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Critiques de Louisiane C. Dor (31)
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Hélène (à cause d'Hélène et les garçons,dixit l'auteur ...) , 18 ans , débarque à Paris chez une copine plus âgée , Laurine . Celle-ci est plus ou moins attachée de presse , mais surtout "attachée" au monde de la nuit , à ses rencontres et ses excès ... initiant la belle-Hélène , à la cocaïne et autres plaisirs artificiels .

Ce sont ces errances que nous raconte l'auteur en 78 petites pages poétiques qui "dépotent" .Le style est moderne et constitue à lui seul tout le charme de ce petit roman ( témoignage ?) . Le ton est frais et assez rock .

On n'a pas grand-chose à se mettre sous la dent au niveau histoire mais les "trips" sentent le vécu de l'intérieur , ce n'est pas possible autrement ... C'est trop bien décrit .

Il n'y a rien de choquant , de trash (comme dans "Moins que zéro" ) ou plus exactement tout est suggéré vite fait , l'air de rien ... La façon dont Héléne "gagne " de l'argent en faisant des photos est à peine esquissée , car vue du coté d'une droguée . Tout passe , rien n'a d'importance , en dehors de la recherche de la dose .

Ce roman peut être lu par des adolescents , mais n'aura probablement pas le même impact que" l'Herbe bleue" , à cause ou grâce à son charme poétique ...

Hélène et ses copains dansent , tels des méduses , "cotonneux et luisants" , à une soirée . Notre héroïne joue à la roulette russe avec des Dafalgans " dont certains sont fourrés à la MDMA ".

"D'inoffensives méduses ", si légères qui se meuvent dans le noir ....

Hélène in the sky with diamonds , ne dort jamais , ses pupilles sont noires , noires comme la nuit qu'elle fréquente assidument, noires comme ses idées .

Avant quand elle habitait à Trapellun (anagramme de nulle-part, un trou perdu ) , elle était transparente vis à vis de ses amis, et vis à vis de ses parents , alors arrivée à Paris , elle a pris de la poudre blanche pour mettre des couleurs dans sa tête mais elle n'a rencontré que le vide , le néant, la non-couleur et elle a fait de sa vie "un désastre".

Mais le désastre est étrangement poétique , le titre flottant et énigmatique .

Une jeune écrivain qui peut devenir une grande , une très grande car son style est merveilleux ...
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Un bouquin qui se lit très vite, mais alors quelle claque et quelle intensité autant dans le verbe que dans les faits.

C'est merveilleusement écrit, tranchant, on ne tourne pas autour du pot et ce sans jamais tombé dans le cliché de la vulgarité.

À conseiller à tous le monde, un livre qui fait réfléchir mais qui peut aussi vous apporter des réponses si vous en cherchez.
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Livre remarquablement bien écrit.

Le terme qui me vient à l'esprit en repensant à l'intrigue est : "authentique".

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il est très difficile de parler "drogues" dans un roman. Il faut une grande connaissance du problème, pour être dans le vrai. Mais il ne faut pas que ce soit trop vrai, sinon on verse dans le reportage. Chez Louisiane C. Dor, on est dedans dès la première ligne. Et on ne lâche plus le livre.

Merci, Louisiane C. Dor pour ce formidable moment de vérité et d'émotion intense qu'il m'a été donné de vivre à travers "Les méduses ont-elles sommeil?"

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Les méduses ont-elles sommeil ?

Une jeune femme de 18 ans quitte sa campagne où elle s’ennuie pour rejoindre la ville de lumières : Paris ! Sans travail et pratiquement sans revenus, elle est hébergée chez une amie plus âgée, Laurine, qui va lui faire découvrir le Paris By night et ses plaisirs… Les boîtes de nuit deviennent leur quotidien, mais aussi la drogue, cocaïne et autres… On assiste alors à une descente aux enfers typique sur un air de déjà-lu, d’autant qu’un petit ami s’en mêle. Tout au long du livre je me suis demandé comment on pouvait sortir presque tous les soirs à Paris, se droguer et ne pas travailler pour abonder un compte en banque qui devait être en perpétuelle souffrance…



Le sujet est banal et traité en peu de pages. Les personnages manquent de densité. Leur personnalité ne va guère au-delà du superficiel. Tout juste peut-on être ému par cette jeune femme qui se bat contre ses démons. Le contenu aurait mérité d’être étoffé.



