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Critiques de Maia Kobabe (41)
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Genre : Queer

Une bien chouette BD écrite par Maïa Kobabe, auteurice non binaire.

Ille parle de son histoire, de ses craintes, ses appréhensions au sujet du genre dans sa vie sociale, privée. Son rapport à son corps, au regard qu'iel porte sur iel-même.

Courageux et sensible.
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Genre : Queer

Maia Kobabe livre ici un questionnement sur son identité de genre. En effet, l’auteurice s’identifie comme non binaire, c’est-à-dire qu’ille ne se reconnaît pas dans les genres masculin et féminin. Ille nous raconte le chemin parcouru pour parvenir à mettre un mot dessus. La BD aborde donc la question du genre, mais aussi celle des relations amoureuses et sexuelles. Maia Kobabe nous parle sans tabou de ses fantasmes, des hésitations quant aux pronoms qu’ille souhaite utiliser, de la réception de son entourage… J’ai adoré le style de ses illustrations et la typo utilisée, qui rendent la lecture très agréable ! C’est la première BD que je lis sur la non-binarité et elle m’a beaucoup intéressée. Un récit autobiographique sans complexe qui parle d’identité avec justesse.
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Genre : Queer

Remercions les éditions Casterman qui nous donnent accès à ce roman graphique, qui a tristement fait l'actualité aux Etats-Unis en 2021 au titre du livre le plus controversé, dans un contexte de censure de plus en plus présente dans les bibliothèques publiques des états conservateurs, notamment sur tous les livres qui abordent de près ou de loin les thématiques LGBT. L'auteure, assignée fille à la naissance, ne se sent en fait ni fille, ni garçon. Ce qu'iel revendique, ce n'est pas un changement de genre, mais simplement qu'on lui permette, au contraire, d'être le moins genré possible, cette ambiguïté, cette alternance lui convenant parfaitement. Malgré quelques digressions qui m'ont moins convaincu, et quelques maladresses à mon goût, ce récit présente l'avantage d'inviter à la discussion sur une situation, la non-binarité, qu'on ne croise pas si souvent (n'en déplaise à ceux et celles qui veulent nous faire croire que c'est devenu un phénomène de mode), et mérite largement d'être lu, ne serait-ce que pour s'opposer à titre symbolique à toute forme de censure.
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Genre : Queer

Je souhaitais remercier les éditions Casterman pour l’envoi de ce livre.

D’ailleurs, je serais certainement passé à côté de ce livre (en VF comme en VO d’ailleurs) s’ils ne m’avaient pas proposé de le lire !



C’est toujours délicat de chroniquer un livre quand il s’agit d’une autobiographie. Après tout, il ne s’agit pas d’une œuvre de fiction, mais bien de la vie de quelqu’un, l’auteurice de ce livre qui plus est. Difficile de dire je n’ai pas aimé telle et telle chose sur le personnage principal. En effet, qui suis-je pour juger une personne que je ne connais pas au-delà de ce que je découvre dans un livre ?



Je ne suis évidemment pas là pour vous dire que je n’ai pas aimé cette lecture, au contraire. J’ai trouvé ce livre hyper intéressant et dans lequel je me suis retrouvé sur plusieurs points.



Au cours de ce livre, Maia Kobabe nous présente comment ille en est venu à s’identifier comme non-binaire et asexuel·le. C’est un récit qui se passe sur plusieurs années, au cours desquelles l’auteurice se pose bien des questions quant à son identité de genre et son orientation sexuelle. J’ai aimé le chemin qu’ille prend pour nous expliquer son parcours.



J’ai aussi aimé le fait qu’on ait un petit texte de la traductrice juste avant de commencer notre lecture du livre. Dedans, elle nous explique ses choix de traductions, notamment en ce qui concerne les pronoms de l’auteurice. En effet, ille utilise les neo-pronoms e/em/eir. En accord avec Maia, Anne-Charlotte Husson (la traductrice) a donc traduit ces pronoms par ille (qui se prononce comme la fin de « grille »). J’ai vraiment aimé qu’on nous explique donc ce choix.



