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Critiques de Lisa Giraud Taylor (34)
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De retour en URSS : 2021

J’ai lu « de Retour en URSS » de Lisa giraud Taylor… Je ne sais plus vraiment quand… C’était demain… Ou bien ce sera hier… À moins que ce ne fût maintenant… Avec ce bouquin, je me heurte à un paradoxe temporel qui rendrait fou le docteur Who en personne. À propos vous connaissez cette célèbre expérience de la mécanique temporelle, le paradoxe du grand-père ?.= non ? Je vous fais un cours. Supposons que vous voyagez dans le passé et tuez votre propre grand-père. Ce qui n’est pas très cool ! Dès lors, l’un de vos parents ne naîtra pas et vous cesserez d’exister, ce qui rendra du coup impossible le meurtre de votre grand-père.

Une forme dérivée est le « paradoxe de la prédestination ». Vous remontez le temps et tombez amoureux de votre grand-mère, vous pourrez ainsi devenir votre propre grand-père. Oui, je sais, c’est un peu tordu et très pervers de s’imaginer en train de faire des galipettes avec sa mamy ! Une résolution de cette situation paradoxale est de supposer l’existence de plusieurs lignes temporelles. En tuant son grand-père dans le passé, on crée une ligne temporelle alternative où l’on n’existe pas, mais sans changer son propre passé subjectif. Cela pourrait correspondre à l’interprétation des « univers multiples » de la mécanique quantique qui stipule que pour tout événement il y a un nombre infini de résultats, dont chacun se produit dans un univers parallèle distinct. À chaque fois qu’un choix est fait, il se crée un grand nombre (éventuellement infini) de réalités, un pour chaque choix effectivement fait et ses effets. Donc, si on tue son grand-père dans une ligne temporelle, cela va automatiquement créer une ligne distincte dans laquelle on existe toujours. Toutes les actions effectuées ensuite n’auraient aucun effet sur la ligne d’origine.

Une autre solution possible est qu’il n’existe qu’une seule « ligne temporelle » qu’il est impossible de changer. Si l’on voyage en arrière dans le temps, les actions qu’on y effectue ne peuvent être que celles que l’on connaissait avant de partir. En d’autres termes, la réalité est auto-cohérente. Un voyageur temporel ne peut pas changer la façon dont l’histoire se déroule. Vous me suivez ? Oui, je sais, c’est un peu compliqué… À l’instar du bouquin de dame Lisa, il faut s’accrocher aux 600 pages et quelques pour tout capter au risque d’atterrir en aveugle dans un futur dans lequel on fut complétement paumé ou dans un passé dans lequel on sera totalement égaré… Mais non, il n’y a aucune faute de temps. Et le nom des personnages, tous Russes ou faisant semblant de l’être, ne nous aide pas à nous y retrouver. Les Russes ont quelque chose que nous n’avons pas. En plus d’un nombre impressionnant de diminutifs pour chaque prénom selon l’humeur du moment, ils ont un patronyme inscrit sur leur passeport. Il est formé sur le prénom du père en ajoutant le suffixe-ovitch, pour les hommes et Ovna pour les femmes. Ça ne se voit pas, mais je simplifie. Ce patronyme se place après le prénom entier. Exemple, le nom complet de Poutine est Vladimir Vladimirovitch Poutine. Ses filles s’appellent Maria Vladimirovna et Ekaterina Vladimirovna. Son fils s’appelle Ilia Dimitriévitch Medvedev. Et qui n’a pas entendu parler de Vladimir Ilitch Lénine… Alexandre Sergueïevitch Pouchkine, Fiodor Mikhailovitch Dostoïevski, Lev Nikolaïévitch Tolstoï… Ouais, là je sens que la migraine vous guette. Et moi je me rends compte que j’ai pondu un prologue de chronique encore plus long encore que le roman sur la sellette. Mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, tout ce que je viens d’énoncer résume assez bien, en tout cas au regard de mon esprit brumeux, l’ouvrage en question. Il est compliqué à souhait, voire parfois confus comme toute histoire de barbouze qui finit par se demander pour quel camp il bosse, long comme la Volga, argumenté comme un réquisitoire, ambitieux comme une promesse électorale, multiples comme un nombre qui peut s’écrire sous la forme d’un produit, car si l’on peut parler de SF quand on présente ce livre, because les voyages spatio temporels, on peut évoquer également l’Espionnage, la politique-fiction, le roman historique et même la romance dans le pur style du célèbre « on s’adore ou on s’entretue » si cher à monsieur et Madame Smith. Pour ceux qui n’ont pas la référence cinématographique, je les invite à se connecter sur allô ciné. Pour en savoir plus et si vous avez un peu de temps devant vous, je vous propose de faire un tour en URSS dans les années trente, un conseil, mon ami, comme le chantait Jo Dassin avant de partir, embrasse ta femme, serre-moi la main, et vite sur la vie va te faire assurer, C’est tout de même une période que l’on nomma : La grande terreur… Allez savoir pourquoi… Bon, Moi je dis rien mais vous savez quoi ? Je suis vraiment content de pouvoir encore le dire sans risquer la purge fort bien décrite dans cet ouvrage.



