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2.5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ligugé, Vienne, France , le 18/12/1906
Mort(e) à : Maisons-Laffitte, Yvelines, France , le 10/10/1978
Biographie :

Louis Hambis était st un universitaire français spécialiste de l'Asie Centrale et de la Haute-Asie.

Il a été l'un des élèves de Frédéric Joüon des Longrais (histoire étrangère) et de Isidore Lévy (histoire ancienne de l'Orient), en 1927-1928 et enfin de Paul Pelliot.

Louis Hambis commence sa carrière en 1942 par l'enseignement du mongol ancien à l'École des langues orientales.
Il est ensuite administrateur du Centre d'études sinologiques de l'Université de Paris à Pékin, de 1947 à 1950.
De retour en France, il est maître de recherches au CNRS, directeur d'études à la IV section de l'École pratique des hautes études.

Dans ses fonctions, il a été directeur d'études à l'École pratique des hautes études (1952); professeur d'histoire et civilisations de l'Asie centrale au Collège de France (1965-1977) et directeur du Centre de recherches sur l'Asie centrale et la Haute Asie (1974-1978)
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Source : https://www.persee.fr/doc/arasi_0004-3958_1982_num_37_1_1157
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Bibliographie de Louis Hambis   (7)Voir plus

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C'est alors qu'en 453, il mourut subitement, précipitant par sa disparition la chute de son Empire. C'est à nouveau une femme, Ildico, qui semble avoir scellé son destin ; Attila succomba la nuit de ses noces d'une hémorragie du nez ou de la gorge au cours de son sommeil. Le lendemain, comme personne ne répondait, on enfonça la porte de sa chambre et il fut trouvé baignant dans son sang sans blessure apparente tandis qu'à côté de lui la jeune femme, le visage couvert d'un voile, pleurait en silence. A ce que dit Priskos, cette fin plongea les Huns dans le désespoir ; quand ils eurent constaté le décès, se rasant la chevelure, ils se firent des incisions aux joues. Le cadavre fut porté sur un brancard et exposé sous une tente, puis il fut placé dans un triple cercueil et enterré dans un lieu secret avec les trophées rappelant ses victoires et la parure de son cheval. Tous ceux qui avaient travaillé à cette sépulture furent mis à mort.

1269 - [Que sais-je ? n° 1501, p. 100]
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Il mourut vers la fin du mois d'août 1227 et sa disparition fut tenue secrète ; selon ses ordres, quand le roi Li Hien se rendit, il fut massacré avec toute la population de Ning-hin. Son corps fut ramené en Mongolie et tous les êtres vivants, hommes et animaux que rencontra le cortège funèbre, furent tués. Il est probablement enseveli avec une partie de ses descendants dans la région touchant aux sources des Trois Fleuves en Mongolie septentrionale.

1242 - [Que sais-je ? n° 2524, p. 126]
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20 juin 451 - La bataille du « Campus Mauriacus » (ou Champ Catalaunique) marquait l'arrêt définitif de l'expansion hunnique ; elle laissa le souvenir d'un affrontement gigantesque alors qu'en réalité tant du côté d'Attila que de celui d'Aetius les effectifs engagés ne semblent pas avoir dépassé 50 000 environ de part et d'autre. Ce chiffre est peut-être trop élevé car, même en admettant que les deux armées aient pu vivre sur le pays, il n'est pas possible qu'une masse d'hommes sans l'organisation d'une intendance, si rudimentaire qu'elle ait pu être, n'aient pas été sans connaître des privations réelles. Cependant, cette bataille laissa une impression profonde chez les Occidentaux : la loi Gombette, chez les Burgondes, accorde une grande importance à cet événement, car elle établit la prescription pour tous les contrats passés avant cette bataille; d'autre part, une lettre écrite vers 507 par Théodoric l'Ostrogoth au roi des Wisigoth, Alaric II, en évoque le souvenir ; enfin les empereurs Marcien et Valentinien III firent frapper chacun une nouvelle pièce de monnaie sur le revers de laquelle l'empereur debout écrase un serpent à tête humaine, sans doute symbole d'Attila.

1260 - [Que sais-je ? n°1501, p. 93-94]
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L'entrée de Gengis-khan sur la scène de l'histoire est un des phénomènes les plus extraordinaires que nous rencontrons au cours de la période historique. Il l'est d'autant plus que l'empereur mongol ne commença son ascension véritable qu'aux environ de quarante ans et qu'il accomplit en un peu plus de vingt ans l'œuvre remarquable de créer un empire organisé allant de la Chine du Nord jusqu'à l'Inde. Bien plus, l'élan qu'il donna à l'ensemble du peuple mongol et les directives qu'il laissa à ses héritiers et successeurs furent tels que l'expansion de l'Empire dura pendant près d'un siècle, menant les Mongols jusqu'en Indochine, au Tibet et même à Java, tandis qu'ils atteignaient l'Europe centrale, la Syrie et l'Asie mineure.

1253 - [Que sais-je ? n° 2524, p. 5]
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