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Critiques de Luis Montero Manglano (71)
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Corps royal des Quêteurs, tome 1 : La table d..

Il y a quelques années, j'avais bien aimé le film Buñuel et la Table du Roi Salomon de Carlos Saura, dans lequel, dans les années 1930 à Tolède, Buñuel, Dali et Lorca partaient à la recherche de la Table du roi Salomon, qui permettrait de voir le passé, le présent et l'avenir.

Cette Table contiendrait tout le savoir de l'univers, la formule de la création et le Schem-hamephorash, nom secret, imprononçable de Dieu.

Après la destruction du Temple, Titus l'aurait transportée à Rome, puis en 410, Alaric Ier s'en serait emparé, et l'aurait emmenée à Carcassonne. Elle aurait ensuite « voyagé » à Ravenne, à Barcelone et à Tolède, dans les Grottes d'Hercule.



Dans La Table du roi Salomon, de l'écrivain et professeur d'histoire Luis Montero Manglano, un jeune Espagnol, Tirso Alfaro, doctorant en art médiéval, intègre après une série d'épreuves, une mystérieuse corporation fondée au XIXème siècle par le Reine Isabel II, le Corps royal des quêteurs.Etablie dans les sous-sols du Musée archéologique de Madrid, elle a pour but de récupérer par tous les moyens possibles, et même illégaux, les oeuvres espagnoles pillées au cours des siècles. Et sa première mission a justement un lien avec la Table du roi Salomon, dont le père de Tirso, un mystérieux pilote de ligne prématurément disparu, lui a longuement parlé dans son enfance. La mère de Tirso est quant à elle une archéologue accomplie faisant passer sa passion avant son fils (à la Henry Jones, vous voyez?).



Je ne suis pas une fanatique des thrillers ésotériques. J'aime bien ce genre d'histoires au cinéma, quand elles sont pétries d'humour et de second degré, ambiance Indianas Jones ou Le secret des Incas. Beaucoup de pages furent donc lues en diagonale, je l'avoue, car les passages les plus intéressants sont hélas les plus brefs:

l'état des lieux de l'archéologie espagnole et le « pillage » subi par le pays, aidé en ce sens par une législation des plus floues, les pages consacrées à Tolède, aux Chroniques chrétiennes et musulmanes, aux rois Wisigoths, et à Isidore de Séville.



Les amateurs de ce genre littéraire apprécieront sans doute davantage ce roman. Je remercie virtuellement Luis Montero Manglano d'avoir consacré quelques pages à la magnifique Dame d'Elche, ma sculpture préférée:

« J'observais pendant quelques secondes ce visage indolent, encadré par deux majestueuses roues en pierre, qui nous contemplait avec un air millénaire de femme fatale.

- C'est la Dame d'Elche.

- La Dame. La Dame tout court (…) »

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Corps royal des Quêteurs, tome 1 : La table d..

La Table du Roi Salomon est le premier volume des aventures du Corps Royal des Quêteurs. L'histoire est racontée à la première personne par Tirso, doctorant en Histoire de l'art.



Le fameux Corps est une entité semi-secrète au service de l'État espagnol, fondé dans les années 1860 par la reine Isabelle II afin de récupérer les oeuvres artistiques et archéologiques de la péninsule qui furent volées par les autres puissances au cours de campagnes militaires ou d'usurpation. Cette récupération se fait le plus souvent dans des situations plus ou moins légales (moins, surtout).

Malgré le côté Indiana Jones qui ressort de ce bref résumé, Tirso n'a rien à voir, question personnalité, avec l'homme au fouet des films. Moins hâbleur, plus maladroit, il ne manque pas pour autant de perspicacité et de courage.



Ce premier tome raconte bien sûr comment, d'étudiant en doctorat, il est devenu quêteur. On découvre avec lui une drôle d'équipe aux caractères hétéroclites et peu ordinaires, avec des pseudonymes évocateurs.