Malgré tout, le style est vif et alerte, les dialogues souvent vraisemblables. Malheureusement, on trouve de nombreuses fautes d’orthographe et de grammaire, des contre-sens… Certaines tournures ou images présentent un comique involontaire : « Je regardais Laurine l’air béant », « Isaac est le seul type que j’ai connu capable de maigrir des os », « Isaac et moi étions le stylo et le pot à encre : mais sa minceur ne me dérangeait pas car elle était contrebalancée par le poids de son cœur » pour ne citer que ceux-là. J'espère que certaines de ces erreurs sont corrigées dans la version définitive...



Pour conclure, je dirai que ce roman n’est pas fini. On a la trame, certainement assez autobiographique. Reste à travailler le fond et la forme ! Cela permettrait de noircir les trop nombreuses pages blanches insérées entre les chapitres.



Sans rancune.
Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Voici un roman qui va vous rendre dingue ! L’auteure Louisiane Clémence Dor va vous transporter dans l’univers des drogues dures ! A ne pas manquer : Les méduses ont-elles sommeil ? paraîtra en avril 2015. Le livre sera disponible en format papier et eBook.



J’ai eu l’occasion de lire son livre.



Hélène jeune fille de dix-ans débarque à Paris pour tenter sa chance ! Elle va faire la rencontre de personnes étranges. Et c’est à partir de là que commence sa descente en enfer pendant huit mois. Elle nous explique le fonctionnement de la drogue en particulier : la MDMA (ecstasy), la cocaïne et le LSD (hallucinogène). Elle ne nous cache rien. Elle va se laisser emporter dans un monde, où la drogue, l’alcool et la défonce font maître. Mais va-t-elle réussir à s’en sortir ?

A la fin de ma lecture, j’ai été sous le choc. Et voir la décente vers les ténèbres de cette jeune fille me laisse sans voix. Je n’aurai jamais cru que l’on puisse ressentit de telles sensations sous l’emprise de ces drogues. La plume fluide de l’auteur va vous faire angoisser, rire et enrager. Bref un témoignage très poignant qui va vous captiver.
Lien : https://monparadisdeslivres...
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Hélène a dix-huit ans lorsqu'elle débarque à Paris dans l'espoir de devenir célèbre d'une manière ou d'une autre. Elle loge chez sa cousine qui ne se contente pas de lui faire découvrir les quartiers célèbres… La cocaïne puis la MDMA alias Marie, deviennent les compagne de ses nuits… « Je danse sans bouger. Je suis l'ivresse en personne. » Écumant les boîtes de nuit et les after, la jeune fille perd pied avec la réalité. « Suis-je la seule à ressentir ce que je ressens? » Un texte âpre et acide, servi par une plume poétique, qui donne peu à peu la nausée… « Ce qui brille le plus en mes nuits de cristal n'est pas la lumière de la scène, mais la peau moite des âmes poudreuses, qui scintille. »
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Ceci est mon coeur

Moi qui habituellement n’aime pas les nouvelles, j’ai trouvé celles-ci excellentes ; j’y ai retrouvé le ton du précédent livre de Louisiane C. Dor, Les méduses ont-elles sommeil ?, un beau style maîtrisé avec de nombreux bonheurs d’écriture.
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Les méduses ont-elles sommeil ?

