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3.18/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Mercurey , le 1/05/1926
Mort(e) le : 14/02/2024
Biographie :

Lucette Desvignes est Docteur ès lettres (Paris, 1970), agrégée d'anglais. - Ancien professeur d'histoire du théâtre et de littérature comparée. - Romancière. Elle a abrégé sa carrière universitaire (universités de Lyon et de Saint-Etienne) pour se consacrer à l’écriture. En France, on connaît surtout ses romans (deux sagas, huit romans en tout…pour l’instant, neuf bientôt), mais aux USA, on a édité et traduit son théâtre et ses nouvelles.
Une revue annuelle de 250 pages, les « Etudes sur Lucette Desvignes et la littérature française contemporaine » est publiée à l’Université d’Etat d’Ohio depuis 20 ans, elle reçoit, en anglais et en français, les contributions d’universitaires du monde entier sur l’étude de ses divers ouvrages.
Ses œuvres sont nombreuses et touchent des lecteurs très divers : sa première trilogie « Les Mains nues » (Mazarine), superbe roman qui l’a consacrée, ses publications universitaires et, tout dernièrement, la présentation du grand peintre Pierre Leygonie, montrent que Lucette Desvignes passionne et étonne toujours
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Source : http://www.lireenpaysautunois.fr
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Bibliographie de Lucette Desvignes   (12)Voir plus

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Et dans la salle ce soir, le seul monde qui existe. Eux deux, ivres un peu de se retrouver seuls si facilement. Il a dévoré la soupe, les feuilles de chou étalées dans le bouillon et devenues transparentes, blanches comme de l'or, recouvrant les quartiers de pommes de terre fondantes, les carottes, les gros Saint-Fiacre laissant échapper leur purée dès qu'on les touche du bout de la cuillère. Il s'est régalé du pain mitonné, si blanc de mie si foncé de croûte, avec la peau de lait bouilli pareille aux plis d'une étoffe posée mollement sur le tout et s'effilochant de tous les côtés dans l'assiette.
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Lucette Desvignes
Lucette desvignes fait honte à la littérature . "rédactrice" ? de peu de talent , elle se permet des interprétations plus que douteuses , étayées par des informations de salon et plus grave baignées sournoisement d'antisémitisme dans la préface de "être juif sous l'occupation" . Ce ramassis de bêtise mérite d'être signalé sur ce Blog ! Ne soyez pas naïf et laisser tomber cette imposture .
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Lucette Desvignes
Lucette desvignes fait honte à la littérature . "rédactrice" ? de peu de talent , elle se permet des interprétations plus que douteuses , étayées par des informations de salon et plus grave baignées sournoisement d'antisémitisme dans la préface de "être juif sous l'occupation" . Ce ramassis de bêtise mérite d'être signalé sur ce Blog ! Ne soyez pas naïf et laisser tomber cette imposture .
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Pas besoin d'allumer la lampe. A quoi servirait alors d'avoir des yeux de chat, on se le demande...Il voyait sans peine dans le noir, ça ne l'avait jamais gêné, ni dehors ni dedans. Et puis les deux coeurs découpés dans le haut des contrevents laissaient filtrer quelque chose qui n'était déjà plus tout à fait des ténèbres. Toutes les raisons pour ne pas allumer la lampe-surtout, à tout prix, ne pas réveiller la bourgeoise. Francis replia les jambes avec précaution, remontant les genoux sur le côté pour ne pas faire s'engouffrer l'air froid de la chambre sous la couette de duvet. Les feuilles de maïs craquèrent dans la paillasse...Il attendit un instant. Rien ne bougeait, il glissa une jambe, puis l'autre, sur le côté du lit, fit glisser ses talons contre le montant lisse et froid, se redressa en souplesse au moment où ses pieds touchaient le carreau. Il était fier de lui de n'avoir provoqué ni remous ni coulis d'air...Sa bannière de finette lui battait les mollets, mais le carreau glaçait ses plantes de pieds et le froid remontait le long de ses jambes. Le gros caleçon, les chausses de laine lui apportèrent tout de suite de la chaleur: il garda sa chemise de nuit pour faire sa toilette, il se changerait après.
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Marrain s'assit, sans se presser, sur le siège à lanières. Son pied droit pendait dans le vide; avant d'élancer le tour il fallait réfléchir. C'était comme s'il écoutait au fond de lui, la tête penchée, des choses qui bougeaient, qui le remplissaient. De ces choses qui montaient, qui voulaient sortir. Il retroussa sa manche gauche jusqu'au coude, son avant-bras devait être libre pour plonger au coeur de la glaise dès qu'elle se mettrait à tourner.
Tout d'un coup, mais doucement, sans brutalité, comme quand un paquet de neige commence à glisser d'un toit avant de s'écraser par terre, Marrain se mit à l'oeuvre. Son pied élança le tour, la motte au centre de la plaque vira sur elle-même, un peu penchée d'un côté, ce qui donnait un air tout déséquilibré à la valse. A deux mains il l'encercla, serrant un peu comme pour caresser un cou. En giclant à travers ses doigts, la toupie d'argile, redressée, grandit, s'affina; la main gauche qui palpait l'intérieur, la droite avec son pouce donnèrent au flanc un galbe délicat, puis réduisirent leur force tandis que le pied allait toujours son train régulier; le haut se resserra, puis s'épanouit en corolle. Comme une étreinte qui se relâche après l'amour, le rythme du tour se ralentit. Le sabot freina jusqu'à arrêter complètement....Ses deux mains, il les avait reposées doucement sur ses genoux, de chant, comme si elles maintenaient encore une forme entre elles deux. Au creux de ses paumes il y avait des picotements, qui allaient plus profond que la peau; les yeux fermés il aurait bien pu croire qu'il touchait encore la glaise, tant le contact avec les flancs du vase demeurait- c'était souple et ferme, frais et doux, humide et déjà desséché. Cela avait été vivant entre ses doigts, giclant un peu, se défendant mollement, se prêtant finalement sans restriction; Marrain avait eu l'impression que c'était sorti de lui et non pas vraiment de ce bloc inerte qu'il avait libéré de sa toile cirée quelques minutes plus tôt. Maintenant s'était bel et bien sorti.
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Et il s'était dit le matin, qu'on en finisse maintenant. Vite. C'est assez. Le père Albert était venu comme il l'avait promis, qu'au moins il puisse partir sans une barbe de quatre ou cinq jours....une fois qu'il avait été bien propre et sentant l'oeillet sur la peau, la lotion sur les cheveux, Jeanne lui avait passé sa plus belle chemise. Qu'au moins la plume refasse un peu l'oiseau...On lui avait refait et changé son lit. Maintenant il se retrouvait au frais, les draps un peu rudes l'avaient fait frissonner mais il s'y était étendu comme sur de l'herbe...Jeanne avait quitté la pièce quand le lit avait été installé comme il le voulait, poussé contre le mûr...Il avait tourné le dos, il avait dit juste avant qu'il voulait dormir un peu. Personne ne s'y était trompé sans doute, mais personne n'était intervenu. Tout le monde s'était mis d'accord pour le laisser s'endormir comme il l'avait demandé...
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Il ne tenait pas la chopine, Globule. Une expérience de toute une vie, pourtant. Mais on avait la nature pour, ou bien on ne l'avait pas. Globule ne l'avait pas, point final. Pas faute de s'appliquer à la tâche, ni de s'entraîner régulièrement, voire de se cramponner au goulot avec obstination. La vaillance ne manquait pas, c'étaient l'estomac et la cervelle qui souffraient d'insuffisance.
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