Nationalité : France
Né(e) à : Issy-L'évèque , le
21/01/1746
Mort(e) à : Paris , le
31/12/1830
Biographie :
Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, par son mariage comtesse de Genlis, marquise de Sillery, est une femme de lettres française.
Élevée au château de Saint-Aubin, sous l'aile de sa mère, avec une gouvernante bonne musicienne, elle commença par lire Clélie et des pièces de théâtre. Venue à Paris pour s'y fixer, vers l'âge de douze ou treize ans (1758), à la suite d'un revers de fortune, elle y débuta sur le pied d'un petit prodige et d'une rare virtuose : musette, clavecin, viole, mandoline, guitare, elle jouait de tout à merveille, mais la harpe était de préférence son instrument. Par l’entremise de sa tante, la marquise de Montesson, Félicité de Genlis rencontra Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis, filleul et héritier d’un ancien ministre d’État, Louis Philogène Brûlart de Sillery. Les jeunes gens se marièrent en 1763. Madame de Montesson la fit admettre au début de 1772 comme dame pour accompagner la duchesse de Chartres, belle-fille du duc d’Orléans, tandis que le comte de Genlis était nommé capitaine des gardes du duc de Chartres, futur Philippe Égalité. La comtesse de Genlis se chargea également de l'éducation des enfants d'Orléans. Le duc de Chartres la nomma "gouverneur" de ses enfants, au nombre desquels le futur Louis-Philippe, roi des Français, qui lui voua toute sa vie une adoration. Félicité de Genlis se fit connaître par ses principes sur l’éducation des jeunes gens et par de nombreux ouvrages littéraires. Elle rencontra Rousseau et Voltaire et fut l'amie de Charles-Pierre Claret de Fleurieu, de Bernardin de Saint-Pierre, de Talleyrand, de Juliette Récamier, et composa une œuvre riche de quelque cent quarante volumes. De 1789 à 1791, elle tient un salon, que fréquente le duc d’Orléans, où se retrouvent Talleyrand, David et de jeunes députés de la Constituante comme Lameth, Barère et Barnave. Madame de Genlis s'enfuit en Angleterre pendant la Terreur. Son mari ainsi que Philippe Égalité furent guillotinés. En 1801, Bonaparte l’autorisa à rentrer en France, l’utilisa comme espionne, et la pensionna. Félicité de Genlis vécut juste assez longtemps pour voir celui qu’elle avait élevé devenir roi des Français. Elle laissait non seulement des mémoires appelés à devenir célèbres mais aussi de nombreux ouvrages édifiants à l’usage de la jeunesse.
+ Voir plusSource : wikipedia
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