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Critiques de Ludovic Lancien (222)
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La caste des ténèbres

La caste des ténèbres est ce genre de thriller qu’on aime ou qu’on aime pas. Qu’on savoure ou qu’on digère. Et pour moi c’est un entre deux.



J’ai aimé la plume de l’auteur, j’ai aimé la façon dont on nous raconte l’histoire. J’ai aimé découvrir et évoluer dans l’environnement crée de toute pièce par l’auteur. C’est sombre et bien angoissant ! C’est vraiment la partie positive que j’ai ressentis à travers cet ouvrage.



Néanmoins là où j’ai eu un peu de mal c’est quand on découvre un crime odieux : pour faire simple, un homme dans son HLM, découpé dans sa malle. J’aurais pu accrocher mais il y avait ce je ne sais quoi qui a fait que j’ai eu du mal avec cet univers sanguinaire presque irréel.



Le suspense n’a pas été assez haletant et j’ai vite perdu l’envie.. ce sont des choses qui arrivent et je suis sûr qu’il plaira à d’autres
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La caste des ténèbres

Livre lu dans le cadre d'une opération Masse critique privilège. Un grand merci à Babelio pour cette proposition et aux éditions Hugo & Cie pour leur envoi.



La caste des ténèbres fait suite à un précédent roman de Ludovic Lancien, Le singe d'Harlow. Je ne l'avais pas lu et ça n'a en rien gêné ma lecture.



Ladite lecture s'est effectuée sur deux modes. Un premier temps, j'ai eu hâte de finir le livre... pour passer à autre chose. C'était pas mal mais il me manquait quelque chose. Puis, peu à peu, j'ai senti une envie de me plonger toujours plus dans cette ténébreuse histoire. Celle-ci s'étoffait au fil des chapitres, le rythme s'accélerait; bref la machine était lancée.



Venons-en au fond de l'intrigue. Et fond est le bon mot car avec cette enquête, Ludovic Lancien nous entraîne derrière Lucas Dorinel et ses collègues de la Crim dans des univers sordides et malsains.

Un corps est retrouvé, particulièrement maltraité dans un appartement en banlieue parisienne. Surprenante découverte lors de l'examen du cadavre: l'homme disposait sur  sa mâchoire supérieure d'une paire de canines qu'on attribue généralement à Dracula et consort. Tombe-t-on dans le genre horrifique? Non non, juste dans l'horreur des déviances humaines.



Les flics, et moi par la même occasion, plongent dans les eaux fangeuses de certains milieux underground, mêlant vampirisme, occultisme, satanisme et bien d'autres -ismes sordides (un peu trop d'ailleurs).

Le récit est dérangeant à plus d'un point. Déjà par la description de scènes souvent difficilement soutenables. Et puis, suite à quelques recherches que j'ai effectuées, à la prise de conscience que pas mal d'éléments avancés par l'auteur sont véridiques. Et certains m'ont vraiment fait froid dans le dos.

Une chose est sûre, Ludovic Lancien, dont la bio en quatrième de couverture nous apprend sa passion pour les mythologies et l'Histoire, s'est bien documenté avant de rédiger son roman.



Il en découle un récit crépusculaire, violent et désespérant. Et qui possède une ambivalence attirance/répulsion à chaque chapitre ou presque.



Côté écriture cependant, plusieurs métaphores et phrases m'ont semblé maladroites, voire ridicules par moment. Ce n'est donc pas cet aspect qui m'a retenue.



En conclusion, La caste des ténèbres est un roman qui ne laisse pas indifférent. Il m'a dérangée, éprouvée, décontenancée, écoeurée parfois et pourtant j'ai bien apprécié.
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La caste des ténèbres

Résumé : Janvier 2020, Paris. Le lieutenant Lucas Dorinel réintègre la Brigade Criminelle après un exil en Bretagne. Il est immédiatement plongé dans une affaire très étrange : le corps d’un homme est découvert, broyé au fond d’une malle dans son appartement. Détail étrange, la victime présente des canines proéminentes. Un vampire ? L’affaire prend une tournure mystique…



