Lucette Desvignes

La chouette porte-bonheur de Dijon a été martelée.... Et voilà que dans le sillage de ce blasphème, les cadavres aux crânes tout aussi martelés s'accumulent. Le clochard Lupin mène l'enquête en compagnie de son chien Lord Jim.

Honnêtement, ce très court texte vaut surtout pour l'amusement local, si comme moi la chouette fait partie de vos souvenirs d'enfance, lorsque des bras adultes vous portaient pour la toucher et faire un voeu, et que maintenant encore, à chaque fois que vous passez dans le coin....Si vous ne connaissez même pas le dit volatil, votre temps de lecteur sera sans doute mieux employé, car cela ne casse pas trois pattes à un canard, pour rester dans le volatil.

A réserver aux Dijonnais, ou aux habitués de la ville.

Je suis surpris par le fait d'être le seul sur Babelio à avoir lu ce livre. Comment se fait-il que cette œuvre magnifique soit si peu connue ? Il s'agit du premier tome d'une trilogie appelée « les Mains nues ».

L'auteur nous conte l'histoire de petites gens (des potiers) avec leurs soucis, leurs illusions, leurs préoccupations et leurs bonheurs. On vit avec eux, lisant dans leurs pensées et partageant leurs projets et leurs envies les plus intimes. Le style d'écriture est très intrusif, un peu lent et certes, il y a parfois quelques longueurs.

Il ne faut pas s'attendre à du suspense, il n'y a que de l'humanité, des personnages profondément attachants (comment ne pas aimer Jeanne ?), des gens heureux qui font des jaloux et des jaloux qui sont malheureux. Et aussi un amour fou, solaire, magnifique.

Il y a quelques pages superbes qui embellissent la vie du lecteur et quelques scènes si réalistes qu'on pourrait se croire dans la même pièce que les protagonistes. Je pense en particulier à la si émouvante demande en mariage et aux amours des jeunes héros.

Je suis content de n'en être qu'au premier tome de l'histoire, mais je vais quand même reprendre mon souffle avant de continuer.

Une dernière précision : cela se passe entre le sud de la Bourgogne et la Bresse, entre Bourg-en-Bresse, Cluny et Tournus, une région qui m'est très chère.

Nous voici au tome 3 de la saga "Les Mains nues".

Les deux premiers décrivaient la vie de Jeanne, d'où elle venait et comment elle était devenue ce qu'elle était.

Le troisième tome est la vie de son gendre prénommé Juste et de ses ancêtres.

Autant j'avais adoré les deux premiers volumes, autant j'ai été déçu par celui-ci.

Sauf un épisode qui concerne la grand-mère de Juste et qui est très bien écrit, on s'ennuie souvent à lire de longs passages dénués d'intérêt et trop répétitifs.

Il reste néanmoins le souvenir de Jeanne, héroïne magnifique et je continue de recommander la lecture des Noeuds d'argile et du Grain du chanvre.

Premier tome de la saga de la vie de Jeanne "les mains nues" (T2 le grain de chanvre, T3 le livre de Juste).

Style et écriture particulière, très dense, intense analyse des personnages de cette époque de 1891 dans ce pays de potiers, à Cluny, très grande connaissance du sujet des ateliers de terres vernissées, de l'élaboration au tour à pied jusqu'à la fabrique des vernis et les cuissons au feu de bois.

Magnifique en tout point!!

-''Lucettes Desvignes est née dans une école où ses parents enseignent.L'école de son père est réquisitionnée à chacun des remous militaires,elle perçoit les pulsations directes qui se déroulent hors les murs, en contact avec la tragédie, l'angoisse, l'horreur, au delà des privations et de l'enfermement.''

intensité d'analyse dans cette évocation dans un style très dense. j'ai moins aimé ce livre-ci que les noeuds d'argile.

Pourquoi suis-je toujours le seul sur Babelio à avoir lu cette trilogie magnifique?

Bon, c'est vrai qu'elle est un peu difficile à trouver, mais ce n'est pas impossible non plus.

Ce deuxième tome des Mains nues, est entièrement dédié à Jeanne. Merveilleuse Jeanne que la vie n'épargne pas et qui subit de grandes souffrances qui la font évoluer vers une dureté qu'on n'aurait pas attendu de la gentille jeune fille qu'on a connue dans le tome précédent. Il n'empêche qu'on ne peut qu'aimer cette femme qui se redresse toujours en dépit des malheurs.

Bien sûr, comme dans la première partie, il y a quelques longueurs. Mais le style est si prenant qu'on ne s'en aperçoit presque pas.

Et maintenant, la suite: le Livre de Juste.

Lucette Desvignes est professeur et écrivain contemporain multigenre. Elle a, à son actif des romans, des nouvelles, de la poésie et du théâtre. Elle est active en Bourgogne et participe en tant que membre du jury voire Présidente, a des prix littéraires comme celui-ci.



Ce livre "le miel de l'aube" comporte deux parties : L'autobiographie de son enfance puis la guerre et son vécu lors de l'occupation.



C'est un livre que j'ai eu du mal à finir tant les descriptions sont nombreuses mais cependant, je suis ravie d'être arrivée au bout...d'une enfance, celle de Lucette Desvignes, qui est racontée avec plein de poésie dans un style très soutenu. C'est un livre où il faut prendre son temps



La suite c'est ici :

http://arcetciel.canalblog.com/archives/2008/06/08/9485310.html#comments