Si les péripéties paraissent parfois difficiles à avaler, je reste charmée de cette découverte. L'auteur enseigne l'Histoire médiévale et l'Histoire de l'art. Il glisse ainsi nombre d'informations, notamment sur le passé musulman d'Al Andalus, sur les techniques d'orfèvrerie, etc, avec naturel. Ça ne donne pas, comme sous d'autres plumes, des blocs d'infos qui sentent le copié/collé sur Wikipedia. J'ai ainsi appris beaucoup de choses sur l'Histoire espagnole. Il précise d'ailleurs en fin de volume qu'il a mélangé dans une trame véridique des éléments fictifs, qu'il laisse à chacun le loisir de démêler... indiquant qu'on serait surpris de certains aspects.



L'écriture est plutôt plaisante et le personnage de Tirso, pris entre ses nouvelles tâches et un passif familial pas toujours simple à gérer, attachant et sympathique.

J'ai aimé le clin d'oeil malicieux de l'auteur aux Templiers qu'on trouve à toutes les sauces des quêtes d'ordre ésotériques mais qui ici n'ont rien à faire.



Une chouette lecture divertissante et instructive en même temps. La suite m'attend sur ma table de chevet. Le troisième tome est d'ailleurs paru chez Acte Sud tout récemment. A suivre donc. Le seul risque, avec ce type de série, c'est que les récits deviennent redondants à force de tomes. J'espère que Luis Montero Manglano saura conclure avant le volume de trop.
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Corps royal des Quêteurs, tome 2 : L'oasis éter..

L'Oasis éternelle, La Chaîne du Prophète si l'on traduit le titre original, est la seconde quête du Corps National des Quêteurs, cet ordre secret créé au XIXème siècle pour récupérer les objets artistiques et historiques dérobés à l'Espagne au cours des diverses guerres et occupations.



On avait laissé Tirso et ses collègues dans une situation critique du point de vue de l'organisation du Corps. Le second volume reprend le fil peu de temps après le premier dénouement.

C'est vers l'Afrique, plus particulièrement le Mali, que Luis Montero Manglano nous entraîne cette fois-ci. L'occasion pour moi d'apprendre une foule de choses sur ce pays et son Histoire mouvementée au gré des siècles, des empires tribaux jusqu'à la fin de la colonisation française. C'est fascinant comme l'auteur, qui doit être un enseignant captivant, sait apporter des quantités de connaissances sans devenir pesant ou trop encyclopédique. Le tout se déroule au fil du texte, qu'il imprègne comme autant de clés de compréhension. Bien évidemment, de nombreux points sortent de son imagination.



J'ai été ravie de retrouver Tirso "Pharos", Labulle, Danny et l'inimitable Enigma. Le récit alterne aventures trépidantes, un peu à la sauce Indiana Jones parfois, et mises au point érudites. Ce séjour à travers le Mali met en exergue sa situation actuelle, aux prises avec des indépendantistes Touaregs affiliés avec des groupes djihadistes tels qu'AQMI ou Ansar Dine. On y rencontre d'ailleurs des membres français de l'opération Barkhane (ex Serval) qui montre combien l'état du pays est hélas préoccupant.



Je ne sais pas le nombre de tomes qu'a prévu Luis Montero Manglano pour son Corps National des Quêteurs, toujours est-il que je compte bien me plonger rapidement dans le troisième, tout frais sorti en juin de cette année et répondant à l'intrigant titre La Cité des Hommes Saints. Tout un programme en perspective, j'en suis certaine.
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Corps royal des Quêteurs, tome 1 : La table d..

Je suis de plus en plus difficile lorsqu'il s'agit de polar ésotériques, et souvent de plus en plus circonspecte. Il ne s'agit pas de convoquer les Templiers ni seulement d'évoquer des mystères plurimillénaires pour susciter mon intérêt : à force d'avoir tellement lu ce genre, il me faut aussi une érudition certaine (et pas seulement plaquée artificiellement sur l'intrigue), sans qu'elle soit pesante (du genre à donner envie de sauter des paragraphes), que le rythme soit vif et que les personnages, évidemment, soit au moins empathiques sinon crédibles.



Ce roman-là réunit des critères positifs : Tirso le héros, sorte d'universitaire raté qui végète dans l'ombre d'une mère reconnue comme célèbre archéologie et d'un père un peu mystérieux trop tôt disparu, est un bon personnage : un peu trop vif, pas toujours très fin mais intelligent et débrouillard, remplit le rôle à merveille !