Mon avis : après avoir dévoré son précédent livre « Les oubliés de Dieu », je me suis lancée sans réfléchir dans la lecture de ce thriller passionnant. Et le moins que je puisse dire, c’est que je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer ! L’intrigue est pleine de nombreux rebondissements, de pistes, de suspects. Ce que j’ai particulièrement apprécié, a l’instar d’auteurs comme Franck Thilliez, c’est la richesse du récit et des informations sur des sujets passionnants, peu connus pour les non initiés. Certaines maladies mentales, le vampirisme, les nazis, ou l’Inde et ses castes opprimant une grande partie de la population. Trop de sujets ? Tout s’imbrique pourtant très bien, sans que le récit soit lourd ou décousu. On devine le travail de recherches poussées et sérieuses que l’auteur a dû mener, avec pour résultat une intrigue autant addictive que passionnante. Je recommande !
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La caste des ténèbres

Ludovic Lancien, « La caste des Ténèbres » 454 pages

Je remercie tout d'abord l'éditeur Hugo Thriller de Paris et Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre de l’opération Masse Critique. J’ai eu plaisir à le lire. Je connaissais déjà l’auteur, puisque j’ai lu son premier roman début janvier : « Le singe d’Harlow » qui avait obtenu le " Prix Fyctia 2019 du meilleur suspense.

On retrouve Lucas Dorinel (héros du « singe d’Harlow) qui réintègre le 36, quai des Orfèvres, et l’équipe qu’il a autrefois dirigée. Désormais, il n’est plus aux commandes, mais sa personnalité est telle qu’on a tendance à le confondre avec le capitaine Gabriel Darui (héros d’un autre roman « Les oubliés de Dieu » qui est dans ma bibliothèque et que je compte lire cette année). Un Dorinel plus posé et moins borderline que j’ai davantage apprécié. Autre similitude entre les deux : leurs épouses sont toutes deux décédées. Et j’avoue que, dans ce roman, les deux hommes m’ont paru assez interchangeables et je me demandais parfois qui est qui.

Petite parenthèse : qu’ont donc tous les auteurs de thrillers pour que les épouses des flics soient toujours mortes ? On se souvient de la première femme de Sharko chez Thilliez, celles de Dorinel et Darui ici, l’épouse du commandant Camille Verhoeven dans « Alex » de Pierre Lemaître… Messieurs, si vous continuez sur cette voie, les policiers ne vont plus trouver de candidates au mariage ! Alors, soyez gentils : créez-nous donc un flic heureux en ménage !

Bon, revenons à « La caste des Ténèbres » !

Le roman démarre à toute allure avec, dès les premières pages, le suicide d’une femme et le meurtre d’un homme, retrouvé mutilé chez lui. Très vite, la piste s’oriente vers un assassin au visage défiguré. Or, le prologue nous présentait un enfant indien, un Intouchable, horriblement torturé par des Brahmanes qui lui versent de l’acide sur le visage. On comprend, dès lors, que l’Inde aura une part importante dans le récit.

Pourtant, l’essentiel du roman se déroule à Paris, puis à Rouen. D’autres suspects surgissent : des adeptes du vampirisme, des néo-nazis… La victime elle-même apparait très vite comme une sorte de brute, un assassin souffrant d’une maladie psychiatrique particulièrement surprenante.

L’auteur a énormément travaillé pour écrire ce roman et cela se ressent : on apprend quantité de choses sur de nombreux sujets. Parfois un peu trop. Les pistes s’enchaînent et, avec elles, de longues digressions historiques. Ce ne serait pas un problème, si elles étaient mieux insérées. Ce qui m’a un peu gênée, c’est que le procédé pour évoquer ses pans d’histoires est pratiquement toujours le même : par le biais d’interrogatoires. Les suspects sont à chaque fois de véritables érudits, alors qu’ils n’en ont pas vraiment le statut. Ce qui est tout de même assez invraisemblable.

Malgré tout, le style est fluide et les chapitres se lisent vite. C’est un thriller bien construit qui m’a beaucoup plu et que je recommande vivement.

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La caste des ténèbres

Lucas s'était exilé en Bretagne, loin du tumulte de la capitale et des souvenirs douloureux. le voilà de retour, rappelé pour venir renforcer l'équipe du "36" affectée à une bien étrange affaire.

Comme pour s'assurer qu'il sera vite remis dans le bain et à peine sorti de la gare, il est le témoin du suicide d'une femme se jetant sous les roues d'un autobus.

Pas le temps de s'émouvoir, c'est un cadavre découvert mutilé dans une HLM de la banlieue qui intéresse la brigade. Et encore plus lorsque ce cadavre est doté de canines proéminentes qui laissent penser à un amateur d'hémoglobine.



S'ensuit une enquête sans répit, dans laquelle les éléments se croisent et se décroisent, se mêlent et se démêlent. Une enquête de celles qui ne laissent pas souffler, baladent, font douter et emmènent loin.

