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EAN : 9782755693874
453 pages
Hugo Publishing (03/02/2022)
3.67/5   89 notes
Résumé :
1995 : Faubourg de Kombakkam, sud-est de l'Inde.
Viresh est un Dalit, un Intouchable. À huit ans à peine, il comprend que son existence ne sera qu'un enfer pavé d'humiliations. Révolté par cette condition qu'il n'a pas choisie, désireux de s'affranchir d'une société régie par un système de caste archaïque et profondément inégalitaire, le jeune garçon apprendra bientôt ce qu'il en coûte de défier la volonté des dieux.

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Critiques, Analyses et Avis (60) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 89 notes
Ludovic Lancien, j'ai fait sa rencontre avec "le singe d'Harlow" , roman que j'ai bien apprécié. Alors , lorsque Nathan vient me titiller pour recevoir " la caste des ténèbres " , je fonce et ....Merci beaucoup Nathan et Babelio , merci à l'auteur Ludovic Lancien et merci les éditions Hugo- Thriller ....
À son arrivée dans ma boite aux lettres , très belle couverture , quatrième de couverture très intéressante...Et c'est parti ...
Lucas Dorinel arrive à Paris , deux ans après... après quoi ? Bon , après " " le singe d'Harlow " , oui , c'est ça , vous avez trouvé... Mais pas de panique , si vous n'avez pas lu cet ouvrage , inutile de soupirer ....Vous pouvez vraiment avoir fait l'impasse ....ce roman est " loin" du premier et se comprend sans avoir découvert le précédent...
Bon , je disais que Luc revient à Paris et dès son arrivée,...Un cadavre trouvé nu dans son appartement et un suicide " en direct " ...Il y a vraiment des gens qui n'ont pas de chance.. En disant cela , je pensais surtout à Luc , parceque , les deux " élus " , vraiment ... il y a de quoi " flipper " ...Enfin , vous verrez bien . Bon , moi , là , ça commence à me dérouter : spiritisme , sexualité , satanisme , retour au troisième Reich ...Ça fait beaucoup , tout ça, trop même, au point que l'auteur nous donne des " infos " car , moi , lecteur , je m'y perds un peu. L'impression d'entrer dans " la maison du diable " ben , oui , Satan .Et Ça pue , et ça saigne , et c'est glauque" ....Pas trop gaie , l'affaire ...Enfin , moi , je ne suis que lecteur , hein , mais, bon , je ne peux pas dire que je me sente vraiment bien . Ça existe un monde aussi pervers ? Oui ? À mon âge , il serait temps d'aller voir ...Bon , mais j'ai promis une critique à Nathan , alors ....j'irai jusqu'au bout du roman , d'abord . Rassurez - vous , ça se termine bien , ou plutôt pas trop mal .....Enfin...pas si mal qu'on pourrait le penser ...
Je ne sais pas si vous m'avez compris ( non , non , ça vient pas de vous , c'est moi ) mais je n'ai pas été emballé par ce roman .Alors , quels sont les griefs ? On tombe " dans le trop " , un melting pot dans lequel j'ai navigué " à vue " , sans lassitude (...) mais sans enthousiasme non plus . Je n'ai pas trop aimé les passages " explicatifs " et trop didactiques sur ce que le monde connaît de perversité. A trop vouloir expliquer , Ludovic Lancien ne m'a absolument pas dirigé vers ses personnages qui , j'en suis navré, n'ont absolument pas attiré mon attention tant ils se sont avérés fades , sans personnalité, sans charisme , ternes .
En fait , je me suis vraiment senti trop spectateur et non acteur. Pas de vibration , pas d' émotion. J'ai tourné la dernière page sans avoir " vécu " dans cette histoire .Ça m'ennuie .
Alors , oui , Ludovic Lancien a beaucoup travaillé, ainsi qu'en témoignent ses remerciements , il n'a rien voulu laisser au hasard et a peut être perdu l'essentiel .
Personnellement, j'ai trouvé certains passages glauques à l'extrême et je n'ai pas forcément vu l'intérêt de certaines descriptions .Sans me détourner de cet ouvrage , je ne m'y suis pas vraiment senti à l'aise . Les notes attribuées par les amis et amies babeliotes et les commentaires ( lus avant la rédaction de ma propre critique , ce qui est rarissime ) montrent , et c'est très bien ainsi , des divergences importantes d'opinion . Personne n'a raison , personne n'a tort , mais tout le monde a ses raisons et ....doit les exprimer . Ce roman de Ludovic Lancien ne m'a pas vraiment convaincu , sans toutefois me détourner de ses écrits. Il faut du courage pour " se livrer " ainsi et je veux rester " correct " et respectueux , moi qui n'ai jamais rien publié , et donc aucune leçon à donner .
Avant de terminer , je veux saluer les amis " mfrance" et" pascontent"dont la sincérité m'a beaucoup touché. Bonne soirée à toutes et tous .
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Je remercie tout d'abord l'éditeur Hugo Thriller de Paris et Babelio pour l'envoi de ce roman, sorti le 5 mai dernier.

