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Citations de Lou Valérie Vernet (52)


Je répète " plus de 900 viols et 500 homicides a chaque seconde "Ce ne sont pas les chiffres qui sont démoniaques mais les hommes.
Qui laissent faire ça.
Sans rien dire.
C'est a croire que ça ne gêne personne.
A part moi
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L'envie. Qui fait de l'homme, un être dupe de sa propre cruauté et de la femme, une poupée de chiffon sale.
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Lou Valérie Vernet
Le point zéro. Où tout s’arrête. Où tout redémarre. Où tout se liquéfie. Se dissout. Suffit de l’invoquer. S’y connecter. Le ressentir. S’y abandonner. Comme un reset géant.
Le point zéro comme un cadeau que l’on se fait à soi-même.
Quand tout va trop loin. Et qu’il faut revenir à l’essentiel.
Voilà, je vous l’offre.
À partir de là, votre vie peut changer.
Envoyer tout valser, changer de cap.
Et invoquer le point zéro.
Tout redevient juste. À sa place.
Plus rien ne vous touche.
Plus rien ne vous mord.
Plus rien ne vous assassine.
Le point zéro, c’est la magie de l’instant présent.
Sans passé ni futur.
Libre de son bon droit.
À l’instant T.
Tout le monde peut le télécharger.
Il suffit d’un clic.
D’une respiration.
D’un abandon. 
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Au mieux l’accaparer, le soumettre, le tétaniser. Mais décidément non, pas le tuer.
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(...) d’un seul coup, le temps se fige. C’est le miracle de la minute magique. Celle où le film se rembobine et où dans le fichier des centaines de visages enregistrés, vus, croisés, l’homme se souvient de celui qui fait face.
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Papa Raph disait qu’on renaissait chaque jour. PJ qu’on mourait chaque soir. Moi je crois qu’on naît et qu’on meurt dans la même journée. Que chaque jour est une vie en soi. Du moment où on se lève, au moment où on se couche, une vie dans la vie se passe. Tu n’es déjà plus celle que tu étais hier, pas encore celle que tu seras demain. On a plein de petites vies. Et c’est la somme de toutes ces petites vies qui peut en faire une grande. Si tu évolues. Si tu sors de la matrice. Si tu arrêtes de te comporter comme un 3D et que tu cherches à tirer parti de chaque apprentissage.
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Ils avaient besoin d’une proie et elle d’un refuge. Un bel exemple de la loi d’attraction. Pas étonnant qu’ils se rencontrent. L’univers offre toujours ce que l’on demande. Que cela mérite ou pas de se foutre à poil n’était pas la question. Autant aller jusqu’au bout. Et attendre. À ce jeu-là, elle était plus forte que tout le monde. Elle avait fait ce qu’ils demandaient. N’avait pas protesté. Même pas tenté de fuir. Ils avaient scruté son sac et ses fringues puis ils l’avaient regardé se déshabiller.
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Procédure tout à fait salvatrice pour reprendre pied et sortir enfin d'une espèce d'apathie consternante. Un ballet orchestré à la perfection dès lors que l'adolescente s'est dépliée spontanément. L'instant d'avant elle n'en finissait pas de se recroqueviller, celui d'après elle se dénouait.
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Papa Raph disait qu’on renaissait chaque jour. PJ qu’on mourait chaque soir. Moi je crois qu’on naît et qu’on meurt dans la même journée. Que chaque jour est une vie en soi. Du moment où on se lève, au moment où on se couche, une vie dans la vie se passe. Tu n’es déjà plus celle que tu étais hier, pas encore celle que tu seras demain. On a plein de petites vies. Et c’est la somme de toutes ces petites vies qui peut en faire une grande. Si tu évolues. Si tu sors de la matrice. Si tu arrêtes de te comporter comme un 3D et que tu cherches à tirer parti de chaque apprentissage.
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Je rends hommage à ceux qui // Parlent au vent, //
Les fous d’amour, les // Visionnaires,
A ceux qui donneraient vie à un // Rêve. // Aux rejetés, aux exclus.
Aux hommes de cœur, // A ceux qui persistent à croire// Aux sentiments purs. //
A ceux qui sont ridiculisés et // Jugés. // A ceux qui n’ont pas peur de dire //
Ce qu’ils pensent. // Et qui n’abandonnent jamais. Miguel de Cervantes.
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Le point zéro. Où tout s’arrête. Où tout redémarre. Où tout se liquéfie. Se dissout. Suffit de l’invoquer. S’y connecter. Le ressentir. S’y abandonner. Comme un reset géant.
Le point zéro comme un cadeau que l’on se fait à soi-même.
Quand tout va trop loin. Et qu’il faut revenir à l’essentiel.
Voilà, je vous l’offre.
À partir de là, votre vie peut changer.
Envoyer tout valser, changer de cap.
Et invoquer le point zéro.
Tout redevient juste. À sa place.
Plus rien ne vous touche.
Plus rien ne vous mord.
Plus rien ne vous assassine.
Le point zéro, c’est la magie de l’instant présent.
Sans passé ni futur.
Libre de son bon droit.