Ici, Ludovic Lancien nous plonge dans les tréfonds de l'âme humaine et de ses déviances. Il le fait de manière habile, maîtrisant la technique et les mécanismes de l'intrigue combinés à une écriture simple et fluide. le sujet, complexe, est fouillé et documenté et l'on devine l'important travail de recherche qu'il a dû nécessiter. Tous les ingrédients étaient presque réunis.



"La caste des ténèbres" a été une lecture compliquée. le contexte violent, cru, sordide et malsain mérite des personnages à la hauteur. Ici, point de personnalité mise en avant, les enquêteurs sont relégués aux rôles de figurants : lisses, ternes et transparents. Personne donc pour porter ce récit et happer le lecteur qui ne peut s'accrocher qu'à la couverture du livre et attendre que le déclic se produise.

Pour ma part, ce fut long et j'ai failli abandonner à plusieurs reprises.

Les quinze dernières pages m'ont redonné de l'entrain mais l'auteur m'avait déjà perdue.



Un avis contrasté et un peu sévère qui ne m'empêchera pas de regarder de très près les autres ouvrages de Ludovic Lancien.



Merci à Hugo Thriller et Babelio pour cette découverte et leur confiance.
Lien : https://mamanlyonnaise.wordp..
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La caste des ténèbres

Pour commencer je voudrais saluer le travail de recherche et de retranscription sur l’histoire de l’Inde, du vampirisme et du nazisme. L’auteur n'a pas ménagé ses efforts pour nous immerger totalement dans son récit. Ma première impression est que ce livre sera, je pense, « Ça passe ou ça casse !» L'histoire commence en Inde en 1995 où l’on découvre la violence entre castes, puis retour en France en 2020 et l’on retrouve Lucas Dorinel (voir Le singe d’Harlow) qui reprend du service au bastion après avoir subi de lourds traumatismes et qui balance entre culpabilité et mal-être. Il va refaire équipe avec Gabriel Darui, son ancien lieutenant, devenu capitaine, qui sera son supérieur et coéquipier sur cette enquête. Ils vont très vite être sur le terrain par la découverte du corps atrocement mutilé et gisant au fond d’une malle. C’est le début de l’intrigue et on va passer de l'enquête policière à l’Histoire du vampirisme, puis on rebasculera dans le thriller, avant de repartir à l’Histoire sur le nazisme. Les puristes du genre thriller risquent de ne pas y trouver leur compte. Le côté historique peut pour certain rendre la lecture pénible, car trop didactique. Pour moi l’Histoire a tué le thriller, un comble ! Je reproche souvent, dans mes lectures, le manque de rythme ! Mais là y’en à peut-être un peu trop ce qui fait que je stoppais ma lecture pour bien assimiler les paragraphes lus, et de ne pas perdre mon fil d’Ariane. Des vampires, des sado-masos, des néo-nazis adeptes des théories d’Himmler, des satanistes, des nécrophages et des Indiens de la caste des Intouchables tout ça dans un même volume ! Il y a du suspense, de l'action, des morts, des actes de barbaries mais l'intrigue est extrêmement complexe avec une sacrée somme d'informations et de ramifications dans tous les sens dans ce livre de plus de 450 pages. Pour moi c’est un thriller soutenu et copieux !!! Le tout est bien écrit, bien construit, bien rédigé, on sort vraiment des clichés habituels, ça au moins on ne peut pas lui reprocher. Je termine ma lecture lessivé, j’ai appris énormément en me laissant guider dans les méandres de la noirceur humaine. Et la fin, ah oui la fin... somme toute attendue et logique si vous avez bien suivi l’intrigue ! Une lecture où il faut rester concentré sinon vous risquez d’être largué.

Merci à Babelio, Nathan pour cette masse critique
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La caste des ténèbres

merci à#netgalleyfrance et à#hugothrillers pour cette lecture. LA CASTE DES TÉNÈBRES est le troisième roman de LUDOVIC LANCIEN, après LE SINGE D'HARLOW que j'ai bien aimé et LES OUBLIÉS DE DIEU que j'ai vraiment adoré. On retrouve des personnages déjà présents dans les romans précédents, Lucas et Gabriel, mais si vous n'avez pas lu les deux romans précédents pas d'inquiétude , l'histoire est indépendante des autres. cette fois-ci, l'auteur nous fait voyager dans dans l'espace, entre Paris et l'Inde, mais aussi dans le temps. le système indien des castes est évoqué , dans la scène d'introduction très dure . plusieurs thématiques sont évoquées, survolées pour certaines

. on y parle notamment de vampirisme du troisième Reich... des thèmes intéressants mais dont la multiplicité peuvent perdre un peu le lecteur. il y a peut-être aussi un peu trop d'explicatif au détriment de l'action.