Le lauréat du Prix Fyctia 2019 du meilleur suspense avec "Le singe d'Harlow", Ludovic Lancien du Finistère, récidive pour la seconde fois après "Les oubliés de Dieu" en 2020.

Cette fois-ci l'auteur, après maints périples en France même, nous emmène à l'ex-enclave française en Inde, Pondichéry. Un déplacement pas exactement à vocation touristique.

L'histoire commence par la découverte du corps atrocement mutilé d'un certain Julien Baron, 47 ans, un fabuleux excentrique et hématophage ou consommateur régulier de sang, humain ou non.

La brigade criminelle de Paris sous les ordres du commandant Éric Blasco, dit "le Bélier", et les inspecteurs Lucas Dorinel - que nous connaissons des ouvrages précités - Gabriel Darui, Jérémie Perrin et la belle lieutenante Noémie Egawa ne sont qu'au tout début de leurs découvertes de phénomènes, événements et personnages plutôt carrément insolites.

Avec un ahurissement grandissant nos braves gardiens de la paix se trouvent confrontés à des vampires, plus particulièrement des "strigoi vii", un terme roumain pour désigner des vampires vivants ; le pica ou le besoin (maladif) de manger des substances non nutritives ; la nécrophagie, la "murderabilia" ou le commerce d'objets liés à des meurtriers, tels Charles Manson l'assassin de l'actrice Sharon Tate en 1969 et le tueur en série John Wayne Gacy exécuté en 1994.

Il y est également question de rituels païens et de groupes néonazis, comme en France les "Charlemagne Hammer Skins" (CHS).
Dans ce contexte, l'auteur rappelle les grands théoriciens de l'inégalité des races, tels le Britannique Houston Chamberlain (1855-1927) et l'Autrichien Guido von List (1848-1919).

Ce qui le conduit inévitablement à ce génie rare d'Heinrich Himmler (1900-1945), qui a peaufiné la doctrine des races supérieures (das "Herrenvolk") et inférieures (Juifs et Tziganes) et a organisé une expédition "scientifique" en Extrême-Orient pour prouver la qualité hautement scientifique de sa conception raciale débile.
À ce propos, je me permets de vous renvoyer à ma critique du livre de Christopher Hale "Himmler's Crusade" ou "La croisade d'Himmler au Tibet" du 17-12-2017.

Comme la notion de race aryenne vient du terme "arya", noble en Sanskrite, une commission rogatoire constituée de Lucas Dorinel et Gabriel Darui s'envole pour l'Inde à la recherche du tueur de Baron, qui est un paria ou intouchable, appartenant donc à la caste la plus basse de la société hindoue.

Bien que j'aie visité New Delhi en 2001, je dois dire que j'ignorais l'ampleur de la violence entre castes, qui légalement n'existent plus, dans l'Inde de nos jours.

Bref, il s'agit d'un thriller extrêmement ambitieux, mais grâce à une préparation documentaire rigoureuse, j'estime que Ludovic Lancien a bien réussi son exploit risqué.
J'ai surtout apprécié l'apothéose finale à Pondichéry, devenu Puducherry en 1954.
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Ouvrage reçu lors d'une opération Masse Critique privilégiée, je tiens tout d'abord à remercier babelio ainsi que les édition Hugo thriller pour l'envoi de ce roman qui m'a littéralement scotchée, passionnée mais aussi indignée.
Certes, je savais qu'en Inde, les plus démunis et notamment ceux que l'on appelle les Intouchables (ce mot m'a toujours déconcertée tant je le trouve paradoxal, à mon goût celui-ci devrait plutôt désigner ceux qui sont en haut, les plus riches, ceux que l'on ne peut pas atteindre, non ? Cela me paraîtrait plus logique ! Eh bien, non, il qualifie en réalité ceux qui sont tout en bas de ces fameuses castes, ceux que l'on qualifie d'impurs, allez savoir pourquoi).