L'histoire change un peu (et ironise, en clin d’œil, sur l’absence ces Templiers) et tient la route : une brigade semi-secrète de chercheurs de trésors qui veulent avant tout que l'héritage espagnol retrouve sa place dans les musées.



C'est vivant, enlevé, sans temps mort et les 528 pages défilent à toute vitesse ! Une sorte d'Indiana Jones érudit, mais pas trop, et qui, une fois n'est pas coutume se passe en Espagne et concerne la Table d'Emeraude (clic pour en savoir plus), sujet assez peu abordé dans la littérature ésotérique.



Seul bémol : l'utilisation du passé simple et les tournures de phrases en "on", un peu bizarres mais l'ensemble se tient, se lit avec plaisir !

Ça tombe bien, on dirait que c'est le début d'une série ;o)
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Corps royal des Quêteurs, tome 2 : L'oasis éter..

Tirso a bien du mal à trouver sa place dans le monde du travail. Il est employé, temporairement, comme guide dans un musée de Canterbury, mais sera renvoyé. Il rentre à Madrid et répond à une annonce singulière. Il va devoir passer des examens spéciaux qui l’amèneront à intégrer le fameux cercle du Corps Royal des Quêteurs, organisation secrète chargée de récupérer, de manière plus ou moins licite, dans les pays étrangers, les œuvres d’art dont l’Espagne, au gré des mouvements de l’histoire, a pu être spoliée.



Un moment sympathique de lecture, faite d’énigmes, de quêtes, de mystères, d’organisations secrètes, de courses poursuites après des œuvres d’art disparues ou volées en Espagne, de trahison. Les personnages sont attachants, atypiques.



Une quête bien menée et bien rythmée par Luis Montero Manglano, qui est professeur d'histoire de l'art et d'histoire médiévale, qui a tout pour plaire aux ados (et à moi).



Une trilogie addictive, ayant des similitudes avec « Indiana Jones », qui entraîne les lecteurs en Europe, mais également à Valcabado en Equateur.



Très bien pour l’été, pour les ados et les plus grands, férus d’aventures. Avis aux amateurs !

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Corps royal des Quêteurs, tome 3 : La Cité des ..

Tirso a bien du mal à trouver sa place dans le monde du travail. Il est employé, temporairement, comme guide dans un musée de Canterbury, mais sera renvoyé. Il rentre à Madrid et répond à une annonce singulière. Il va devoir passer des examens spéciaux qui l’amèneront à intégrer le fameux cercle du Corps Royal des Quêteurs, organisation secrète chargée de récupérer, de manière plus ou moins licite, dans les pays étrangers, les œuvres d’art dont l’Espagne, au gré des mouvements de l’histoire, a pu être spoliée.



Dans le 3ème volume, Tirso, plus seul que jamais, le Corps Royal des Quêteurs ayant subi bien des déboires, sera appelé à vivre de grandes aventures qui l’emmèneront au cœur de la forêt équatoriale.



Un moment sympathique de lecture, faite d’énigmes, de quêtes, de mystères, d’organisations secrètes, de courses poursuites après des œuvres d’art disparues ou volées en Espagne, de trahison. Les personnages sont attachants, atypiques.



Une quête bien menée et bien rythmée par Luis Montero Manglano, qui est professeur d'histoire de l'art et d'histoire médiévale, qui a tout pour plaire aux ados (et à moi).



Une trilogie addictive, ayant des similitudes avec « Indiana Jones », qui entraîne les lecteurs en Europe, mais également à Valcabado en Equateur.



Très bien pour l’été, pour les ados et les plus grands, férus d’aventures. Avis aux amateurs !

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Corps royal des Quêteurs, tome 1 : La table d..

La quatrième de couverture a réussi à m’attirer vers ce roman, moi qui ne suis pas coutumière des récits de ce genre, mais j’avais l’impression que celui-ci m’irait et mon intuition ne m’a pas trompée.

