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Citation de litolff


Je voulais le voir gagner les fourrés, se lancer au galop sur ses petites pattes grêles et se fondre dans l'obscurité.
Il se mit à pleuvoir, des gouttes paresseuses s'écrasèrent sur mes cheveux. Le faon, inquiet, tirait sur la corde etj'avais du mal à le tenir. Il connaissait l'autre côté de la maison, le chemin de la ville, mais ce côté-ci lui était étranger, comme je lui étais étrangère, au fond. La corde me sciait le poignet, il continuait de tirer - je faisais appel à toutes mes forces pour le retenir -, si bien que ce n'était plus moi qui le conduisais, mais lui qui m'entraînait. Nous nous engagions dans le passage des Violettes, là où la route tourne en direction de la forêt, quand un train de marchandises quitta la gare. Le faon arracha sa longe et se rua vers les rails.
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