La noirceur est bien présente et personnellement j'aime ça, les personnages sont attachants surtout Gabriel que j'avais déjà beaucoup aimé dans les oubliés de dieu , celui de Lucas aurait mérité est un peu plus approfondi. j'ai donc beaucoup apprécié le côté sombre voir glauque de l'intrigue , un côté sombre qui monte crescendo au fil des pages. C'est très saignant...L'écriture est toujours aussi plaisante et limpide. j'aime beaucoup la couverture du roman

Ca ne sera pas le roman préféré de cet auteur mais ça se lit bien et rapidement. En tout cas moi j'attends le prochain avec impatience
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La caste des ténèbres

Inde - 1995 - Viresh est un Dalit, un Intouchable. Du haut de ses 8 ans, sa vie n'est que misère et humiliations. Il comprendra très vite qu'on ne défie pas la volonté des Dieux sans conséquences.

Paris - 2020 - Après 2 ans en Bretagne, Lucas Dorinel réintègre la brigade criminelle au Bastion.

A peine avoir posé un pied dans la capitale qu'il est témoin du suicide d'une femme.

Quelques heures plus tard, il est envoyé sur une scène de crime abominable. Le cauchemar ne fait que commencer.



J'ai découvert Ludovic Lancien grâce à "Les oubliés de Dieu", que j'ai dévoré. Inutile de vous dire ma joie à l'annonce de cette sortie.

L'intrigue démarre sur les chapeaux de roue et promet un suspens haletant.

Là où le bât blesse, c'est que l'auteur, malgré une documentation manifeste, s'éparpille en abordant beaucoup trop de thèmes.

Du vampirisme en passant par la cyclothymie, les néo-nazis, j'en passe et des meilleurs, il m'a perdue en cours de route.

Les explications sont, selon moi, trop scolaires, alourdissent le récit et affaiblissent le suspens.

Vous l'aurez compris, c'est une déception. Comme je n'ai pas le monopole du bon goût, à vous de vous forger une opinion.
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La caste des ténèbres

Lucas réintègre la capitale après 2 années en Bretagne pour enquêter sur un cadavre retrouvé nu et découpé en morceaux dans une malle et doté de canines étrangement longues … En s'y rendant, une jeune femme se jette sous ses roues. Commence alors une enquête dans le monde des vampires.

J'ai beaucoup moins aimé que les 2 précédents, un peu trop d'hémoglobine, trop de détails pour encore plus de noirceur. Et pour saisir le lien avec toute l'histoire complexe de l'Inde, il faut vraiment s'accrocher.

J'avais surement envie de quelque chose de plus leger pour commencer mes vacances ...
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La caste des ténèbres

Merci, grand, immense et chaleureux merci à l’opération Masse Critique, à Babelio et aux Editions Hugo Thriller pour cette merveilleuse lecture !

De retour dans sa brigade d’origine, à Paris, après avoir été « puni », « écarté » le temps de se faire oublier suite à une fâcheuse maladresse (hum ! hum !), Lucas Dorinel écope pour sa reprise d’une affaire particulièrement… étrange, macabre, complexe, dangereuse…

Il doit élucider le meurtre d’un… Vampire ! Eh oui. Les vampires existent, ces créatures qui se nourrissent de sang humain, et celui retrouvé plié et mutilé dans une malle a même les canines ad hoc… L’identification du cadavre ne pose pas de problème, puisque Julien Baron a été retrouvé chez lui. Par contre, trouver le mobile du crime, en ouvrant en parallèle des compléments d’enquête sur les crimes que ce monstre a pu commettre pour mériter cette funeste fin, c’est une autre affaire…

Oui, Julien Baron était un vrai vampire, atteint du syndrome de Reinfeld. Qui fréquentait d’autres vampires, de loin, parce que lui était un solitaire, un « ronin ».

Et Lucas Dorinel est loin d’imaginer jusqu’où cette enquête va l’emmener…

Complots nazis, vampirisme, Inde, satanisme, GPA, tous ces éléments semblent n’avoir aucun lien, étrange inventaire à la Prévert, et pourtant, ce sont tous des ingrédients de ce roman très réussi où tout s’ordonne de manière tout à fait cohérente.