L’auteur, professeur d’histoire de l’art et d’histoire médiévale, s’est appuyé pour construire son récit sur la réalité que constitue la spoliation par les puissances étrangères du patrimoine espagnol et son idée de Corps national des quêteurs s’avère pour le moins séduisante. D’autant qu’il centre son récit sur un personnage qui n’a aucune peine à gagner la sympathie du lecteur. Tirso, étudiant qui s’attarde dans ses études (il n’a pas loin de trente ans) et prépare son doctorat sans conviction, est le fils d’une archéologue réputée qui ne s’est guère intéressée à sa progéniture et d’un père qui ne lui a rendu que de brèves visites. S’il ne s’est pas encore trouvé, professionnellement parlant, on voit qu’il ne manque ni d’énergie, ni de potentiel, en témoigne sa manière de prendre à bras le corps les problèmes qu’il doit résoudre… et quand je dis à bras le corps, ce n’est pas une métaphore ! Le récit de ses péripéties, à la première personne, est à son image, alerte et ne manquant pas d’humour, en particulier dans les commencements. On se laisse entraîner avec plaisir dans une intrigue pleine de rebondissements qui, en prenant ensuite le chemin de la quête d’un objet mythique doté de mystérieux pouvoirs , la fameuse table du roi Salomon, rappellera aux amateurs Indiana Jones (à une échelle plus modeste : faction ennemie représentée par un seul homme et on reste sur le territoire espagnol, mais on a quand même droit à une dernière partie spectaculaire).

Bon roman d’aventure parfait pour les vacances, « La Table du roi Salomon » est le premier tome d’une série, mais il peut se lire tel quel car il a une fin en bonne et due forme.
Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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Corps royal des Quêteurs, tome 3 : La Cité des ..

Pour ce troisième tome des aventures des chevaliers quêteurs, on retrouve les ingrédients qui font de ces livres de bons divertissements dosés savamment : humour (grâce en particulier aux personnages de Yokaï et d’Enigma), érudition (mésogothique, hérésie arienne des rois wisigoth, liste des automates antiques…), quête fantastique (Eldorado, arcane biblique magique), aventures rocambolesques (au fin fond de la jungle, dans des grottes millénaires, dans les tunnels abandonnés du métro londonien).



J’ai trouvé ce tome plus équilibré que le deuxième avec plus d’humour et un peu moins d’aventures complètement improbables (quoique…). C’est un beau final à la trilogie avec un héros qui a progressé émotionnellement, même si on est très loin du roman d’apprentissage, des méchants toujours très méchants (entre le terrible docteur Yoonah, la fascinante Lilith et le lâche Baliste) et des gentils naïfs et chanceux.



Seul petit bémol sur l’intrigue à proprement parler : la révélation du traître était complètement téléphonée, ce qui est dommage car les personnages sont bien les seuls surpris. Le premier chapitre du livre y est pour beaucoup et aurait gagné à se retrouver à la fin, en mode flashback explicatif.



Le roman se déroule en grande partie au Valcabado, pays imaginaire aux confins de la Colombie et du Brésil avec une civilisation disparue des Valcatèques. Étonnement, il n’y a toujours pas de considération de la part de l’auteur concernant les œuvres d’arts amérindiennes spoliées par l’Espagne. C’est moins dérangeant que pour le premier tome car on a bien compris que l’équipe des chevaliers quêteurs est clairement embarquée dans une quête ésotérique qui n’a plus rien à voir avec la spoliation des oeuvres d’art espagnoles, même si régulièrement les héros y font allusion dans un enthousiasme de mauvaise foi. Je trouve que ça manque quand même singulièrement pour une trilogie qui fait de la spoliation des œuvres d’arts espagnoles la base de son intrigue.



En résumé, un beau final pour les chevaliers quêteurs. J’aimerais qu’il y ait d’autres livres car l’imagination et l’érudition de l’auteur en font vraiment des moments de lecture très divertissants et en même temps, il faut savoir s’arrêter à temps et ne pas gâcher l’ensemble par le tome de trop.

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Corps royal des Quêteurs, tome 1 : La table d..

