Louis Berthelot

L'insatisfaction, la colère et la peur, pour ne citer que quelques-uns de nos sentiments courants, ont une influence sur notre intestin et favorisent naturellement l'installation ou le maintien des déséquilibres.

Quelles sont les conséquences de pensées irrationnelle ?
Les conséquences sont importantes : votre corps est en alerte permanente, votre biologie « s’affole » avec de fortes sécrétions de cortisone et d’adrénaline, entraînant une inflammation et une baisse d’immunité. Vous payez aussi le « coût émotionnel » en perdant l’estime de vous, avec un sentiment de culpabilité accru. Vous vous maintenez dans la pensée que c’est le regard de l’autre qui est fautif et que s’il vous regarde comme ça, cela veut bien dire qu’il pense que vous ne valez rien alors que vous passez votre vie à tout bien faire pour lui (pour vous ?) prouver le contraire. Vous perdez, en outre, la relation avec l’autre : vous oubliez ou gommez ce qu’il ressent ou ce qui peut motiver ce regard.
Si vous aviez été « adapté(e) » à la situation, vous auriez pu lui demander si quelque chose le contrariait et il aurait pu vous répondre, par exemple, qu’il recherchait sans succès un document important et vous auriez même pu le chercher ensemble. Votre comportement inadapté vous a coupé(e) de la réalité et d’une relation partagée à deux. A un degré supérieur, des malentendus peuvent s’installer. Alors est-ce vraiment ainsi que vous voulez vivre et que vos relations avec autrui ont du sens pour vous ? Non, car ce que vous souhaitez, c’est vous accepter comme vous êtes et réaliser pleinement qui vous êtes pour pouvoir rencontrer l’autre et l’accompagner dans son chemin de vie et dans ce que vous voulez partager et construire. Apprendre à se connaitre est notre première mission quotidienne afin de pouvoir rencontrer l’autre. Le processus de développement de la personne humaine ainsi que la découverte de soi et des autres sont fondés sur la relation humaine. L’autonomie de chacun est un juste équilibre entre ses besoins d’amour (aimer et être aimé nous procure un sentiment de sécurité) et ses besoins de liberté. Ces besoins sont parfois contradictoires ; ils vont jouer sur la qualité de la relation. Alors faites attention aux pensées « malsaines » qui nous guettent à chaque tournant relationnel ! que voulait dire votre enfant, votre compagnon ou votre patron ou votre employé ? Perdu(e) comme vous étiez dans les prisons intérieures de vos pensées « malsaines », vous n’avez rien entendu et vous ne savez toujours pas ce que l’autre désirait. Et si vous voulez toujours avoir raison dans une relation, vous vous perdez, vous perdez l’autre et vous construisez un présent qui donnera toujours raison à votre manière de penser.

L’eau libre vient de nos boissons lorsque nous la buvons pure. Lorsque l’eau est associée à des substances qui lui donnent couleur, saveur et odeur, elle perd ses qualités énergétiques et nécessite de l’eau pour être diluée et à nouveau bénéfique pour les cellules. En présence de ces « additifs », c’est le corps qui doit fournir un supplément d’eau pour les diluer. Le café, les sodas, les sirops, les jus de fruits n’hydratent pas. Le corps est obligé de fournir de l’eau pour les éliminer. Les cellules n’en profitent pas et peuvent même se déshydrater elles-mêmes pour fournir de l’eau afin d’éliminer les substances ajoutées, mettant ainsi en danger leur propre métabolisme.

Restent donc les laits végétaux qui contiennent des protéines végétales. Ils sont riches en vitamines, en minéraux et en acides gras polyinsaturés, sauf le lait de coco. Vendu en petits boites métallique ou en briquettes, le lait de coco se trouve facilement, mais consommez-le modérément du fait de sa teneur en acides gras saturés. Vous pouvez acheter des laits de riz, de châtaignes, de quinoa, d’amandes, de noisettes ou d’avoine, disponibles au rayon « bio » des supermarchés ou dans les magasins d’alimentation biologique. Goûtez ces produits pour savoir si vous les aimez et si vous les supportez. Issus de l’agriculture biologique, ils sont dénués de produits toxiques.

Nous sommes les seuls mammifères à continuer la consommation de lait après un sevrage normal alors qu’une alimentation diversifiée a été instituée et bien tolérée mais aussi à consommer un lait d’une autre espèce que celui de notre mère. Or seul ce dernier est adapté à notre physiologie. En effet, dans le lait maternel, les différents nutriments nécessaires à la croissance du bébé (cerveau, os, etc) sont présents dans un juste équilibre.

D’autres petits moyens
Quand vous êtes submergé(e) par vos émotions – souvent votre ventre gonfle et devient douloureux - , il vous arrive de ne pas pouvoir gérer la situation seul(e). vous avez envie d’exploser ou, au contraire, de vous terrer.
quand vous êtes prêt(e) à regarder la situation, plusieurs outils sont à votre disposition.
Si vous êtes encore en train de ressasser la situation et d’en vouloir à quelqu’un ou à plusieurs personnes, ayez une liste prête de toute ces choses à faire que vous remettez sans cesse : c’est le moment de faire un peu de rangement sur votre bureau, dans vos placards, de repasser du linge, d’aller courir ou marcher rapidement pendant 30 minutes…
ensuite, quand ça va mieux, vous êtes prêt(e) à analyser votre comportement et à partir à la chasse… - non, à la découverte ! – de vous-même et de ce qui vous mène dans la vie. C’est très utile, car vous vivez avec vous-même et quoi que vous fassiez, c’est de vous dont il s’agit ! Vous pouvez écrire sur un papier ce que vous avez vécu, en isolant le fait, vos principales pensées (deux ou trois), puis les émotions ressenties et enfin ce que vous avez fait avec cette émotion.

Lorsque vous avez du mal à vous endormir, préoccupé(e) par les stress de la journée, incapable de lâcher prise ou mécontent(e) de ce que vous avez fait, écrivez sur un carnet d’un côté ce que vous n’avez pas réussi à faire et ce que vous devrez faire le lendemain dans ce domaine et qui dépend de vous ; de l’autre côté, ce que vous avez fait et qui vous satisfait. Plusieurs jours plus tard, regardez si vous transformez mieux vos journées en activités que vous avez aimé faire. Le cas échéant, pourquoi ne pas déléguer ou partager ce que vous avez du mal à réaliser ou qui vous ennuie. Apprenez à être plus compréhensif(ve) avec vous-même ; votre emploi du temps est peut-être tout simplement surchargé. Dans ce cas, vous pouvez peut-être élaguer ou apprendre à demander de l’aide.