À l’instant T.
Tout le monde peut le télécharger.
Il suffit d’un clic.
D’une respiration.
D’un abandon.
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Au fonds d’une impasse, une veille bâtisse en pierre délabrée. Un toit d’ardoise, des croisillons au-dessus de la porte d’entrée et une lucarne plantée juste au dessus de la première fenêtre sur la gauche.
A l’intérieur de cette ouverture, un store déglingué découpe la lumière du petit matin en tranche. La chambre reste sombre. Posé depuis des lustres, le papier peint à grosse fleurs roses semble fatigué d’être là. Une armoire à double battant, d’un brin foncé, s’impose massivement sur tout le mur. Un lit rouillé et un tabouret rond en plastique blanc occupe le reste de la pièce. Une surface d’à peine dix mètres carrés.
Clara gît, nue, droguée et menottée à l’armature de fer.
Une main tatoué caresse son corps inerte.
Le silence avale tout
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Au-dehors, les oiseaux se sont tus. Maître Coq n’a pas chanté.
Même les rats se sont tirés. L’aube éventre la nuit en jetant sur la
caravane une réverbération crasse. Bien avant tout ça, l’endroit
était lugubre, aujourd’hui, il est fantomatique. La misère du lieu est
comme statufiée. Piégée pour l’éternité.
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C’est un nouveau silence. Qui ne ressemble à aucun autre.
Un silence inconnu, violent, soudain, brutal. Un silence imposé,
sur lequel il a buté. Comme un accident survenu. Inévitable.
Incontournable. Un silence que personne n’a encore nommé.
Obstiné et complet. Un silence d’oiseau mort qui ne sifflera plus.
Qui met en alerte, en appelle à tous les sens. De l’épaisseur d’un
mur de pierre, avec une sale odeur de vase. Couleur de la nuit. Mais
un silence poreux. Un silence comme un piège. Qui se referme sur
lui. L’engloutit. L’avale. Le broie. Un silence avec de grandes dents.
Un silence plein de flotte. Un silence sans bruit mais qui hurle en
dedans. Qui éructe. Qui foisonne. Qui divague. Foutrement muet,
brouillon, plein de vide et de rien. Rempli d’absence, de larmes, de
bile, de dégoûts et d’arrogance.
Un silence à hauteur d’homme, tapi dans le cœur d’un enfant.
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Elles allaient pouvoir l’accueillir, l’étreindre, le respirer et savoir
qui, de l’homme ou des femmes, gagnait toujours. Sur la quatrième
de couverture, elles relisaient ce qu’elles savaient déjà. Elles en
humaient la promesse. Cette histoire dont on ne savait si elle
était réelle ou fictive mais qui parlait de cette seule sorte d’amour
pour laquelle, un jour, elles aussi, elles avaient enfanté. Même à
en connaître la trame, les grandes lignes, le mauvais rôle qu’on
pouvait leur attribuer, elles savaient le cadeau final, le geste noble.
Qui en premier avait spoilé l’intrigue importait peu. Ce soir, cette
nuit, ou dans les heures à venir, ça serait entre elles et lui. Au
diable les médias ou la rumeur, elles allaient, une bonne fois pour
toutes, se faire leur propre opinion. Au-delà de tout jugement
et sans qu’elles n’aient rien à justifier, elles seules sauraient, ce
qu’elles gardent depuis la nuit des temps en leur sein, qui échappe
au raisonnement et encore plus à la littérature.
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Il ne suffit pas d’être présent physiquement pour être là.
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Quand on ne sait pas tendre la main, le cœur s’assèche. La pitié se tait. La compassion disparait.
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Au fond, tout ça, c'est la faute à l'amour. Le grand comme le petit. Le faux ou le vrai. Le donné, le reçu, le repris. L'absent comme l'omniprésent. Celui du chaos et du désordre. De l'assouvissement. Filial ou marital. Fraternel ou de sororité. A tort et à travers, en dedans, l'amour comme un des trois piliers fondateurs du monde, avec le sexe et l'argent.
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Ivy ne ressentait plus rien. Ni montée ni chute d‘adrénaline. Rien pas même l’envie de voir apparaître le fantôme de sa mère comme pour justifier ses actes. Encore un qui ne survivrait pas. Le travail a été fait. La vie avec un grand V pouvait reprendre son cours. Une sorte d’invicibilité était en train de l’anesthésier totalement. La preuve qu’elle était sur le bon chemin. Celui de la délivrance. La sienne. La leur aussi. A tous ces pauvres hères qu’elle libérait de leur misérable condition. Qui n’aient pas su tirer parti d’être sur terre. Tenter de faire le bien, ou à défaut le moins de mal possible.
Et si elle, elle respirait mieux, alors l’univers aussi. Ça gazouillait autour d’elle. Petit moineau en train de piailler le retour du printemps.
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L’arme qu’elle sort de son sac et qu’elle brandit devant lui, un doigt sur la bouche ramène au langage universel. N’importe qui comprend que le silence et l’immobilisme sont d’intérêt commun. Comme si tout l’immeuble était en joue, d’un seul coup, le temps se fige.
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