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Citations de M.C. Beaton (1508)


Quel était l'intérêt d'une énigme policière imaginaire, quand il y en avait une bien réelle dans son village?
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Les frites étaient bonnes. La vie offrait de petits plaisirs, en fin de compte.
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Un lieu charmant n'attirait pas nécessairement des gens charmants.
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Bouge ton petit cul maigrichon de ta chaise et va dire à ton escroc de patron de me recevoir.
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Elle se sentit revivre. Après Londres, où elle ne connaissait même pas ses voisins, toutes ces démonstrations d'amabilité apportaient un changement rafraîchissant.
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Toni est un atout incroyable, mais à côté d’elle, j’ai l’impression d’être une mémé gâteuse.
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Il y a un champ dont on ne se sert jamais de l’autre côté des deux hectares et demi de terres agricoles, et sur lequel se trouvent des maisons en ruine. Elles étaient une dizaine au XIXe siècle. Le manoir appartenait à un certain Jeremy Twistle. Il a expulsé les locataires parce qu’il voulait mettre plus de terres en culture. Mais il est mort avant d’avoir pu mettre ce projet à exécution, et les maisons sont tombées en ruine. Mrs Tamworthy a fait valoir que comme ces terres n’avaient jamais été utilisées pour l’agriculture, elle avait le droit de construire dessus, et elle a obtenu un permis. Nous, on ne voulait pas en entendre parler.
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Les gens nous regarderont en disant : “Ce sont ceux qui ont assassiné leur mère.” Admettons qu’on essaie de vendre. Les acheteurs potentiels essaieront de faire baisser le prix à cause de la honte attachée à notre nom."
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Les autres disent de laisser tomber. Ils ne pensent qu’à une chose : l’argent. Mais moi, je ne peux pas continuer à me poser des questions indéfiniment. Ce dont ils ne se rendent pas compte, c’est que les soupçons pèseront sur eux tant que le mystère ne sera pas éclairci. Moi, j’ai une fortune personnelle.
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L’amour se présente en général sous le masque du désir ou devient un loisir sans affect, à l’image du Meilleur des mondes, de Huxley.
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La fille divorcée, Fran, était aussi maigre que sa sœur était ronde, avec des cheveux blancs permanentés, des traits vagues comme si quelqu’un avait pris une éponge pour essayer de les effacer ; elle portait une jupe de tweed informe et une chemisette en maille de coton Aertex. Je n’ai pas vu de chemisette comme ça depuis des années, se dit Agatha.
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Elle commença à lire en se faisant la réflexion qu’heureusement, la vieille dame avait encore une bonne ouïe. Cela lui évitait de devoir hurler. Elle n’avait jamais été une lectrice assidue, mais se prit si bien à l’histoire qu’elle ne remarqua qu’au bout d’une heure que Mrs Wilson s’était endormie.
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Un gros costaud était en train de déboutonner le corsage d’une grande femme blonde qui dégrafait la ceinture de son pantalon à lui. « Allez, dépêche-toi », dit-il. Et ils se laissèrent tomber sur le sol.
Il ne tarda pas à pousser des grognements qui couvrirent le cliquetis pressé de l’obturateur de l’appareil. Toni sortit le magnétophone et enregistra les flots d’obscénités qui sortaient de leur bouche.
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Le dimanche était un jour qu’Agatha trouvait fastidieux au possible. Elle faillit à plusieurs reprises aller au bureau pour fuir un Roy extatique, qui avait acheté dix exemplaires du Clairon et qui lisait et relisait à voix haute des passages de l’article accablant sur Vert Désir.
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Elle avait de petits yeux noirs, de ceux qui cachent facilement les sentiments. Elle était toute petite, toute ronde et sa taille n’était plus qu’un vague souvenir. Ses pieds, chaussés de pantoufles grises, ne touchaient plus le sol quand elle était assise.
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« La seule chose qui me redonne le moral, c’est l’idée de tous ces kilos que je dois être en train de perdre. »
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Mrs Tamworthy serait une élégante aristocrate aux cheveux argentés. Elle aurait un fils pompeux et rondouillard, marié à une peste, et une fille célibataire et bourrue, style cheval et chasse à courre. Elle serait grand-mère de deux charmantes jeunes filles, la première ravissante et éthérée, fiancée à un acteur, et la seconde, une fille directe, les pieds sur terre, secrètement amoureuse de l’acteur et…
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Les hommes ! se disait-elle. Typique : les femmes ont des rhumes, les hommes, eux, ont la grippe.
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« J’ai apporté mes diplômes. J’ai une bonne éducation. Je suis une bosseuse et j’ai le contact facile, ce qui, je crois, est un facteur important pour récolter des informations. »
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À croire que les filles les plus sottes de Mircester s’imaginaient détectives. Certaines étaient venues habillées en cuir noir avecdes bottes à talons aiguilles, pensant qu’un style à la « Drôles de Dames » était de rigueur. Malheureusement, à l’exception d’une anorexique, les autres étaient trop grosses au goût d’Agatha, avec de volumineuses poitrines et des fesses à l’avenant. Le poids n’aurait toutefois pas eu d’importance si la plus petite étincelle d’intelligence s’était manifestée chez l’une d’entre elles.
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