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De retour en URSS : 2021

De retour en URSS mêle anticipation, histoire et espionnage dans une histoire qui tient en haleine jusqu'au bout!

On est emporté dans la mission de Chloé qui a sauté de 2033 à l'URSS de 1933 pour sauver son bloc d'un changement de l'histoire. Le roman nous plonge dans les deux périodes, dans les deux camps qui s'affrontent par le biais de leurs espions qui sans le savoir se rapprochent.

J'ai été immédiatement entraînée dans l'histoire en me demandant comment Lisa Giraud Taylor pourrait maintenir l'action, les intrigues entre le fantôme d'Ibo et sa rivale. C'est une belle réussite, l'auteur nous emmène toujours plus loin, retourne les situations, éprouve les personnages tout en maintenant la cohérence des évènements.

Une lecture que je conseille grandement !

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De retour en URSS : 2021

Quelle belle découverte de ce roman qui mélange avec brio, fantastique et historique.



Autant vous dire, les romans historiques c'est pas forcément ma tasse de café. C'est un genre que je lis pas vraiment bcp. Mais ici il est vraiment bien passé.



Dans cette histoire assez addictive, nous allons suivre 2 agents qui opérent pour leur gouvernement à eux dans le but de changer leur futur pas forcément glorifiant. Ils vont être amené en 1933 en Russie dans une période pas forcément jolie. Il débarque en pleine famine et découvre la vie très difficile.



Lisa nous livre ici un roman passionnant. Alors certe, il y'a pas d'information et je l'avoue ne pas avoir compris les enjeux. Mais ca n'a absolument pas pertubé ma lecture. Que du contraire, c'était incroyable, les dialogues était la cerise sur le gâteau.



J'ai particulièrement aimer certains personnages que je ne vais pas citer afin de ne pas vous influencer dans une future lecture que je vous encourage à faire.



Lisa Giraud Taylor mérite d'avoir une place dans votre coeur de lecteur rien que pour sa plume très légère et agréable et aussi pour sa disponibilité. C'est une crème d'autrice et passionnante !!



Vous l'aurez donc compris, c'est une lecture qui m'a fait un bien fou, m'a fait sortir un peu de ma zone de confort. Je suis assez triste de l'avoir fini car ces personnages vont bcp me manquer.
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De retour en URSS : 2021

Les héros voyagent entre le monde de 2033 et celui de 1933. Et ils nous embarquent dans une histoire qu’on ne peut lâcher.

Qui va gagner et modifier l’ordre mondial : le bloc Ouest ou le bloc Est ? Chloé ou le fantôme d’Ibo ? Pourront-ils revenir en 2033 ?

Lisa Giraud Taylor maintient le suspense et nous tend en haleine jusqu’au dénouement. Elle réussit à rendre humains voire attachants des espions sans foi ni loi.

Un gros livre, un bon livre que je recommande chaleureusement.

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De retour en URSS : 2021

Ce livre est le premier que j’aurai lu de cette auteure très gentille. Lisa adore l’histoire et on le ressent très bien dans son écriture.

On a ici un roman haletant nous plongeant dans un suspens qui nous tient en haleine tout du long. Des espions, des voyages dans le temps, de la misère, de la famine… un beau mélange. 🥰 J’ai eu un vrai plaisir à découvrir cette histoire.
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De retour en URSS : 2021

Je ne m'attendais absolument pas à ça (non pas que je doutais de la plume de Lisa) mais surtout car je pensais que ça allait être une simple histoire de science-fiction historique et de voyage dans le temps.



