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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Les cheveux en bataille, elle portait de long vêtements maculés de tâches bizarres. Davantage préoccupée par ses préparations et par ses potions, que parce que les gens pensaient d'elle, elle avait toujours eu cette apparence si négligée. Son visage semblait appartenir à la nuit.
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La danse d'Idunn

Le monde des Elfes dormait d'un sommeil paisible. IL le fallait, pour préserver le secret e ce qui allait se passer. Seul un de ses habitants était en éveil. Il marchait d'un pas décidé, mais sans faire le moindre bruit. Il semblait glisser sur la prairie comme sur la peau d'un serpent. Autour de lui, les herbes se balançaient doucement dans l'air chaud de la nuit. Douces et molletonneuses, elles ressemblaient au pelage soyeux d'un gigantesque animal ; avec leurs reflets verts émeraude, on les aurait prises pour des vagues. Un faible murmure, provoqué par la brise, s'échappait des pâturages situé en haut de la colline, couvertes de saules et de bouleaux. Dans le ciel, la lune et les étoiles projetaient sur les terres d'Alfheim, le pays des elfes, une belle et discrète lumière.
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Dissimulé derrière un rocher, protégé par les bruyères, le dieu vane vit se déployer sous ses yeux un champ de pommiers qui ne semblait qui ne semblait pas avoir été planté, mais plutôt organisé comme la nature l'avait souhaité, sans ordre apparent. Ces arbres étaient magnifiques, robustes, au feuillage fourni. Leurs branches portaient de grosses pommes juteuses. Leur peau, d'un rouge intense, brillait d'une façon si appétissante qu'elles semblaient être là par volonté divine. Assise sur les racines de l'un des arbres-celui qui paraissait le plus ancien et le plus solide, peut-être le premier d'entre tous-, se trouvait la jeune Idunn.
Elle chantait. La mélodie jaillissait de ses lèvres, tel un ruisseau 'une montagne enneigée. Son chant vivifiait et enivrait les sens de Frey. La jeune fie scandait chaque strophe de sa chanson d'un doux mouvement de la tête et des mains. Puis elle se leva et se mit à danser, légère comme un chaton. Frey ne pouvait quitter des yeux un seul instant ce qu'il était en train de voir.
Dans l'un des mouvements de ses mouvements exaltés, la jeune fille dut s'approcher trop près de l'endroit où se dissimulait le dieu et, comme sortant d'un état de transe, elle l'aperçut entre les feuillages.
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Frey se sentit frissonner. Autour de lui, tout était banc comme neige. Il savait bien que Lyfjaberg, la montagne de la guérison, n'était pas ainsi d'habitude. Elle était enveloppée d'un nuage épais qui, sur ce sentier escarpé, rendait l'ascension plus difficile encore. La végétation, ainsi que la roche, étaient plongées dans une lourde humidité, qui n'avait rien à voir avec la douce rosée matinale des prairies d'Alfheim. Frey avait l'impression que ces os se glaçait. Cette brume dense et inquiétante, qui masquait absolument, tout arbres buissons et pierres, semblait plus fantasmagorique que naturelle. Elle était en effet causée par les évènements extraordinaires qui se passaient à Asgard en ce moment.
Frey s'était rendu dans la belle demeure de a déesse Eir, mais ces servantes lui avaient indiqué le chemin de la grotte, où elle avait l'habitude de préparer ses potions les plus dangereuses et à se livrer aux sortilèges les plus risqués. C'est là qu'elle s'était retiré afin de tenter de découvrir le mal dont souffrait Odin et de trouver les traitements adéquats. Elle avait brulé les cheveux du premier des dieux, mis à bouillir des petits morceaux de sa peau et, avec son sang, procédé à toutes sortes de mélanges. Ses tentatives avaient déchaîné de façon assez mystérieuse, des tempêtes autour de la montagne, des gelées subites, des brouillards inhabituels, toute une série d'accidents naturels inappropriés. Tels étaient les pouvoirs contenus dans les moindres fibres du corps du premier des dieux, suprême sorcier et puissance omnisciente de la création.
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Le cheval Blodughofi |note 2 : Blodughofi ("sabot qui saigne" en vieux norois) était le cheval de Frey, dieu de la fécondité. Capable de galoper au milieu des flammes, il fut offert par le dieu à son fidèle serviteur Skimir. Son nom provient de la couleur rougeâtre de ses sabots.] n'acceptait d'être monté que par deux cavaliers. Le premier était Frey. Njôrd, son père, le lui avait offert lorsqu'il n'était qu'un poulain sauvage et apeuré. Frey sut maîtriser sa fougue et canaliser sa force débridée, les convertissant en vue d'une ardeur et une puissance à toute épreuve. Quand à la peur ressentie par l'animal, le dieu fit d'une faiblesse une force : le cheval devint fameux pour sa méconnaissance du danger et son courage face à l'ennemi, au point de recevoir le surnom de "sabot sanglant". Le temps, où il était un poulain craintif était bien loin désormais. Blodughofi devint une splendide monstre que peu de ses congénères pouvaient battre en vitesse. Il n'avait pas peur de l'obscurité et, s'il fallait franchir une barrière de flammes, il affrontait le péril sans hésiter. Peu nombreux étaient les dangers qui le faisaient reculer. Lorsque Frey quitta Asgard, le père souhaita que l'animal restât avec son fils afin de veiller sur lui comme il l'aurait fait lui-même.
L'autre cavalier pouvant se vanter de monter Blodughofi était Skimir, serviteur et fidèle ami du dieu. Déjà, à Vanaheim, il était chargé de lui apporter s nourriture et de le brosser ; le cheval e remercia en l'autorisant à e chevaucher. C'était le plus beau cadeau que Skimir ait jamais reçu et le plus précieux qu'un cheval pouvait faire. Le serviteur avait accompagné Njord et Frey lorsqu'ils avaient quitté le monde des Vannes pour se rendre à Asgard.
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La déesse scruta l'obscurité. Au loin, on devinait la silhouette des pommiers. Son coeur accéléra lorsqu'elle vit, sous un arbre la figure de son elfe bien-aimé. Il était à nouveau là, cet être beau et noble. Lorsque Odin l'avait envoyée, avec ses sœurs guerrières, défendre le pays d'Alfeim, il s'était battu à côté d'elle. Blessés tous les deux au cours du combat, ils s'étaient secourus l'un l'autre. Puis, pendant la période de reconstruction, au cours de laquelle elle et les autres valkyries étaient demeurées sur place pour garantir la paix, arriva ce qu'Odin n'avait sûrement pas prévu : ils tombèrent passionnément amoureux.
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