J'ai beaucoup aimé ce roman d’aventures à la “Indiana Jones” : on retrouve des artefacts bibliques, des énigmes à percer, des héros qui allient érudition et exploits physiques et des antagonistes machiavéliques. On est en plein dans un roman d’aventure ésotérique avec une grande érudition de l’auteur et une enquête d’archéologie et d’histoire de l’art fondée autour de la légende de la table de Salomon. L’intrigue est très bien menée avec des indices qui sont savamment distillés. Le style de l’auteur n’est pas très “littéraire” (on ne peut pas dire que l’écriture soit poétique) mais elle est efficace pour l’effet recherché ici.

Les héros appartiennent à un corps gouvernemental censé rapatrier les objets d’art spoliés en Espagne pendant le XVIIIème et le XIXème siècle. La réflexion autour de la spoliation est très intéressante mais ne concerne que les œuvres d’arts volées à l’Espagne et pas les œuvres d’art amérindiennes volées par les espagnols (ça viendra peut-être dans les tomes suivants).

Les différents personnages sont tous attachants, ayant chacun une personnalité marquée et originale, des qualités et des défauts. Il y a une bonne dose d’humour et d’auto-dérision qui rendent le récit très vivant. Les péripéties s’enchaînent à un bon rythme et on a du mal à lâcher le livre avant la fin. Celle-ci m’a d’ailleurs un peu laissé sur ma faim, ce qui est normal vu le leitmotiv du héros : “seul compte la quête”. Il y a en tout 3 tomes d’aventures de ce groupe un peu farfelu et j’ai déjà envie de lire la suite!

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Corps royal des Quêteurs, tome 3 : La Cité des ..

Jusqu'ici l'auteur avait fait preuve de plus d'originalité que dans ce dernier tome. Dans la cité des hommes saints, nous voici plongés dans une nouvelle qventure des quêteurs, au seont de la forêt amazonienne, à la recherche d'une civilisation disparue. cela vous rappelle quelque chose ? Normal, des tonnes de livres tournent autour de ce sujet avec plus ou moins de bonheur.

Cette queête est bien rythmée et nous permet de découvrir Lilith et ses secrets, Tirso et les siens... Quelques détails nuisent au romen. Les robots qui gardent la cité par exemple nous font virer irrémédiablement dans l'invraisemblable. Je me serais accordé du reste, mais là c'est un peu too much... Dommage, mais cela rest un bon moment de lecture.
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Corps royal des Quêteurs, tome 1 : La table d..

Montero Mangano Luis – "La table du roi Salomon : Corps royal des quêteurs, tome I" – Actes Sud / Babel, 2017 (ISBN 978-2-330-11998-0) – format poche, 602p.

– roman traduit de l'espagnol par Claude Bleton, titre original "La mesa del rey Salomon" (cop. 2015)



Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne s'agit pas ici d'un récit haletant et palpitant : bien au contraire, la narration est lente, longue à s'installer, l'intrigue vient de loin. Et la mention portée sur la page de titre précisant qu'il s'agit du premier tome d'une sage mettant en scène "le corps royal des quêteurs" nous prévient de la parution de volumes ultérieurs, c'est la mode des sagas à épisode qui sévit énormément dans la littérature jeunesse depuis le succès d'Harry Potter.

Soit, pourquoi pas, mais mieux vaut être prévenu(e) tout de même.



N'ayant aucune empathie pour ce genre de littérature, j'avais tout de même acquis ce roman d'une part parce qu'il nous vient d'Espagne, d'autre part parce qu'il traite d'histoire de l'art, et tout spécialement des spoliations plus ou moins déguisées infligées à ce pays depuis les guerres napoléoniennes.



Certes, ces thèmes sont traités, et même de façon plutôt complète – bon à savoir pour les lectrices et lecteurs qui ne supportent pas les romans à visée pédagogique "sçavante", mais vers son milieu, ce long récit (plus de six cents pages) bascule dans le genre de la quête fabuleuse, avec machineries subséquentes mises en place aux temps wisigothiques...



Personnellement, je n'adhère pas à ce genre littéraire, j'ai tout de même terminé la lecture mais en sautant rapidement certains paragraphes "à suspens", dont on connaît l'issue par avance...



Je me dispenserai de la lecture des volumes ultérieurs...



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Corps royal des Quêteurs, tome 1 : La table d..