La Caste des Ténèbres est le troisième roman de Ludovic Lancien, et sincèrement, cette lecture m’a donné une furieuse envie de lire les deux premiers !

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La caste des ténèbres

Hello les lecteurs compulsifs



J'ai adoré ! LA CASTE DES TÉNÈBRES de Ludovic Lancien, un thriller noir... terriblement noir.



* Une quête perpétuelle d'excellence, de noblesse mais surtout de pureté. *



Une histoire complexe où nous côtoyons un monde sordide serti de créatures cauchemardesques et terrifiantes. Ne vous méprenez pas, ces créatures sont bien humaines. Oui ! Des hommes et des femmes capables de flirter avec l'essence du mal. Nous pénétrons leur communauté étrange et à part où la folie a sa place.



Dynamique et incisive, l'histoire est menée tambour battant. Elle nous entraîne dans une spirale infernale, dont l'ambiance est particulièrement sombre et intensément glauque.



Ludovic Lancien s'est servi de faits et de personnages réels pour élaborer sa fiction... ce qui fait augmenter l'aspect glacial et sordide de l'histoire. Par moment, l'auteur nous amène en Inde, qui en est le point central où tout débute.

Les diverses explications ( politiques, ethniques, historiques...) sont détaillées et intéressantes.



Un vrai régal ! On a même droit à quelques détails croustillants sans pour autant être choquant... enfin presque. Tout dépend de votre degré de sensibilité. L'enquête est très bien menée, construite avec précision.

Inutile de dire que la plume de l'auteur est fluide, puissante et agréable à lire.



N'hésitez pas ! Bonne lecture à vous.



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La caste des ténèbres

Lucas Dorinel est appelé à reprendre du service au Bastion, au "36", après deux ans d'un exil (un exode, une retraite, etc.) en Bretagne. Le mystère autour de cette parenthèse est bien orchestré et définit tout de suite le flic comme un personnage très humain. On n'aura pas affaire à une machine, un peu le travers des polars ces derniers temps. Le reste de son équipe à la crim' parisienne est à l'avenant. Son alter ego, Gabriel, a lui aussi à faire face à un drame récent.

Première affaire, un homme retrouvé mort, le corps massacré, dans une malle. La boîte de Pandore est ouverte sur une enquête qui va accumuler les pistes, toutes plus ténébreuses (voire alléchantes) les unes que les autres : le vampirisme, les sectes sataniques, les néonazis, les skinheads, les survivalistes, les amateurs d'orgies sexuelles, l'art macabre, les nécrophages et buveurs de sang, le black metal, les adorateurs de tueurs en série, les exégètes tordus des Saintes Ecritures, les gothiques, les amateurs de sacrifices humains... l'un n'excluant pas l'autre, branches dissidentes bienvenues - et pardon à tous ceux qu'on aura oubliés ! Un "joyeux" mélange de gens qui se prennent tous très au sérieux, hélas. Mais l'auteur, pour moi, relève le défi. Le risque de la dispersion est pourtant grand chez le lecteur avec une toile aussi gigantesque. On se demande simplement pourquoi un Black nommé M'Bélé se retrouve à défendre la grandeur aryenne, cette invraisemblance nous a questionné. Pour le reste, on a gardé l'esprit très ouvert et pas oublié que le polar est aussi un divertissement. Le lecteur qui est là pour s'encanailler sera ravi et particulièrement satisfait par une enquête menée à un train d'enfer, entre Paris et Pondichéry - c'est vrai qu'on avait oublié les intouchables et les confréries secrètes indiennes dans notre tour d'horizon des potentiels criminels.

L'intrigue nous emmène entre-temps dans une boîte de nuit sulfureuse, chez les psys, au cimetière du Père-Lachaise, un charnier dans une forêt, un monastère, un manoir champêtre abritant des parties fines... Les lieux d'enquête reflètent la même diversité et le même parfum de poudre que la galerie de personnages suspectés du crime initial, et de tant d'autres atrocités.

Pas le temps de s'ennuyer dans cette histoire qui nous a fait penser à du Jean-Christophe Grangé des débuts. Flics torturés et empathiques, frustration devant une enquête aux ramifications si foisonnantes, belle exploitation de l'univers des ténèbres et du sang, et un final qui se déroule en Inde, là où nous conduisaient de multiples chemins, et où nos flics parisiens seront confrontés, sombre ironie, aux même maux qu'en France : violence gratuite, marchandisation des corps, hiérarchie de fait entre humains, selon que vous soyez puissants ou misérables, air connu. La corruption et l'incompétence de la police locale, le sort réservé aux enfants des rues, le peu de cas fait pour l'être humain en général, sont très bien mis en avant, en une poignée de chapitres qui viennent clore assez efficacement une enquête démarrée dans un banal appartement parisien. Point commun : l'universalisme de la bêtise et de la violence.