roman ou plutôt nouvelle... bâclée de 80 pages. Attendez vous à une fiction prétentieuse parisienne. Beigbeder : entre Bonjour Tristesse et Trainspotting : N'IMPORTE QUOI !!!! en 80 pages je ne vois pas ce qu'on peut pondre quand on n'est pas Vian !!!
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Les méduses ont-elle sommeil ? est l'histoire d'Hélène, 18 ans, arrivée à Paris. Elle est fraîchement majeure, loin des limites parentales, et entame sa vie parisienne avec une naïveté confondante. La cocaïne, puis la MDMA arrivent dans son quotidien comme un élément tout à fait naturel, Hélène s'emploie à le rappeler souvent, insiste sur le fait qu'elle ne se drogue pas, pas vraiment, pas totalement. Puis, sans qu'elle-même s'en rende compte, le lecteur sent le gouffre qui se profile sous ses pieds, le vertige d'Hélène et tous les symptômes de la toxicomanie avancée. Elle se disloque, devient méduse, n'a plus sommeil.



Le personnage d'Hélène est intéressant. Elle réunit toutes les failles susceptibles de la faire basculer : un furieux besoin d'exister, d'être vue et admirée, une méconnaissance de la vie citadine, un Paris fantasmé, une inconscience certaine et une incapacité à se projeter dans le futur. Hélène vit au présent, Hélène suit les autres, Hélène se rêve et fantasme sa vie. Hélène, en somme, a dix-huit ans.



Le roman, plus proche de la novella en fait, se lit rapidement, d'un trait, en retenant son souffle. On oublie de lever les yeux de sa lecture et, si on s'y aventure, on est saisi de vertige. Le malaise est profond qui accompagne le lecteur de bout en bout. C'est un roman de l'urgence, urgence de vivre pour le personnage, urgence de lire pour le lecteur.



Bien que le sujet ne soit guère nouveau, la plume est magnifique, vibrante de vérité. Si vous m'en croyez, Louisiane C. Dor est une auteur à suivre, et ses Méduses ne sont qu'une première étape. C'est une plume qui a encore beaucoup à dire. Le ton de départ est nerveux, enjoué, candide. Il y a là une tonalité Sagan, proche de Bonjour tristesse. Puis, au fil des pages, l'écriture évolue tandis qu'Hélène se transforme en méduse. Elle apparaît progressivement plus perdue, mais aussi plus lucide. Le lecteur côtoie les sombres rivages des paradis artificiels, qui ne sont pas sans rappeler ceux de Virginie Despentes et d'Ann Scott. Hélène et ses "amis" tendent à devenir des "poussières d'anges" à leur tour.



Jusqu'aux dernières lignes, violentes, définitives et salutaires.
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Ceci est mon coeur

Louisiane C Dor excelle à dépeindre la "zone grise" de l'amour, ou quand une relation, d'abord consentie, dérape et bascule vers autre chose. Il faut un grand tallent pour saisir en si peu de mots des situations ambigües et tourmentées. Avec ces petites histoires Louisiane C Dor confirme qu'elle est une grande auteure et je suis impatient de lire son prochain ouvrage !
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Professionnellement, j'ai, de fait, une intérêt certains pour les addictions et autres troubles de l'usage (sic).

Je pensais avoir l'estomac noué et les yeux humides à la lecture du récit d'une adolescente dans le gouffre de la cocaïne et de la MDMA. En réalité, j’assiste plutôt pendant 80 pages, à l'ivresse sous psychotropes de la jeune héroïne Hélène. En refermant le livre, j'avoue avoir ressenti un mélange de frustration et de déception...manque d'émotions ? Difficulté à s'identifier au personnage ?

A bien y réfléchir, le livre est en réalité fort troublant car il illustre parfaitement le sentiment de plénitude, de toute puissance que produisent ces substances, loin des effets néfastes. Plus de faim, plus de fatigue, plus de vide, la vie sous MDMA devient légère, diaboliquement enivrante! Tout semble prendre sens. L'auteur décrit habilement cette dépendance à laquelle elle croit échapper, le bonheur superficiel offert par les psychotropes et la quête de sens à l'entrée dans l'âge adulte.