Ici, le récit se découpe en deux parties, al première en 1995 où justement un Intouchable est battu à mort sous les yeux de son ami pour avoir osé se baigner dans un étang qui ne "leur était pas réservé" puis plus tard en 2020 où l'on découvre le lieutenant Lucas Dorimel qui se réintègre dans son ancienne équipe à la brigade criminelle de Paris suite à un moment de repos brestois, suite au décès de sa compagne. Il y retrouve son ancien coéquipier Gabriel, qui est dorénavant devenu son supérieur mais tous deux sont liés à jamais par un lien extrêmement fort et puissant que l'on ne peut défaire : la perte d'un être cher. Ensemble, ils vont se lancer dans une enquête qui va leur glacer le sang (un petit jeu de mots pour celles et ceux qui ont lu ou liront le livre) : Julien Baron est retrouvé mort chez lui, dépecé et enfermé dans une caisse. Lorsque les agents perquisitionnent chez lui, ils découvrent l'horreur à l'état pur :ce dernier semblait vivre dans le noir et l'obscurité, était pourvu de canines rappelant étrangement celles que l'on voit chez les vampires (mais attendez, nous sommes dans la vraie vie là, on ?) et accrochez-vous bien, se nourrir de sang !
En se plongeant dans cette sinistre affaire de meurtre, nos collègues de l'équipe "Bélier" du nom de leur coéquipier Eric, vont découvrir qu'il s'agit là, non pas comme ils le pensait, un cas isolé mais qu'une véritable organisation extrêmement puissante se cache derrière tout cela mais ils ont bien compris que pour pouvoir démanteler cette dernière, leur piste les conduira dans un premier temps en Inde. Pourquoi ? Tout simplement parce que Lucas a été mis nez à nez avec le prétendu tueur, qui, bien que défiguré, semble appartenir à la race indienne et que Julien Baron, de par son passé avec son ex-compagne, est attaché à ce pays puisque c'est là que sa compagne y perdit la vie.
Quels liens entre tout cela ? Je ne veux pas trop en dire car, de peur de trop en dire justement ou pas assez alors je vais laisser le suspense planer ici...

Vous êtes frustrés ? Tant mieux car je ne peux que vous recommander cette lecture qui, une fois que l'on est plongé dedans, vous tient aux tripes jusqu'à la toute dernière page ! Une écriture fluide même si le scénario est loin d'être les plus réjouissants et des plus simples mais l'auteur sait comment tenir son public en haleine !et franchement, j'adore ! A découvrir sans faute !
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1995. Viresh fait partie des Dalits, une caste d'Intouchables. Relégués au rang d'animaux, leur vie n'a aucune valeur pour les Brahmanes. le jeune indien de 8 ans va l'apprendre à ses dépens et payer au prix fort son insolence.
« Les impurs. Relégués au plus bas de l'échelle des castes du système hindou, le sort de ces individus était scellé avant même leur venue au monde. Ici comme ailleurs, leur vie ne signifiait rien. »

2020. le lieutenant Lucas Dorinel réintègre son ancienne unité à la Crim de Paris, poste qu'il avait jadis quitté après la mort de sa bien-aimée Alice. Une perte qui l'a laissé exsangue, une absence que rien ne vient combler dans sa vie désormais en pointillés.

En chemin vers le poste, une femme se jette sous un bus et dans la même matinée, un crime particulièrement glauque est perpétré, scénarisé et empreint d'une sauvagerie bestiale. Autant dire que son retour se fait sur les chapeaux de roue.
La victime, un certain Baron, était adepte d'une société vampirique et en avait adopté les moeurs. Il vivait dans le noir, buvait du sang et avait fait tailler ses dents en pointe. Rien de moins !

