Magazine Hara-Kiri

Vous connaissez tous mon humour à la con, le genre d'humour à la con un peu tiré sur le minou, le mal baisé, et le fils de pute, le genre d'humour qui ne ferait pas sourire maman, ah ça non, c'était plus le style de mon père si toutefois il ne s'était pas bituré le cerveau jusqu'à plus de neurones, comme celui d'un enfant de huit ans qui te capricerait quelques bonbons sucrés à la boulangerie du coin…



Donc hier, j'ai fait le tour du programme télé, et qu'est ce que je vois ? « Ted 2 », faut avouer que le un m'avait bien fait marrer, le genre de film de chevet le bang à l'air pour enfant de trente ans, l'histoire à la bonne nuit les petits version sa mère la pute, avec un nounours tout choupinou qui fume de la Weed avec son meilleur pote, et des putains de gros mots qui te ferait passer le mot « enculé » pour une douceur popperisé que tu reniflerais pour faire passer le chemin de la discorde pour une ligne de TGV…



Oh le trip de fou ce film, je vous raconte la scène : accident de bagnole en pleine pampa, la voiture perchée dans une grange, un champs de canabis découvert sur la musique de Jurassic Park, un bang en forme de bite, une guitare, une Bonnasse qui chante comme blanche neige, des animaux partout la forêt, avec un putain de homard, des guest star à te fendre le sourire en fou rire, le kif en HD sur écran plat made in enfants qui bossent tard pour crever tôt…



Ah ça fait du bien de se marrer comme ça, t'as envie de lui faire des câlins à TED, d'avoir le même à la maison, tu lui ferais garder la petite, il lui apprendrait plein de conneries à fumer, plein de gros mots à se bidonner, franchement, juste entre nous, une gosse de deux piges et demi qui vous sort la politesse d'une priorité mal négociée :



« putain de sa race », et qui se marre de te voir te marrer…



Allez reconnaissez que ça sent bon le fou rire ces conneries, elle n'aura pas souvenirs de tout ça, après je sévirais de deux trois bisous dans la gueule mais là franchement si on fait abstraction des services sociaux à l'enfance et de leur politique de bonne éducation, dictée par la bien pensante dont je n'ai rien à branler, ça le fait grave…



Petit on me répétait tout le temps, tu pourras parler quand tu auras fait ta première communion, pour l'instant tu fermes ta gueule et tu fous tes mains sur la table, putain mais je la fais quand cette première communion hein les connards ? du coup une fois que je fus premier communié quelques années plus tard, avec le droit de bouffer le truc infâme que le cureton t'enfonce dans la bouche en marmonnant : « le corps du Christ », que ça se trouve le gars il ne s'est pas lavé les mains depuis sa branlette du matin sur la photo d'un gosse un tout nu…



Rhôooooo, avec tous les scandales qui secouent le cursus à puceau pro, faudrait vous foutre la bien pensante dans le trou de la discorde, et ça ne glisse pas, popperisez-vous la tronche parce que j'en ai rien à branler…



Du coup je l'ai avalé le corps du crucifié, bah croyez le ou non, j'ai été puni pour mes pêchés parce que j'ai tout gerbé une fois rentré à la maison, dégouté d'avoir l'estomac non réceptif, faut dire à qu'à cette époque le Jésus, j'y croyais dur comme ma …. (Je vous laisse deviner), allez mère Thérésa, je te vois te signer la boite à vieille fille, je t'enfile un indice de taille presque moyenne, ça commence par un B et ça finit souvent quand tu gueules, enfin si ta la dextérité d'une langue bien placée et un doigté agile… on parlera de ma bite plus tard…



Sans déconner, l'oncle à ma soeur voulait devenir moine, il a pris l'option pédé, abandonnant ses études pour se réorienter sur les derrières à l'entre jambes occupée, vivre avec des hommes ça vous change les priorités…



Mais je m'égare sur les chemins de traverses à la religion mal élevée, à la vulgarité bandante, tout ça pour un film à la con…

Alors l'humour ça sent bon l'enculé, la mal pensante, la provoc popperisé coincée dans une éducation à missionnaire…



Et si vous n'êtes pas contents : bah allez vous faire enculer…



A plus les copains

Souvent censuré à l'époque, Hara-Kiri passerai sa vie au tribunal aujourd'hui. Il semble que la troisième degré ai disparu et ai laissé la place à un retour en force de la pudibonderie, l'intolérance totale, celle qui ne supporte absolument pas qu'on pense différemment et préfère le prétoire à la discussion.

Alors "Françaises, Français, exigez camenrouge...car les vrais hommes se rasent au chalumeau...".

A lire sans à priori. le rire n'est pas remboursé par la CPAM, on se demande pourquoi.