Au final, un premier sentiment étrange de frustration, remplacé par une troublante impression de réussite littéraire !
Lien : https://popcornoreillechien...
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Roman qu'on devine autobiographique, Les méduses ont-elles sommeil ? est le récit de "huit mois de vie branlante qui m'ont paru des siècles."

Tout juste majeure , la narratrice s'installe à Paris où elle s'empresse de s'immerger dans le monde de la nuit et des drogues, en particulier, la MDMA.

Écrit a posteriori, ce roman n'idéalise jamais et, tendu et âpre, va droit à l'essentiel. On regrettera une fin un peu abrupte et théâtralisée, mais on sent ici une belle énergie et une écrivaine en devenir.

Frédéric Beigbeider qui a le sens de la formule évoque un texte "Entre Bonjour tristesse et Trainspotting."Je n'irais pas jusque là mais ne nierai pas pourtant l'impression durable de ce livre.
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Je suis tombée par hasard sur ce livre en librairie qui vient de sortir en folio poche. Je n'en avais jamais entendu parler, mais la couverture ainsi que le parallèle fait avec "Trainspotting" m'a intrigué.



Hélène, jeune campagnarde, monte à Paris dès ses dix-huit ans afin de se refaire une vie et de se créer un avenir. Elle vit avec sa cousine Laurine, trente deux ans, dans un bel appartement parisien. Sa cousine sera le déclencheur de sa descente aux enfers, naviguant entre cocaïne et MDMA. Elles iront ensemble, de boîtes en boîtes, de soirées en soirées tout en s'abîmant dans la drogue.



L'auteur s'est inspirée pour écrire ce roman, de ses années parisiennes. D'ailleurs de roman, il en est presque une nouvelle tant il est court et se lit en à peine une heure.



L'écriture est incisive, les chapitres défilent très rapidement, mais le lecteur ne s'attache pas du tout aux personnages et à l'histoire...De plus ce roman ne ressemble pas du tout à Trainspotting ! J'ai été déçue de cette lecture...
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Un premier roman assez bluffant d'une jeune fille de 18 ans, qui raconte son addiction à la cocaïne. On glisse avec elle dans les soirées Parisiennes qui virent peu à peu au cauchemar. Les descriptions de l'auteure sont saisissantes ! Ce livre, qui sent le vécu, avait été auto publié par l'auteure directement sur le site d'Amazon. Apparemment Gallimard a fait retravailler un peu le texte de l'auteure. En tout cas quel talent. J'espère que cette jeune fille prendra le temps d'écrire autre chose car elle est très douée !
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Hélène n'a rien de spécial. Elle était transparente à l'école, chez elle. Alors, Hélène pars à Paris, chez une amie pour réaliser son rêve. Elle veut devenir quelqu'un. Très vite, on l'initie à la cocaïne et peu de temps après, à la MDMA. Elle n'est plus transparente, elle se sent exister, tout est beau. La chute est aussi brutale que son petit nuage était illusion : elle est laide, n'est personne, bonne à rien, un déchet parmi d'autres. C'était à prévoir, mais elle n'y croyait pas.



Un parcours relativement classique, la drogue enserre ses victimes de la même manière, mange la petite étincelle qui faisait d'elles de vraies personnes pour ne leur donner plus que l'aspect de cadavres ambulants qui en veulent toujours plus sans se soucier du reste. C'est percutant, mais trop court, pas "assez" pour qu'on ait peur. On devine, on s'y attend. Intéressant mais pas si horrible, on sait qu'il y a pire. Un bon outil de prévention cependant.
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Prix Renaudot du livre de poche? C'est une blague?



