les militaires et les loyalistes.



Bien décidée à soustraire le dernier des O’Donnell à la cause, Abigail va renouer avec ses anciens amis d’enfance pour récupérer son frère et repartir à Londres au plus vite.



Cela était sans compter sur quelques rencontres du passé qu’elle n’avait pas prévues et qui laisseront des traces



Voilà le synopsis de ce nouveau roman de Lisa Giraud Taylor, une nana que j'aime beaucoup beaucoup… Si vous allez vous aventurer sur son site, vous verrez que pour chacun de ses romans, elle vous dévoile son contexte, sa bande son, quelques info…



J'avais plus qu'adoré sa trilogie précédente et là changement de décor! Adieu la 2nde Guerre, bienvenue en Irlande du Nord avec la présence permanente et forte de l'IRA au cours des pages.



La plume est toujours aussi ciselée, fine et Lisa arrive à nous faire plonger dans ce climat délétère de l'Irlande, fait de guerres de clans, de trahisons, de conquêtes et de sentiments.



Le contexte m'a fait pensé au film Billy Eliott mais là s'arrête toute ressemblance. L'histoire de Brenda et des siens est une véritable épopée qui va se révéler dangereuse mais belle.



J'ai bien aimé ce nouveau roman qui m'a permis de mieux appréhender cette période historique, quelque peu méconnue, dans tous ses aspects même les plus difficiles. Les évènements se tiennent, les personnages sont en adéquation avec leurs péripéties: forts, courageux mais avec du cœur.
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