Je n'avais pas prévu le virus. Mais j'ai la mentalité de l'écureuil. Et depuis trente mois, deux tomes des aventures de Tirso dormaient sur une étagère. Voyant dans quel état j'erre, je me suis décidé à décapsuler ce roman d'aventures. Nunc est bibendum. Et c'est assez grisant de se glisser dans la peau de Tirso. Quelques heures d'évasion de ce monde à l'agonie sont toujours bonnes à prendre, même si on ne va pas crier au génie. Une petite lueur, un phare tout au plus.

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Corps royal des Quêteurs, tome 1 : La table d..

Ce roman est le premier volume des aventures du Corps Royal des Quêteurs. L'histoire est racontée à la première personne par Tirso, étudiant en Histoire de l'art.



Le sujet de départ est la spoliation des oeuvres espagnoles au fil des invasions et occupations. Le groupe dans lequel évolue Tirso est chargé de les récupérer.



Tous les personnages sont intéressants. Ce livre est un excellent roman d'aventure qui se lit facilement et dont l'intrigue nous tient jusqu'à la dernière page. Je ne suis pas ennuyée une seconde à suivre la quête de ces protagonistes
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Corps royal des Quêteurs, tome 2 : L'oasis éter..

Ce roman est le 2ème tome des aventures de Tirso Alfaro et des chevaliers quêteurs. On y retrouve la même recette que dans le précédent tome: humour, situations cocasses, actions et érudition.



Le contexte est particulièrement intéressant et surprenant quand on pense lire un roman lié à l'art espagnol: l'auteur suit en effet le personnage de Yuder Pacha, vainqueur de l'empire Songhaï au XVIe siècle et d'origine espagnole pour envoyer ses quêteurs au Mali sur la trace d'un trésor gardé depuis des temps immémoriaux par les empereurs maliens et lié à Moïse.



La photo du Mali, alors en pleine opération Barkhane est très intéressante avec les différentes ethnies qui sont liées aux différents empires qui se sont succédé depuis l'Antiquité. L'auteur sait habilement mêler histoire et légendes pour nous concocter une intrigue dont on a envie de connaître les tenants et aboutissants. J'ai adoré toute cette partie sur le Mali, où on a du mal à démêler le vrai du faux et on souhaiterait que tout soit vrai. J'aurais voulu qu'elle soit encore plus développée. On découvre aussi les dogons, ethnie mystérieuse et animiste qui vit dans les falaises de Biangara.



Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait moins d'humour que dans le premier tome et un peu plus d'actions à la Indiana Jones (accident de voiture puis mutinerie pirate puis vol d'un avion, accident d'avion et des ennemis qui arrivent toujours à suivre). J'ai moins aimé cet équilibre et j'espère qu'il sera un peu rétabli dans le 3ème tome que je lirai sans aucun doute.



On ne s'ennuie cependant pas une seconde. Les astuces des énigmes sont moins poussées que pour le premier tome mais on rencontre d'anciens quêteurs, ce que j'ai bien apprécié et on en découvre de futurs. La fin du roman prépare clairement le 3ème tome.

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Corps royal des Quêteurs, tome 2 : L'oasis éter..

Suite de l'histoire de l'ordre des quêteurs. Ces derniers se lancent sur les graces de Moïse enfin pas celles que l'on connaît au travers de la Bible puisque l'intrigue se déroule pour l'essentiel au Mali. On a l'impression dans ce livre de perdre les quêteurs les uns après les autres et il faut vraiment être des surhommes pour résister aux épreuves rencontrées. Cela entache un peu la vraisemblance du roman.

L'histoire n'est pas mal menée mais elle est moins passionnante que celle du premier tome.
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Corps royal des Quêteurs, tome 1 : La table d..

Excellent thriller ésotérique très bien construit avec ce qu'il faut de suspense et d'aventure. On se croirait par moment dans un Indiana Jones. On passe un très agréable moment de lecture à la recherche de ces trésors arabo-andalous, voire wisigoths. Cette nouvelle série est en tout cas porteuse d'un vrai talent de plume. Moi j'en redemande et dès la sortie du second tome en livre de poche, je me lance à nouveau dans l'aventure.
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Corps royal des Quêteurs, tome 1 : La table d..