Triste ironie de constater qu'à l'instar de la société indienne, les vampires ont également leurs castes. Les Rônin font partie d'une caste satanique au sein de laquelle des sociopathes maquillent leurs penchants malsains sous le voile de la culture vampire.

Quel rapport avec le tueur indien croisé dans l'appartement du mort ?
Une énigme que Lucas va tenter d'éclaircir avec son équipe.

Plongée dans l'ésotérisme avec ce thriller sombre dans lequel l'horreur ne fait que monter d'un cran au fil des courts chapitres qui s'enchainent rapidement.
Ames sensibles s'abstenir car toute la noirceur que peut engendrer l'âme humaine y passe : nécrophagie, cannibalisme, sacrifices, satanisme, hématophagie, déviances liées au sang, nazisme et mythe de l'espèce dominante.
L'écriture est fluide et addictive mais la complexité du roman nous fait souvent perdre notre latin dans ce thriller néanmoins intense.
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Un polar / thriller qui se lit vite et bien.
Ici, pas de héros super-héros, simplement un groupe de flics qui va beaucoup subir, un peu résoudre et tenter de garder la tête haute.
Un meurtre plus que sordide, une disparition très inquiétante et uns secte de dégénérés comme le diable, lui-même, n'aurait pu l'imaginer.
On voit bien que l'auteur a effectué toutes les recherches possibles et imaginables pour réussir à créer un lien entre son imaginaire démesuré de noirceur et de sauvagerie, et l'histoire véritable des agissements et idéologies de l'Homme.
De ce fait, l'histoire se tient mais il faut s'accrocher pour ne pas perdre le fil. Beaucoup de thèmes abordés mais juste survolés.
Dans le style, j'ai trouvé quelques lourdeurs à force de vouloir nous prouver la noirceur de l'histoire et des personnages.
Une lecture distrayante et glauque à souhait mais qui, pour moi, ne sort pas des sentiers battus.
J'ai préféré, de loin, le singe d'Harlow du même auteur.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
"_Vous me faites remuer des choses que je croyais enterrées, messieurs. Je ne m'attendais pas à rouvrir un jour ce chapitre de l'histoire indienne.
_Encore moins avec des policiers français.
_Vous n'avez pas tord. Mais les Indiens ont la particularité de ne pas avoir droit à la double nationalité. Je suis donc comme vous ! J'ai tendance à répéter que je suis indien de de peau, mais français de coeur. Et de papiers, ajouta-t-il en plaisantant."
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Tout comme lui, le jeune garçon appartenait à une famille de Adi Dravida, la caste répertoriée Intouchable la plus peuplée du Tamil Nadu. Aînés de leurs fratries, ils occupaient leurs journées à mendier, sébile à la main. Parqués dans des bidonvilles en périphérie de la ville, ils devaient remonter les ruelles en direction des quartiers des Brahmanes, membres des plus hautes castes de la tradition hindoue.
Parvenus en ville, ils marchaient jusqu'au coucher du soleil pour espérer grappiller quelques roupies. La plupart du temps, ils ne récoltaient que brimades et regards noirs. Surtout ne jamais répondre, ne jamais relever le menton, sous peine de graves représailles. Comme eux, des centaines de millions d'Intouchables foulaient chaque jour le sol indien.
Les Impurs. Relégués au plus bas de l'échelle des causes du système hindou, le sort de ces individus était scellé avant même leur venue au monde.
Ici comme ailleurs, leur vie ne signifiait rien.
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"Les traditions sont tenaces. La Constitution indienne a aboli les discriminations au début des années 1950, mais l'Inde est un immense territoire, le plus peuplé au monde ! En théorie, l'évolution des mentalités est inscrite dans les textes de loi. En pratique, le gouvernement ferme les yeux sur ce qu'il se passe dans les régions rurales du pays."
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"_A t'écouter, on pourrait croire que tu tentes d'excuser l'innommable.
_J'essaie simplement de vous faire appréhender jusqu'où peut conduire l'extrême malléabilité de l'esprit humain."
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"Et pour qu'un indic reste rentable, la méthode consistait à lui maintenir la tête tout juste hors de l'eau et à le "précariser". Une carotte qui l'obligeait ensuite à garder un pied dans le monde de la délinquance et à fournir toujours plus d'informations.
Parfois, le renouvellement d'un titre de séjour suffisait à tenir la taupe en laisse."
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