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Citations de Ludovic Lancien (87)


"_A t'écouter, on pourrait croire que tu tentes d'excuser l'innommable.
_J'essaie simplement de vous faire appréhender jusqu'où peut conduire l'extrême malléabilité de l'esprit humain."
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"_Vous me faites remuer des choses que je croyais enterrées, messieurs. Je ne m'attendais pas à rouvrir un jour ce chapitre de l'histoire indienne.
_Encore moins avec des policiers français.
_Vous n'avez pas tord. Mais les Indiens ont la particularité de ne pas avoir droit à la double nationalité. Je suis donc comme vous ! J'ai tendance à répéter que je suis indien de de peau, mais français de coeur. Et de papiers, ajouta-t-il en plaisantant."
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"La rapidité avec laquelle pouvait dérailler une vie humaine était d'une formidable incongruité. Cette impression latente de n'être qu'une poussière..."
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"Les relations entre miliciens, policiers et partis politique reposent sur un jeu d'équilibre très fragile, où chaque mot peut faire basculer le pays dans une guerre civile."
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"Il y a toujours une part de vérité qui sommeille derrière chaque mythe."
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"Les gamins découvrent la vie en banlieue, le béton, le froid. Pour eux, tout est à refaire, à reconstruire. Pour leurs parents, c'est la chance inespérée d'un nouveau départ. Le rêve occidental."
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"Un schéma caricatural, mais qui suscitait un réel engouement. La peur de l'inconnu avait encore de beaux jours devant elle."
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"Les traditions sont tenaces. La Constitution indienne a aboli les discriminations au début des années 1950, mais l'Inde est un immense territoire, le plus peuplé au monde ! En théorie, l'évolution des mentalités est inscrite dans les textes de loi. En pratique, le gouvernement ferme les yeux sur ce qu'il se passe dans les régions rurales du pays."
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Il dérivait sur les mers noires de la dépression, barricadant ses émotions derrière une apparence de fer.
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"Et pour qu'un indic reste rentable, la méthode consistait à lui maintenir la tête tout juste hors de l'eau et à le "précariser". Une carotte qui l'obligeait ensuite à garder un pied dans le monde de la délinquance et à fournir toujours plus d'informations.
Parfois, le renouvellement d'un titre de séjour suffisait à tenir la taupe en laisse."
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le voyeurisme morbide enivrait toutes les classes sociales, réveillant d’un battement de cils nos plus bas instincts. L’homme n’était alors plus qu’un animal attisé par la vue du sang, excité par la mort sous toutes ses coutures. Tous ces pathétiques efforts pour se fondre dans un moule, pour contenir cette sève noire et toxique qui coule dans nos veines, lui filaient la nausée.
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"Il est des trajets qui ne s'oubliaient pas. Qui, par leur puissance évocatrice, ramenaient les souvenirs pour les plaquer de force sur la rétine. Accéléraient le pouls jusqu'à en avoir mal au cœur et provoquaient une explosion au creux de l'estomac, une cascade d'émotions qui dégringolaient, fourmillaient sous la peau."
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"Des rouleaux de poussière se creusaient, tanguaient, voltigeaient dans l'air sec. Les maisons se raréfiaient, réduites à quelques baraques de terre enduites de chaux. Le circuit touristique était terminé. Place au monde réel, condamné à l'indifférence."
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Nous vivons dans un monde où nos gouvernements affirment que la question du climat est une menace existentielle tout en consacrant des subventions massives aux industries de combustibles fossiles.
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- J'aurais besoin de votre aide pour identifier un escargot.
- La police poursuit les animaux à présent?
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Tout comme lui, le jeune garçon appartenait à une famille de Adi Dravida, la caste répertoriée Intouchable la plus peuplée du Tamil Nadu. Aînés de leurs fratries, ils occupaient leurs journées à mendier, sébile à la main. Parqués dans des bidonvilles en périphérie de la ville, ils devaient remonter les ruelles en direction des quartiers des Brahmanes, membres des plus hautes castes de la tradition hindoue.
Parvenus en ville, ils marchaient jusqu'au coucher du soleil pour espérer grappiller quelques roupies. La plupart du temps, ils ne récoltaient que brimades et regards noirs. Surtout ne jamais répondre, ne jamais relever le menton, sous peine de graves représailles. Comme eux, des centaines de millions d'Intouchables foulaient chaque jour le sol indien.
Les Impurs. Relégués au plus bas de l'échelle des causes du système hindou, le sort de ces individus était scellé avant même leur venue au monde.
Ici comme ailleurs, leur vie ne signifiait rien.
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L'idée d'une race supérieure n'est pas l'apanage des nazis, mais les abominations perpétrées par leur parti politique ont durement impacté l'inconscient collectif. Et Julien, comme les autres Rônin, s'est intéressé de près aux travaux de l'Ahnenerbe. Du moins à leur finalité. Existait-il un peuple primitif, une caste des ténèbres à l'origine de l'humanité ?
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Il est des trajets qui ne s'oubliaient pas.
Qui, par leur puissance évocatrice, rameutaient les souvenirs pour les plaquer de force sur les rétines. Accéléraient le pouls jusqu'à en avoir mal au coeur et provoquaient une explosion au creux de l'estomac, une cascade d'émotions qui dégringolaient, fourmillaient sous la peau.
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"Le propre de l'homme est de s'adapter à tout. Même à la douleur."
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Il en était arrivé à un point où chaque action requérait un temps important de réflexion. Ce qu'il ne s'avouait pas, c'est qu'il avait peur. Peur de ne pas savoir. De vivre avec cette épée de Damoclès qui pouvait lâcher d'une seconde à l'autre et fendre son crâne en deux. Il avait peur de mourir, de vieillir aussi. Alors que tout le monde s'amusait à le surnommer le Vampire, il redoutait ce moment où le faucheuse viendrait lui prendre son dernier souffle
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