Je ne vois pas beaucoup de qualités à ce roman à part sa brièveté et la fin.
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Ce récit de « huit mois de vie branlante, qui ont paru des siècles » à l’auteur de ce désastre, se lit en une heure. Impossible d’en perdre un mot. Le lecteur est soulevé, conquis et révulsé à la fois par le résultat dont il redoute les effets. Hélène est le prénom de l’héroïne, qui préfère la cocaïne. À dix-huit ans, elle monte à Paris, « le rêve de tous ceux qui n’y habitent pas », pour la grandeur, être adorée, adulée, convoitée. Elle devient entre les mains plus que les bras d’une Laurine de trente-deux ans, qui l’entraîne dans « une bassine à lesbiennes », une méduse à « prendre des bains de poudre nocturnes ». L’intérêt du récit est de donner à vivre de l’intérieur, presque de la caboche de l’héroïne, dont les neurones sont parfois déconnectés, tant la transe est intense, cette descente aux enfers, avec un naturel absolu. Qui ne connaît rien à ce phénomène, le livre refermé, semble pouvoir dire : voilà ce que j’ai pu traverser. Autrement dit, le partage est total, la réussite incontestable.

Il n’y a dans ces nuits de perdition « pas grande différence entre la salle de danse et la salle de décomposition pulmonaire ». On perd le goût. On se brouille l’oreille ? Un misogyne revient à demander qui s’est mise au jean. On s’illusionne en tout, pour la durée, même la distinction entre le jour et la nuit. L’amour entre en elle, Hélène qui en oublie jusqu’à son prénom, comme on fait un tonneau de bagnole. Elle devient quelqu’un en n’étant plus personne. « Je suis grise d’artifices et mon teint l’est aussi. Mes yeux se sont éteints. Je ne sais pas qui je suis ». D’un côté, tout est décuplé, centuplé. « Je crois tant à la vie que je pourrais presque marcher sur l’eau ». Et de l’autre, le premier qu’elle croit aimer lui sourit bientôt comme un affreux salaud, entre en elle sans ménagement aucun. Sa mamie lui disait bien que « les garçons n’ont ni queue ni tête ; c’est à moitié vrai ; ces imbéciles n’ont vraiment pas de tête ». D’autres, plus âgés, la prennent en photo « sous les flashs de la répugnance » pour deux cents flèches.

Les changements d’état sont parfaitement décrits, parfois donnés à ressentir. « Je m’effondre. Je vomis. Je saigne. Je vois noir et je broie du noir. Je vais mourir. Je le sais. Je le sens. Je vais mourir ». Et l’analyse est à proximité – la préface ayant prévenu d’un passage par le divan préalablement à cette rédaction – stigmatisant ainsi le mal : « Je crois vivre d’émotions, la vérité est que je n’en ai plus aucune ». Pourtant, certaines nuits « des centaines de piles alcalines sautillent sur le bateau », et « c’est ce que mille gonzesses identiques appellent l’originalité ». L’auteur épingle l’accoutrement à la diable, la fausseté de tous ces contacts, le côté robot des drogués. Le symbole est celui d’une « nage dans une piscine sans eau […] un silence égratigné ». La fin est dramatique, comme il se doit. C’est donc un récit sensible, drastiquement nerveux, porté par une écriture d’une totale efficacité, une sorte de grand style fondu dans l’anonymat qu’exige une telle narration. Une réussite totale.




Lien : http://www.lacauselitteraire..
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Un livre court mais intense, qui retrace une période de vie, courte mais intense elle aussi.

On croirait un livre autobiographie tellement les mots frappent forts, leur ivresse nous emporte en même temps qu'Hélène.

Un style d'écriture incisif , très moderne, cela se lit vite, c'est un tourbillon.

Bravo à l'auteure.
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Erreur d'aiguillage.

Je pense que je suis passée complètement à côté de cette lecture. Je ne m'attendais pas à ce sujet d'après l'extrait et (heureusement pour moi) il est très loin de mon univers, trop loin certainement pour pouvoir apprécier cette lecture. Le fait que le sujet m'ait échappé ne retire évidemment rien à la qualité de l'écriture, c'est juste un ressenti personnel.

Merci
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Les méduses ont-elles sommeil ?

Court récit qui a quelque chose d’envoûtant. Témoignage sur les ressentis d'un jeune fille venue à Paris avec l'espoir de s'épanouir et qui s'enlise dans les drogues. Intéressant et quelque peu effrayant.
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