Mais alors pas du tout ! L'auteure nous tisse ici une réelle intrigue mêlant des événements fictifs et d'autres bien réels. J'ai beaucoup appris sur cette période de l'Histoire ô combien intéressante, et Lisa nous offre vraiment de belles références (Star Wars j'ai apprécié). Le point culminant de ce bouquin c'est les personnages. Je me suis vraiment attaché à eux et je les ai trouvé très charismatiques. Ils sont parfois amenés à prendre des décisions très lourdes et vivent des choses terribles.



Alors voilà, j'ai adoré, je félicite Lisa Giraud Taylor pour ce super roman et je découvrirai à nouveau sa plume !
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Ein Brera

Bien mal m'en a pris de lire ce livre qui trainait dans une maison louée pour les vacances... Les recettes du livre à suspens, avec amourettes, "plongées" dans l'Histoire avec un grand "H", oui, toutes les petites recettes bien connues sont parfaitement respectées. C'est donc d'un ennui mortel, servi par une écriture lourdingue. On en veut finalement à l'autrice de nous avoir fait perdre du temps (car j'ai eu en plus la faiblesse de finir, je ne sais même pas pourquoi tant l'exaspération et l'ennui montaient tout au long de la lecture...)
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Ein Brera

L'histoire de ce livre commence sur un enlèvement, un début sous tension puis file vers une histoire d'amour qui mène à la désillusion et enfin une quête qui nous embarque au coeur de l'Histoire. L'auteure nous fournit un texte de qualité, une histoire aboutie et recherchée. On sent vraiment le travail de recherches derrière, un travail qui a dû être fastidieux mais ô combien intéressant. C'est un livre qui nous parle d'amour, de pardon et de poids du passé, un poids qui alourdit la descendance. Béatrice va mener une quête passionnante et bouleversante au coeur de la SGM, un sujet qui me passionne autant qu'il me terrorise... Les arrestations, les déportations, les camps...

C'est aussi captivant qu'émouvant. (...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Ein Brera

Je ne peux rien dire de plus... il est parfait (c'est moi qui l'ai écrit ;) !)
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Ein Brera

Une belle histoire que l’Histoire rattrape



Une rencontre ! Une vigueur dans les dialogues, une histoire très moderne qui part sur les chapeaux de roues où rien ne manque : les patrons salauds parce que puissants, enlèvement, terrorisme, espionnage, coucheries… jusqu’à rencontrer l’Histoire, la grande, dans ce qu’elle a de plus douloureux.

Une prise de conscience, un besoin impératif de vivre « avec » pour aboutir à une belle affirmation de soi.

Une écriture fluide qui donne envie d’enchaîner les chapitres, du fond : cette lecture a été, pour moi, aussi forte que belle. Je recommande vivement.


Lien : http://lisagiraudtaylor.com/..
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Ein Brera

Je connais déjà Lisa Giraud-Taylor pour avoir lu son premier roman Karl et Nina. Ein Brera fait partie d'un triptyque ayant pour thème la seconde guerre mondiale vu d'une autre façon. Dans Karl et Nina, l'auteure a choisi de parler de l'amour entre un Allemand et une Française, et de montrer que l'ennemi n’était pas toujours où on pouvait le penser. Ici, dans Ein Brera, elle parle du devoir de mémoire que ce soit pour ceux qui ont été touchés par les camps de déportation ou pour les descendants de ceux qui ont collaboré avec l'ennemi. On s'imagine bien dans ce cas comme le fardeau doit être lourd à porter.



J'ai donc fait la connaissance de Béatrice. C'est une femme divorcée, qui se débrouille avec ses deux enfants et la garde alternée chez leur père. Elle travaille dans la protection des grands patrons. Tout va bien jusqu’au jour où son patron est enlevé, elle doit se rendre en Israël pour négocier sa libération. Là-bas, elle va rencontrer Noah. Très vite, une histoire d'amour va se tisser entre eux et prendre de plus en plus d’importance dans leur vie respective. Jusqu’au jour où la mère de Noah demande à Béatrice de disparaître de la vie de son fils car le grand-père de Béatrice, policier pendant la guerre, a commis des gestes irréparables. C’est le choc pour Béatrice. Elle va ainsi faire des recherches sur son aïeul et les familles déportées. Elle va ainsi voyager en Europe pour mener à bien ce devoir de mémoire pour pouvoir pardonner à ce grand-père. La tâche ne va pas être simple pour elle. Remuer le passé ne sent jamais bon mais est parfois nécessaire pour pouvoir avancer dans le présent et le futur.