Le seul problème que j’ai rencontré au cours de ma lecture était avec les dessins. Le style de l’auteurice ne m’a malheureusement pas plu plus que ça…



Genre Queer est une lecture informative, on est à la limite entre guide et autobiographie, et ça fait du bien. Après, je ne vous cache pas que j’attends le jour où je verrais une personne non-binaire plutôt féminine (ou masculine d’ailleurs) dans une œuvre littéraire (de non-fiction comme de fiction d’ailleurs).

C’est une lecture hyper intéressante, que vous soyez concerné ou non, et je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce livre !
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Genre : Queer

Comment ne pas être attiré par un tel roman graphique et surtout par son thème ? Il ne m’a pas fallu plus que la couverture et le titre pour avoir envie de lire cet ouvrage. D’autant plus qu’on nous dit que c’est une autobiographique non binaire. Finalement, je suis ravie, car cette histoire est un coup de cœur.



Déjà, je tenais à saluer le style de ce roman graphique qui est très moderne. La façon dont l’objet est créé a vraiment beaucoup d’importance à la lecture. On y retrouve des planches de BD classiques, mais également des pages très différentes et c’est très immersif et agréable. Les illustrations sont vraiment à l’image de l’histoire et nous permettent de nous sentir encore plus proche de Maia.



Dans ce roman, nous allons donc faire la connaissance de Maia et le fait que ce soit autobiographique nous fait encore plus réfléchir sur notre protagoniste qui est très attachante. Nous allons vivre ses différentes émotions en même temps qu’elle et, une fois plongés dans l’histoire, il nous sera très difficile de lâcher le livre tant le sujet est abordé avec justesse et talent.



J’ai adoré suivre sur le parcours Queer de Mia et ses différents coming out. Je tire mon chapeau à l’autrice pour avoir écrit ce roman qui pourra aider beaucoup de jeunes à oser s’affirmer à leur tour car, hélas, de nos jours, le monde est encore beaucoup trop fermé. Certains penseront que ces jeunes qui se cherchent font partie d’une minorité. Eh bien, détrompez vous, l’autrice nous fait comprendre que ce phénomène est bien plus répandu qu’on ne le croit et que c’est très important d’être à l’écoute des jeunes tout en restant ouvert d’esprit.



Bref, ce roman pourra convenir à un jeune qui est en quête d’identité ou encore à ses parents ou à ses amis qui pourront s’ouvrir et l’aider. Des autobiographies comme ça, on en redemande pour aider les jeunes à trouver leur place.
Lien : https://geek-o-polis.com/202..
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Genre : Queer

Ce livre est en train de devenir le mouton noir de tous les fondamentalistes du système scolaire et des institutions éducatives des USA. Certains parents d'élèves des associations de parents d'élèves, soutenus par certains enseignants, parfois la direction de l'école et d'autres inspecteurs éducatifs, et bien sûr les politiciens locaux, en particulier les républicains locaux, qu'ils soient du côté de Trump ou non, demandent juste, en fait, exigent sinon ordonnent, que ce livre soit retiré de toutes les bibliothèques scolaires. C'est de la censure. Tout le monde le sait et cette censure est la pire possible puisqu'elle se fait via et grâce aux structures démocratiques qui sont censées réguler l'éducation dans le pays et la maintenir sur des rails raisonnables excluant tout fondamentalisme religieux, moral, éthique ou politique. Mais il s'agit d'une maladie typique - hélas contagieuse - de l'Amérique du Nord, les Canadiens ayant censuré certains livres de Tintin de Hergé qu'ils jugeaient racistes ou ségrégationnistes à l'égard des Africains ou de ce qu'ils appellent les Premières Nations. Il est difficile au Canada de dire quoi que ce soit sur les Amérindiens si l'on n'est pas membre de ces Premières Nations, de la même manière, bien qu'avec un argument différent, il devient de plus en plus difficile de dire quoi que ce soit sur un écrivain ou un artiste noir si l'on n'est pas soi-même noir, avec la censure polémique des traducteurs en Europe concernant le poème inaugural d'Amanda Gorman dont l'agent ou le représentant demande, en fait exige purement et simplement que les traducteurs soient noirs comme Amanda Gorman et puisque deux traducteurs ont été refusés dans deux pays différents en Europe malgré leurs profils extrêmement bons dans le domaine de la traduction poétique, nous ne pouvons pas dire que c'est un accident.