Après Le singe d'Harlow, l'auteur confirme un réel talent pour ce type de polars sombres et foisonnants : vivement le prochain !

Merci à NetGalley

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La caste des ténèbres

Un grand merci à Babelio et aux éditions Hugo Thriller pour m'avoir permis de découvrir ce troisième opus des enquêtes du Lieutenant Dorinel. J'avais beaucoup aimé le premier roman de Ludovic Lancien, particulièrement prometteur et j'étais impatiente de pouvoir me plonger à nouveau dans son univers, à la fois riche, sombre et inquiétant. le résumé laissait présager un récit empli des noirceurs de l'âme humaine… et bien, je n'ai pas été déçue !



Comme pour son premier roman, je dois reconnaître à Ludovic LANCIEN un impressionnant travail de documentation ; son récit regorge de faits, de références et d'informations, précis et détaillés. Le roman aborde 2 thèmes principaux, disons pour simplifier le vampirisme et le combat insidieux et violent des castes en Inde ; tous deux plutôt glauques et sombres bien qu'assez différents et je ne peux pas m'empêcher de regretter un manque de cohérence entre les 2 sujets. Sans doute que trop de choses sont abordées et que la richesse du livre a fini par me perdre un peu… de même, j'ai trouvé l'issue du roman assez peu convaincante, avec un certain manque de cohérence entre l'histoire principale et le mobile réel des meurtres.



Mais ce roman reste un bon moment de lecture, avec tous les ingrédients d'un très bon thriller, un style agréable à lire, d'une belle intensité et un auteur qui sait distiller à son lecteur suspens et frissons !
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La caste des ténèbres

Étonnante experience que la lecture de ce polar qui intègre des fêlés qui se prennent pour des vampires, des sado-masos, des néo-nazis, des satanistes et des Indiens de la caste des Intouchables.

Ludovic Lancien prend des risques en misant sur l'outrance et la démesure, mais il ne s'en sort pas si mal.



Tout commence par la découverte d'un cadavre mutilé, un homme inquiétant qui arborait des dents de vampire en remplacement des siennes, stockait des poches de sang dans son frigo et peignait des tableaux d'animaux écorchés à la manière de Chaïm Soutine.

On embraye alors sur une secte survivaliste qui utilise des sado-masos pour se nourrir de leur sang tout en pratiquant des messes noires et des sacrifices humains. Pour couronner le tout, ils sont également amateurs de black métal et adeptes de Himmler qui défendait l'idée nauséabonde d'une race supérieure. Ah oui, j'oubliais la necrophagie dont ils sont friands.

En fouillant dans le passé de la victime, les enquêteurs découvrent qu'il était cyclothymique, atteint de la maladie de Pica et hematophage et qu'il avait une fille, disparue en Inde.



Malgré tout, une fois acceptée cette surenchère dans le glauque, l'auteur réussit à assembler les pièces de ce puzzle disparate et à composer un récit construit. Le page-turner fonctionne même si quelques effets de style maladroits pretent à rire :" La pluie cognait sans discontinuer de ses petits poings translucides".

Merci à Babelio Masse critique privilégiée et aux Editions Hugo thriller pour cette proposition.
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La caste des ténèbres

J'avais beaucoup aimé les Oubliés de Dieu de l'auteur et je n'ai donc pas hésité une seconde pour lire le nouvel opus de celui-ci, la quatrième de couverture ne m'a au départ pas plus intrigué que cela et à tort car même si ici l'Inde est évoqué dans les premiers temps du récit ce qui passe la bas est infime.



Nous passons assez rapidement en France ou un corps est découvert dans une malle, l'appartement ou se trouve cette malle n'a pas d'électricité, l'habitant s'éclairant à la bougie et sur ce corps sont découverts des canines de vampires.



Ce même jour une femme se suicide également en passant sous un bus devant les yeux d'un lieutenant de police, bien évidemment comme souvent tous ces éléments sont liés.



Mais je dois avouer que de mon côté la partie la plus palpitante concerne bien entendu le côté vampire/occulte/secte.



L'écriture de Ludovic Lancien est toujours aussi agréable à lire et l'intrigue est mené tambour battant.