Je me suis vite attachée à Béatrice. Tout est raconté la troisième personne du singulier mais ça ne m'a pas empêchée de me sentir proche d'elle. La période de la guerre et de l’après-guerre est tellement trouble, c’est tellement difficile de connaître la vérité. Béatrice va être courageuse de vouloir fouiller ce terrible passé, ce que n'a par exemple pas voulu faire son père. Le silence est parfois tellement nuisible et la vérité éclate parfois lorsqu'on s'y attend le moins et fait encore plus mal. Ce qui est le cas pour Béatrice puisque cela va nuire à son histoire d'amour.

Lisa Giraud-Taylor a très bien travaillé ses personnages, mais aussi les lieux, l’ambiance. La visite que Béatrice fait au camp d’Auschwitz est glaçante, j'ai très bien ressenti l'absence, le goût de la mort. Le roman est construit en plusieurs parties correspondant aux différentes étapes de l’héroïne. Le texte est fluide, bien écrit, bien expliqué pour ceux qui ne connaissent pas cette période. Le texte est allégé par des dialogues ou des passages en italique pour transposer la pensée des personnages. La fin m'a quant à elle surprise. L'auteure n'a pas fait dans la simplicité ni dans le happy end total. Par contre, il m'a beaucoup émue, c’est un final très fort, poignant et tellement rempli d'espoir.



Pour moi, vous pouvez lire Ein Brera même si vous n'avez pas lu Karl et Nina. Ça ne gêne en rien à la compréhension du texte. Bien sûr, je vous recommande vivement de lire les deux, l'auteure fait passer tellement de beaux messages de solidarité, d'amour et d'espoir pour les peuples qu'il faut vraiment lire les deux histoires. Je sais que le troisième roman doit sortir prochainement, il doit avoir lieu sur une période avant la seconde guerre, en Allemagne, au moment de la montée du nazisme. Si je ne me trompe pas, dans celui-ci, on devrait retrouver Karl. En tout cas, je suis pressé de le lire car ça promet d’être encore bien intéressant. J'aime beaucoup quand un sujet est traité d'une manière et d'une vision différentes, comme ici, du côté Allemand ou du Français qui a collaboré. Ça n'excuse pas les faits qui leur sont reprochés mais ça explique le pourquoi de leurs agissements, ça permet de comprendre et de ne pas refaire les mêmes choses, servir d’exemple.



La lecture de ce roman s'est faite rapidement, en une journée. J'ai tout de suite accroché, je me suis laissé prendre par la main et emmener avec Béatrice. Je n'ai as vu les heures passer et les pages ont tourné très vite. Une lecture pleine d’émotions, de sentiments divers. Je suis conquise une nouvelle fois par Lisa Giraud-Taylor et ce beau projet qu’elle a de retracer la guerre et ses conséquences sur les générations passées et futures. J'ai maintenant hâte de lire le troisième. Et, bien sûr, vous l'aurez compris, je vous recommande vivement ce roman en particulier et les trois volets que ces livres forment.



Je tiens à féliciter Lisa Giraud-Taylor pour le travail qu'elle a dû effectuer en amont pour rendre ses écrits si criants de vérité et si humains.
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Ein Brera

Plusieurs me viennent pour décrire ce roman: espionnage, policier, histoire, amour, quête. « Ein Brera » mêle plusieurs thèmes et c’est toute la richesse de ce livre qui a fait que, à peine commencé, je n’ai pas réussi à le lâcher tant j’ai été envouté par l’histoire, par la plume de Lisa. À aucun moment, je ne me suis ennuyée. À aucun moment, l’évocation de la Seconde Guerre Mondiale et le drame des exportations ont été pesant dans ma lecture, bien au contraire et là, je ne peux que admirer le travail de Lisa dans ses recherches et dans son récit (car je ne suis pas très fan de tout ce qui est guerre mondiale). J’ai aimé, j’ai dévoré, j’ai eu les larmes au yeux, j’ai tremblé, j’ai souri, j’ai été impressionné par « Ein Brera ». Dès le début, j’ai apprécié Béatrice, cette femme de 45 ans, divorcée, maman de 2 enfants, et surtout chef de la sécurité d’un grand patron et qui a donc une sacré poigne et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds aussi bien par son patron que par tout individu. Cette force de caractère, de décision, de transparence, de discrétion, tout ça est réunit dans une même personne, Béatrice. Et sa rencontre avec Noah, cet homme fort, sensible, à l’écoute, cette rencontre était une évidence et leur amour tellement nécessaire et c’est là qu’on peut se dire qu’il n’y a pas de hasard dans la vie… Toute la première partie de « Ein Brera » est contemporaine, raconte la vie d’une femme qui a un travail exigeant et prenant mais qui va réussir à enfin penser à elle grâce à la rencontre avec un homme.