Je suis clair sur ces faits. Nous sommes confrontés à un fondamentalisme racial, et culturel, sinon social, ou même sexuel au nom de drapeaux religieux ou idéologiques qui sont en piteux état dans le monde d'aujourd'hui, mais ils brandissent l'argument démocratique et ceux qui ont les bouches les plus grandes et les plus bruyantes sinon braillantes ont toujours le dernier mot, jusqu'à ce que cette attitude absurde produise des catastrophes comme les récentes tornades ou ouragans causés par une architecture légère avec des maisons à ossature en bois et des renforts en acier ou en métal peu nombreux avec des toits qui ne sont pas soutenus par suffisamment de poutres en acier, donc inadaptés aux conditions météorologiques extrêmes qui sont toujours possibles, en particulier dans les régions où tout ce qui pourrait ralentir ou même affaiblir ces tornades ou ouragans comme les forêts puisque les arbres ont tous été coupés et éliminés pour construire des maisons à ossature en bois aussi légères que des boîtes d'allumettes. Même situation avec les incendies en Californie l'été dernier à cause de la mauvaise gestion des forêts, ou de ce qu'il en reste, quand une forêt est encore debout ; la mauvaise gestion des ressources en eau (des millions de piscines privées dans des millions de maisons privées) ; et, comme dans le cas précédent, toutes les lignes électriques en l'air attachées à des poteaux en bois avec ici et là de grands arbres isolés qui sont arrachés d'un seul coup de vent et sont jetés sur toutes les lignes électriques et téléphoniques par la grande main de la Nature toute puissante, le Dieu punisseur de la crise climatique actuelle. Et ne pensez pas que les compagnies privées d'énergie et de téléphone investissent pour mettre toutes ces lignes sous terre. Et les compagnies de gaz naturel n'ont pas installé les sécurités adéquates sur leurs tuyaux, réduisant ainsi en cendres des villes entières de plusieurs milliers de foyers. Et c'est toujours un fondamentalisme idéologique ou social ou culturel ou religieux qui justifie cette mauvaise gestion, ce manque de planification à temps pour l'avenir et le mauvais entretien de toutes les infrastructures. Quand ce n'est pas le cas qui dit, "c'est la main de Dieu et nous ne devons pas interférer".



Ce livre : est un " mémoire ", c'est-à-dire un témoignage personnel de Maia Kobabe sur son expérience de vingt-huit ans pendant lesquels elle n’a pas pu trouver son équilibre, son harmonie intérieure, sa place dans le carcan idéologique standard qui tente d'imposer à la société américaine la définition stricte du sexe comme mâle et femelle, pas même féminin ou masculin, ce qui serait trop flou sur les bords puisque certains dénonceraient ce qu'ils considèrent comme des mâles efféminés ou des femelles masculinisées. Le mot genre n'est pour eux qu'un concept grammatical et ne devrait jamais être utilisé dans le domaine des relations hormonales humaines. Pour eux, toutes ces définitions sexuelles déviantes qui sont couvertes par le terme genre ne sont rien d'autre qu'une sorte de maladie, de désordre qui doit être traité dans la direction puissante de l'exorcisme, des thérapies de conversion, si ce n'est même un bon camp psychiatrique brutal de type militaire pour masculiniser ces mâles efféminés, et finalement et en dernière analyse, si tout cela ne fonctionne pas, juste la prison en isolement total jusqu'à la mort. Bon débarras, divin débarras. Ce livre est une illustration parfaite du fait que toutes les définitions du genre sont le résultat d'un long processus en partie génétique, mais de loin essentiellement évolutif et développemental des conséquences de l'attitude hostile de la société environnante, à commencer par les parents, puis toutes les institutions moralisatrices comme les églises, les écoles, les YMCA, les scouts, et bien d'autres. Aujourd'hui, le genre est le syndrome d'une crise d'identification produite par la société sur la base d'une procédure naturelle (parfois perturbée par la pollution, notamment chimique) qui permet au chromosome X masculin d’effectuer son travail et de faire évoluer correctement le fœtus vers le mâle qui va avec ce chromosome, ou la femelle qui va de pair avec son absence. C'est le niveau qui n'est pas assez développé ici et couvert par la simple remarque "nous naissons comme cela". Naître comme cela, c'est vrai, mais les chromosomes d'origine produisent ce qu'ils sont censés produire si l'environnement général de la mère portant son fœtus est normal, mais comment dire qu'il est normal quand la pollution, notamment chimique, du monde monte en flèche de façon exponentielle ? Ajoutez à cela l'alcoolisme et le tabac, et vous avez la situation parfaite pour que rien de naturel ne se produise naturellement.