La table du roi Salomon est un page-turner plein de charme. L'auteur prend le temps de nous faire apprécier son héros et ça fait du bien! Pas de grand érudit universitaire insipide ni de casse-cou macho à la Indiana Jones ici, simplement un jeune homme qui doute et qui cherche sa voie. Néanmoins, l'action, le mystère et les découvertes historiques sont au rendez-vous. On suit avec intérêt les aventures de Tirso, ce personnage attachant qui ne manque pas de détermination malgré sa maladresse. A LIRE

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Corps royal des Quêteurs, tome 2 : L'oasis éter..

J'aime beaucoup les romans d'aventure, mais celui-ci ne me laissera pas un souvenir impérissable. L'histoire est intéressante, avec des rappels historiques et une quête à la Indiana Jones qui aurait pu être palpitante. Hélas, c'est dans le style littéraire de l'auteur (ou du traducteur ?) que le bât blesse, on est plus proche du club des quinze que de la grande épopée lyrique. Déçue, donc, mais ce n'est que mon avis...
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Corps royal des Quêteurs, tome 3 : La Cité des ..

Enorme coup de coeur pour la trilogie qui s'achève avec "La Cité des hommes saints" !



Dans ce dernier opus, l'on retrouve Tirso Alfaro, alias Pharos, devenu agent d'Interpol aux côtés de Julianne Lacombe qui était autrefois à ses trousses. Mais très vite rattrapé par ses vieux démons, l'ancien quêteur se trouve mêlé au vol d'un manuscrit ancien et apparemment indéchiffrable qui va le mener de Londres à Madrid jusqu'à la jungle du Valcabado à la recherche d'une cité antique perdue. Au fil des découvertes, le Corps des quêteurs va se reconstituer autour d'une ultime mission pour retrouver le Nom des Noms, la fameuse table du roi Salomon. "Et ainsi le cercle se referme", comme dirait Enigma.



D'énigme en énigme, Luis Montero Manglano nous emmène une nouvelle fois dans une aventure digne des films d'actions à la Da Vinci Code ou encore Indiana Jones à qui Tirso emprunte sa phobie des serpents, rappelant même La Casa de Papel pour l'équipe de voleurs affublés chacun d'un pseudonyme.



Alors bien sûr, certains dénouements sont particulièrement attendus et la traduction mériterait parfois d'être affinée. Mais c'est une trilogie qui prend le lecteur au jeu rapidement et devient addictive tout en restant particulièrement recherchée sur le plan historique et artistique. Le diable est dans les détails de l'intrigue autant que dans les couvertures de ces trois tomes qui sont tout simplement magnifiques, faisant de l'objet-livre un élément en lui-même de l'atmosphère mi-ésotérique mi-aventureuse de ces romans. Une fois qu'on l'a finit, on a envie de tout relire pour mieux s'imprégner et comprendre toutes les subtilités disséminées dans les trois romans. Un vrai régal !
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Corps royal des Quêteurs, tome 1 : La table d..

Si l'argument était plus que prometteur dans le premier volume de cette trilogie du "Corps Royal des Quêteurs", je me suis malgré tout un peu lassé au cours du récit.



Basé sur des fait avérés, s'il se peut après plusieurs siècles et de nombreuses récupérations politico-religieuses, la trilogie brode sur l'aspect ésotérique avec plus ou moins de bonheur.

J'ai aimé les personnages, le contexte, les digressions historiques, certes trop rares, mais lu un peu rapidement les passages tendus où les Quêteurs affrontent le danger. Un lecteur de "thriller" appréciera surement, mais je l'ai trouvé peu crédibles. Que dire de ces machines complexes qui fonctionnent encore à merveille après un millénaire, alors qu'il est si difficile de faire redémarrer la moto-faucheuse après un seul hiver ?

Je n'ai apprécié que modérément les énigmes et suspens qui m'ont semblé, soit cousus de fils blancs, soit franchement impossibles.



Bref, j'ai apprécié ce premier volume comme une lecture divertissante, ce qu'elle est, je pense.
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