La deuxième partie est plus historique et surtout plus émouvante, voire difficile à certains moments mais difficile dans le sens de la grande Histoire, de cette guerre monstrueuse. Car Béatrice va partir à la recherche du passé de son grand-père, celui qu’elle aimait, qu’elle admirait… Béatrice va partir sur les traces de juifs déportés, elle va rencontrer leurs descendants afin de demander pardon pour elle, pour ses enfants afin que ces derniers n’aient pas honte de leur arrière grand-père. Lisa Giraud Taylor emmène son lecteur à travers la France, à travers l’Europe afin de reconstituer des passés familiaux douloureux mais nécessaires. Lisa permet à son lecteur de comprendre certains actes, de comprendre la démarche de Lisa, de sa quête, de son devoir de mémoire. Mais surtout Lisa a su retranscrire tout ce passé sans être dramatique, sans être « cours d’histoire », sans être ennuyeuse en fait. Bien au contraire, et c’est vraiment la force de « Ein Brera » qui signifie « Il n’y a pas le choix » et ce titre va tellement bien à la démarche de Béatrice, à son besoin de se plonger dans le passé même si cela va lui être si difficile car Béatrice n’a pas le choix, elle doit savoir, affronter, pour enfin se construire et commencer un nouveau chapitre de sa vie.



« Ein Brera » est un coup de coeur pour moi et fermer ce livre a été triste car j’en voulais plus. Mais bonne nouvelle car ce roman fait partie d’un triptyque dont le premier roman est « Karl et Nina » et le troisième est à paraître en 2019 (mais ces trois livres peuvent se lire indépendamment des autres et je vous le confirme ayant lu pour le moment que « Ein Brera »). Je n’ai qu’un conseil: lisez « Ein Brera » de Lisa Giraud Taylor.
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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Ein Brera

Bonjour,

Je vous parle aujourd'hui du volet deux du triptyque de Lisa Giraud Taylor - Auteur Ein Breda. Nous retrouvons comme dans le premier une histoire d'amour, mais une histoire d'amour qui interroge sur doit -on se sentir coupable des actions de nos ascendants ? Faut-il demander pardon pour des actions que nous n'avons pas faites ? C'est les quesions auxquelles est confrontée Béatrice dans ce livre. Béatrice responsable de la sécurité d'un grand patron doit aller négocier sa libération en Israël. Elle doit faire équipe avec Noah policier juif dont le grand père a été rescapé d'Auswitch et qui doit à l'avenir reprendre la direction d'une fondation créée par son grand père sur le devoir de mémoire. Leur histoire va bien commencer mais ...

J'ai beaucoup aimé ce tome (même si les livres à mon avis peuvent se lire indépendamment, il y a une logique dans les interrogations qui se posent), tout comme j'avais bien aimé le premier. Il me reste maintenant le dernier de cette série à lire. Je trouve que les personnages sont entiers, on peut facilement s'identifier et se poser des questions qui sont les mêmes qu'eux.

Quatrième de couv."Béatrice Mercier-Charbonet, spécialisée dans la protection des grands patrons, doit se rendre en Israël, suite à l’enlèvement de son PDG par des « contestataires anti-finances », pour négocier, en liaison avec la police locale, sa libération et une somme d’argent non négligeable.

Arrivée sur place, elle est prise en charge par Noah, policier de la section anti-terroriste du Shin Bet. Le trajet d’une heure se transforme en cinq heures suite à des explosions à Tel Aviv et Jérusalem. Leur rapprochement est fulgurant.

Elle, quarante-cinq ans, est fraîchement divorcée, deux enfants vivant alternativement avec leur père, ex-collègue, policier de son état. Lui, quarante-six ans, vient de divorcer de son premier amour, trois enfants qui refusent de vivre avec lui.