Une petit bémol sur le final mais je n'ai ressenti aucune longueur durant le récit, je lirai avec plaisir le prochain récit de l'auteur qui sort à mes yeux un peu du ronron des auteurs français du thriller plus connu dont les récits tournent désormais souvent au déja vu à mes yeux.



Les récits évoquant le côté occulte/vampire ont été à plusieurs reprises repris cependant pour moi le côté qui provient de l'Inde est plus novateur.
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La caste des ténèbres

J'avais bien aimé les premiers romans de l'auteur Le singe d'Harlow et les oubliés de Dieu, quand Babelio m'a proposé de lire la suite j'ai accepté avec un immense plaisir , pensant vraiment être de nouveau conquise mais c'est un avis un peu mitigé que je me dois de rendre.



Sur l'histoire rien à dire, elle est bien maitrisée. Elle est intéressante par les sujets abordés et par un suspense et des rebondissements bien amenés.



Seulement je n'ai pas réussi à vraiment accrocher ni à entrer dans cette intrigue car plusieurs choses m'ont un peu dérangée.

Tout d'abord l'abondance de détails et de descriptions toutes plus gores les unes que les autres. Souvent je me dis que cela n'apporte pas grand chose à l'intrigue proprement dite et cela rebute plus qu'autre chose. Et dans ce livre on est vraiment servi.



Ensuite les personnages que j'ai trouvé fades et pas du tout charismatiques. On les suit mais sans vraiment les apprécier, pourtant Luc Dorinel c'est un sacré personnage en principe, là je ne sais pas mais il n'illumine pas le livre.



Et pour finir l'écriture aussi m'a dérangée car je l'ai trouvée souvent trouvé "pompeuse", ce qui alourdit le texte.



L'histoire c'est Ok, on voit que l'auteur a fait des recherches, a beaucoup étudié son sujet mais c'est peut être là que cela pèche, car l'abondance de trop de choses plombe un peu le récit et ne parvient pas à nous rendre totalement accro à l'histoire.



Bref même si cette nouvelle enquête de Luc Dorinel n'est pas une franche réussite pour moi, je continuerai à lire cet auteur car il ne saurait être question de rester sur un livre que j'ai trouvé moyen au final alors que les précédents m'ont plu.



Merci à Babelio et aux Editions Hugo & Cie pour cette lecture.
Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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La caste des ténèbres

Je remercie les éditions Hugo Thriller pour l’envoi de ce SP. Sachez avant tout qu’il s’agit du tome 3 de la saga avec le lieutenant Lucas Dorinel. Je ne possédais pas cette information avant d’entamer ma lecture et je regrette d’avoir commencé par le tome 3 d’autant que j’ai les deux premiers tomes dans ma PAL. Je m’en suis rapidement rendue compte car l’auteur fait assez régulièrement référence au passé de certains personnages et j’avoue avoir été un peu perdue.

Ce thriller commence très fort avec le meurtre d’un quinquagénaire, retrouvé dans une drôle de posture dans son appartement. L’enquête va mener Lucas et ses collègues vers la piste du vampirisme, un groupe d’originaux qui se nourrissent de sang et pratiquent de drôles de rituels.

Jusque-là, j’étais relativement captée par ma lecture. Malheureusement, la suite m’a complètement perdue. Les thématiques sont pour moi beaucoup trop nombreuses, on part du vampirisme pour ensuite aller vers les théories néo-nazis de la race supérieure en passant pas les castes en Inde et la PMA….. Je ne savais plus où donner de la tête et j’ai fini par perdre complètement le fil de l’histoire. On voit clairement tout le travail de recherche de l’auteur mais je pense qu’il aurait fallu en mettre un peu moins pour alléger le récit qui prenait beaucoup de lourdeur au fil des pages.

De plus, même si le gore ne me dérange pas, quand c’est trop c’est trop.. J’étais à la limite de l’écœurement avec des descriptions qui pour moi n’amenaient pas grand-chose de plus au récit.

Un début très prometteur mais un intérêt qui pour moi s’est essoufflé à force de trop d’informations, trop de pistes différentes, trop de thématiques et trop de gore.

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La caste des ténèbres

⚠️ ce livre parle de personnages issus de son premier roman, le singe d’Harlow, personnellement, je ne l’ai pas lu, cela ne m’a pas gêné dans la compréhension de l’histoire, mais plus pour saisir la psychologie de Lucas Dorinel ⚠️



Un thriller qui mêle : histoire, ésotérisme, meurtres rituels…ça ne peut que me plaire.