L'écriture et la narration de la bande dessinée sont assez efficaces pour montrer ce qui doit être montré et expliquer ce qui doit être expliqué. Les bandes dessinées sont bonnes lorsque vous voulez atteindre un public dominant visuel (80% de la société humaine) et qui ne veut pas être submergé par un langage trop conceptualisé. Mais gardez à l'esprit, chers parents, enseignants et autres fondamentalistes, que la censure ne fonctionne jamais à moyen et long terme, avec une accélération considérable des phénomènes dans le monde moderne, car le livre se vend comme des petits pains dans les sociétés de commerce électronique. Soyez sûrs qu'Alibaba va le proposer, si ce n'est pas déjà le cas, d'autant que le livre a été imprimé en Chine. Et plus tôt que tard, il y aura une version numérisée sur les smartphones, les tablettes et les ordinateurs. Courez, fondamentalistes, courez après la longue queue du dragon, et quand je dis queue, je veux dire l’attrait qu'un si long appendice du dragon peut effectivement représenter chez les fondamentalistes : des appels bâtardisés et tordus chez les parents et les enseignants qui transfèrent leurs propres problèmes dans le domaine du genre, de leur domaine du genre, sur leurs enfants et le système scolaire.



N'y a-t-il pas eu récemment une grande réunion sur la démocratie à Washington, DC, ou ailleurs, lancée par le président Biden ? Je suppose que dans une minute ou deux, il va interdire le livre imprimé en Chine aux États-Unis, pour satisfaire les fondamentalistes américains par définition antichinois, un autre mouton noir. On peut dire bouc émissaire dans ces situations..



Achetez le livre tant qu'il est disponible et profitez-en, cachez-le pour que la police ne puisse pas le saisir, le capturer et l'envoyer au pilon fondamentaliste local.



Dr Jacques COULARDEAU


Lien : https://jacquescoulardeau.me..
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Genre : Queer

Maia Kobabe nous offre son récit autobiographique, celui d’une personne assignée femme à la naissance. Mais au fur et à mesure qu’elle grandit, elle se sent de moins en moins identifiée avec son sexe d’origine et elle va nous montrer son chemin vers son autoidentification en tant que personne non binaire.

Récit émouvant de la découverte de soi, notamment quand on est différent des autres et qui nous instruit sur des questions de genre et de sexualité, notamment la non binarité et l’asexualité de Maia. Cependant, sur plusieurs passages je me suis posé la question sur son genre car il me semblait que Maia rejetait tout ce qui était en lien avec la féminité pour adopter des tenues plutôt masculines.
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Genre : Queer

Vous ne savez pas à quel point cette lecture a parlé à lae moi de l’été passé. Pour la première fois de ma vie, quelqu’un parlait de ce que je ressens au plus profond de moi. Être ni fille, ni garçon. Prendre dans les deux genres et faire sa propre tambouille pour devenir finalement ce que je suis vraiment. Je recommande ++ ce texte, dans l’espoir qu’il tombera dans les mains de celleux qui ont besoin de lui.

Passez une bonne journée !

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Genre : Queer

Coup de coeur pour cette bd ! Je l'ai commencé, peu convaincue par les dessins mais finalement j'ai adoré. J'ai trouvé cette biographie tellement parlante et touchante en même temps.

Ce livre devrait pouvoir etre lu par tous ceux et celles qui se posent des questions sur leur genre, à tout âge. Toutes les personnes qui cherchent des réponses à ce qu'est ou non un homme ou une femme. C'est très instructif et surtout très émotionnel.

Une bd marquante que je n'oublierai pas. Je recommande vivement ~
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Genre : Queer

Une bande dessinée autobiographique intéressante qui propose de suivre le parcours de Maia, dans sa quête d'identité.