Lors d’une présentation officielle à la famille de Noah, le passé du grand-père de Béatrice, lors de la Seconde Guerre mondiale, va faire éclater cette romance et amener Béatrice à affronter le devoir de mémoire, la honte et la rédemption lors d’une longue traversée du désert."
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Ein Brera

LIVRE ABSOULEMENT GENIAL

Merci à son auteur pour ce livre! Une couverture sobre, sans fioritures en totale adéquation au thème lourd évoqué dans ce livre: le devoir de mémoire …

Ein Brera fait parti d'une trilogie sur ce sujet lié à la 2nde guerre mondiale, mais la lecture des 3 tomes peut être indépendante. Le 3è tome sort le mois prochain…

Si le 1er évoque les relations entre la population française et l'Armée allemande, ce 2è tome fait la part belle au passé de 2 hommes et les conséquences de leurs actes sur les générations suivantes et sur les notions de culpabilité et de responsabilité. Quel poids portons nous chacun et chacune de notre passé? Que doit on en faire?

Ce livre mêle l'espionnage, le polar, l'amour, l'expiation, les recherches… J'ai été totalement envoûtée dès les premières pages et je ne suis plus arrivée à le lâcher.

Depuis toujours, je suis fortement attirée et intéressée par la 2 e guerre mondiale, les camps… Et ce roman me donne encore plus envie d'aller en pèlerinage, comme Béatrice, à Auschwitz. Il fau savoir aussi qu'en Alsace, à 30 km de chez moi, à Schirmeck, il y a un camp de concentration Struthof, qui est super intéressant et instructif.

Lisez ce roman qui pourrait être proposé dans les établissements scolaires afin de travailler sur le devoir de mémoire...
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Ein Brera

Ein Brera, c'est un roman aux multiples facettes. Entre rencontre amoureuse, mémoire de la Shoah, et culture israélienne, l'auteure joue avec nos sentiments. On passe de la tendresse pour Béatrice et Noah, une romance douce, un personnage qui a du caractère, on adore les petites tensions et d'un coup nos cœurs se serrent, l'angoisse se fait, le roman prend aux tripes. La petite histoire rencontre la grande Histoire. De pays en pays et de souvenirs en souvenirs Béatrice nous emporte dans les années 40, d'un point de vue original, et les enjeux de ce qui n'étaient qu'une jolie amourette se décuplent. Le roman apporte énormément de réflexions, culturelles, mémorielles. Il y a différents rythmes dans le récit, d'abord lent, et très prenant ensuite, différentes ambiances, tendre puis lourde, et c'est un véritable plaisir. J'ai aimé autant la première partie que la seconde. Il y a beaucoup de personnages mais tous ont leur rôle et leur personnalité et on ne s'y perd pas. Un récit bien mené, à découvrir.



Merci à Lisa Giraud Taylor et Fanny Cairon de m'avoir fait découvrir ce roman.
Lien : https://librairieenfolie.wor..
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Karl et Nina

Un roman historique très bien documenté qui s'étale de la seconde guerre mondiale à notre époque.

L'histoire d'amour de Nina, une jeune femme française et de Karl, un soldat allemand... Mais aussi l'histoire d'une époque, d'enfants, d'une famille, d'un village...

Une femme inoubliable !

Un roman que je n'ai pas pu lâcher, très bien écrit et porteur d'une grande intensité et humanité
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Karl et Nina

Après un retour précipité de son lieu de vacances Nina, une jeune périgourdine trentenaire, rejoint la Dordogne, en plein exode, accompagnée par deux enfants récupérés en cours de route. Quelques jours plus tard, l’armée allemande envahit son village. Sa rencontre avec Karl, un lieutenant de la Wehrmacht, va dérouter son

destin et l’entraîner du Périgord à Berlin puis à Limoges. Cette relation amoureuse qui se noue entre le deux jeunes gens au fil des années, s’éternise bien après-guerre, malgré les obstacles, et déroule le fil de deux vies ordinaires au milieu de circonstances extraordinaires.

Merci à son auteur pour cette magnifique découverte. Le découpage n'est pas par chapitre, mais par date importante.

Nina est une force de caractère, une femme formidable qui va se battre envers et contre tous pour sa famille construite sur le tas. Les relations sont fortes sur un fond historique dense et mouvementé.