On sent que Ludovic Lancien a fait un gros travail de recherche sur ce livre;J’ai beaucoup appris sur l’ Inde et surtout sur le fonctionnement de sa société, une vraie découverte pour moi. J’ai trouvé passionnant et terriblement angoissant toute cette retranscription sur ce groupuscule vampirique adepte du troisième Reich.



J’ai un peu moins accroché à cette histoire qu’à son précédent roman, j’avoue que par moment, je me suis sentie un peu perdue entre ce clan de vampires et l’Inde. Mais c’est resté une lecture agréable et instructive.



MERCI NETGALLEY ET HUGO THRILLER POUR CETTE LECTURE
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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La caste des ténèbres

1995. Viresh fait partie des Dalits, une caste d'Intouchables. Relégués au rang d'animaux, leur vie n'a aucune valeur pour les Brahmanes. le jeune indien de 8 ans va l'apprendre à ses dépens et payer au prix fort son insolence.

« Les impurs. Relégués au plus bas de l'échelle des castes du système hindou, le sort de ces individus était scellé avant même leur venue au monde. Ici comme ailleurs, leur vie ne signifiait rien. »



2020. le lieutenant Lucas Dorinel réintègre son ancienne unité à la Crim de Paris, poste qu'il avait jadis quitté après la mort de sa bien-aimée Alice. Une perte qui l'a laissé exsangue, une absence que rien ne vient combler dans sa vie désormais en pointillés.



En chemin vers le poste, une femme se jette sous un bus et dans la même matinée, un crime particulièrement glauque est perpétré, scénarisé et empreint d'une sauvagerie bestiale. Autant dire que son retour se fait sur les chapeaux de roue.

La victime, un certain Baron, était adepte d'une société vampirique et en avait adopté les moeurs. Il vivait dans le noir, buvait du sang et avait fait tailler ses dents en pointe. Rien de moins !



Triste ironie de constater qu'à l'instar de la société indienne, les vampires ont également leurs castes. Les Rônin font partie d'une caste satanique au sein de laquelle des sociopathes maquillent leurs penchants malsains sous le voile de la culture vampire.



Quel rapport avec le tueur indien croisé dans l'appartement du mort ?

Une énigme que Lucas va tenter d'éclaircir avec son équipe.



Plongée dans l'ésotérisme avec ce thriller sombre dans lequel l'horreur ne fait que monter d'un cran au fil des courts chapitres qui s'enchainent rapidement.

Ames sensibles s'abstenir car toute la noirceur que peut engendrer l'âme humaine y passe : nécrophagie, cannibalisme, sacrifices, satanisme, hématophagie, déviances liées au sang, nazisme et mythe de l'espèce dominante.

L'écriture est fluide et addictive mais la complexité du roman nous fait souvent perdre notre latin dans ce thriller néanmoins intense.

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La caste des ténèbres

Je remercie Babelio et les éditions Hugo-Thriller, Hugo Roman, pour ce livre reçu dans le cadre d'une masse critique.

Un livre qu'il me désole de voir édité. D'imaginer la souffrance d'arbres mutilés, c'est ça qui m'effraie vraiment et me choque.

Parce que, désolé, mais non. Non, il n'y a pas de littérature. Je cherche un style, je ne trouve pas. La narration est sans éclats ni surprises, les effets sont convenus, le fil qui est tissé entre l'Inde puis la France, l'Allemagne nazie, re l'Inde... et leurs imaginaires et réalités supra violentes ne m'a pas mis en tension. J'ai trouvé ça plat.

Facile. Convenu.

La quatrième de couverture nous vante une connaissance et un décryptage de tréfonds de l'Inde. Je m'attendais donc, vu l'épaisseur du volume, à en avoir pour facilement 100 ou 200 pages pointues. Nenni. Une poignée de pages y font mention. Je me demandais quand allait arriver la deuxième partie. Elle n'arrive qu'en bout de course d'un parcours bien trop long, où les clichés abondent.

C'est vrai : je n'ai aucun intérêt de base sur les monstres et les horreurs, mais certains livres ou reportages sur les vampires, sur les thugs, le soleil noir de Himmler etc. sont mille fois plus intéressants que ce bloubiboulga sans saveur.

Enfin, ce n'est que mon avis. Et tant pis si à l'avenir Babelio décide de ne plus m'envoyer aucun livre.

J'aime la littérature, j'aime le style, j'aime l'intelligence, j'aime une voix narrative qui m'emporte sur son chemin, j'aime lire.

Pauvres amis arbres...
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