Karl, Adrien, Hannah, Jean, Gerhardt sont émouvants, forts aussi...

J'ai adoré ce roman pour plusieurs raisons:

- la période durant laquelle il se déroule qui est ma période historique préférée

- les personnages sont si beaux et je les adore tous

- l'écriture est fluide, agréable

- le vocabulaire est riche et pertinent

- l'histoire est prenante, haletante, proche de la réalité (où se situe la frontière?)

J'ai hâte de lire le 2è tome...
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Karl et Nina

Une magnifique histoire d'amour sur fond de guerre et les dates les plus marquantes de l'histoire.



Pendant la II Guerre Mondiale, Nina, une jeune femme indépendante et forte de caractère, recueille deux orphelins sur les routes de l'exode et s'en occupe comme leur propre mère. A la signature de l'armistice, un officier allemand s'installe chez elle. Karl, dont le coup de foudre avec Nina est immédiat.

Même si Karl représente l'ennemi, il est noble et ses sentiments pour Nina sont sincères. Or, ils devront affronter les commérages du village. Lorsque la libération se profile, Karl est envoyé au front, en Allemagne et Nina subit des humiliations. Elle décide de partir avec les enfants à Berlin, à la recherche de Karl. Elle récupère son jeune frère et tous repartent en France essayer de vivre une nouvelle vie. Huit ans plus tard. Karl réapparait, détruit par l'internement dans les camps de prisonniers en Russie. Croyant qu'elle a refait sa vie, il disparaît. Plus tard, ils se retrouvent et tentent de renouer avec des hauts et des bas.



J'ai trouvé cette histoire très émouvante et les personnages sont attachants. On n'a qu'une envie et c'est de les voir filer le parfait amour alors que tout est contre eux. Lorsque finalement ils se retrouvent, on regrette le temps passé qui emporte la jeunesse et la force. Très belle histoire.

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Karl et Nina

Chronique publiée par les Rebelles Webzine :

extrait "Ce roman est une magnifique découverte ! Déjà celle d'une auteur, avec un don particulier pour raconter une histoire, avec un vocabulaire riche, un style léger. Il n'y a pourtant aucun chapitre dans ce livre, les respirations de lecture se font avec des dates importantes. Un texte sans coupure peut paraître lourd à première vue, mais pas dans le cas de ce roman. Lisa Giraud Taylor a une plume envoutante et m'a emmenée dès le début jusqu'à la fin sans avoir envie de quitter ses personnages. Aucun temps mort, aucun moment de lassitude, l'histoire est riche en événements, c'est vrai qu'elle se passe pendant la seconde guerre mondiale, et qu'elle ne manque pas en elle-même de rebondissements !"
Lien : https://lesrebelles.net/fr/l..
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La chute de Jan

Un beau roman historique, un roman sur une famille allemande (et quelle famille ! ) à l’aube de la seconde guerre mondiale. Cette histoire clôt (non pitié !!!!! ) un tryptique sur le devoir de mémoire, beau projet entrepris par l’auteure Lisa Giraud Taylor.



L’histoire est celle de la famille von Radowitz vue par les yeux de Jan, le petit frère de Karl (vu dans « Karl et Nina » de la même auteure) dans une lettre adressée au petit Gerhart, le benjamin de la fratrie. Il y raconte comment sa famille unie, cultivée et tolérante tombe petit à petit dans le nazisme. Jan, faible et manipulé, se désole d’être devenu un SS. Karl, un jeune idéaliste vu dans « Karl et Nina » en tant qu’officier de la Wermacht, apparaît ici comme un second patriarche, le soutien de la famille, face à une mère manipulable et manipulatrice et un père faible.



J’ai adoré !!! Le roman possède un grand contenu historique, pour mieux situer l’intrigue. Les aventures de cette famille sont palpitantes et on a envie de leur foutre des claques, surtout à la mère (quel sacré personnage ! Ou jusqu’où peut aller un baby blues…). On tombe amoureuses de Karl, le grand frère responsable, attentionné, idéaliste, mais à la fois calculateur, voire manipulateur. Et on a pitié pour ce pauvre Gerhart, le petit frère. Quant à Jan, le frère sandwich, ben, on a envie de lui dire « tant pis pour toi ! ».
Lien : https://gefroideval.wordpres..
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