La BD évoque les thèmes du genre, de l'identité mais aussi de la sexualité et questionne notre société.



Une œuvre touchante à mettre dans les mains des adolescents.
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Genre : Queer

L’auteur.ice Maia Kobabe nous livre son parcours dans l’identité de genre. Quoi de mieux que cette lecture pour célébrer la Pride Month ?



La sortie de ce livre a fait polémique aux USA. Il a même été censuré dans certaines librairies et bibliothèques pour son contenu jugé « sexuel ». Alors que l’auteur.ice aborde le sujet du genre, de l’orientation sexuelle et de la sexualité de manière simple et bienveillante. Il est essentiel de permettre aux œuvres qui abordent des sujets LGBTQ+ de circuler librement et d'offrir aux lecteurs une diversité de perspectives.



Ce qui m’a d’abord frappé dans cette BD, ce sont les illustrations. L’utilisation des couleurs vives et des contrastes donne vie aux personnages et à leurs émotions. Chaque case est soigneusement conçue. Nous pouvons passer d’une case très minimaliste à une case très fantastique, fleurie et ésotérique.



L'histoire elle-même est structurée de manière non linéaire, ce qui permet d'explorer différentes époques et contextes. Cette approche narrative ajoute une dimension supplémentaire à l'exploration des identités queer, en montrant comment elles évoluent et se transforment au fil du temps. Les transitions entre les différentes époques sont fluides, ce qui maintient l'attention du lecteur tout en créant un sentiment de continuité.



L'une des forces de cette bande dessinée réside dans sa capacité à aborder des sujets délicats avec sensibilité. Les thèmes de l'acceptation de soi, de la découverte de l'identité et de la lutte contre la discrimination sont tous explorés de manière profonde et réfléchie. La fin ouverte et brusque montre que l’auteure.rice cherche toujours son identité. Ce qui peut susciter la réflexion chez les lecteurs et les encourager à poursuivre leur propre voyage d'auto-découverte.



J'ai beaucoup apprécié cette BD et c'est une bonne porte d'entrée pour les personnes qui veulent en apprendre plus sur la transidentité et la non binarité.

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Genre : Queer

Un roman graphique autobiographique sur la recherche de soi. C'était une véritable mine d'information, outre le combat long et éprouvant dont on a pu être les témoins durant cette quête de soi. Une chose à dire... Merci ! Merci à l'auteurice de partager son expérience pour aider les plus jeunes à ne pas se retrouver aussi perdu qu'ellui, et enfin être heureux quelque soit leur genre !
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Genre : Queer

Genre Queer m'a énormément intéressé, car il met le doigt sur des moments de vie, des situations qui construisent notre identité autour du genre. À quel moment une petite fille n'est-elle plus autorisée à être torse nu ? La puberté, l'épilation, autant d'étapes où mesure le poids de la société. Finalement, je me suis rendu compte de la violence que l'on pouvait ressentir dans l'espace public ou dans son quotidien, car c'est un sujet omniprésent.



C'est un roman graphique que j'avais repéré au salon du livre jeunesse à Montreuil et qui ne m'a pas déçu.
Lien : https://www.tiktok.com/@ink_..
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Genre : Queer

Dans cette (première !) BD, Maia Kobabe relate son parcours personnel concernant le genre et l'orientation sexuelle. Pendant cette lecture, je me suis souvent dit : on a BESOIN de plus de récits comme celui-ci. Les représentations queer dans la pop culture sont de plus en plus nombreuses, et tant mieux, mais le format autobiographique manque souvent.



Ici, on suit Maia enfant, puis adolescent.e et jeune adulte, on découvre son cadre de vie un peu "hippie" avec ses parents et sa sœur. Maia a plus ou moins le même âge que moi : j'ai adoré pouvoir me projeter dans ses souvenirs, et notamment toutes les références culturelles (Tumblr !). Les dessins sont très doux et colorés.



Ses interrogations arrivent assez vite : Maia ne se sent ni fille ni garçon, et ne ressent pas spécialement d'intérêt amoureux envers les autres. Mais il faudra de nombreuses années pour pouvoir commencer à mettre des mots sur ce ressenti.



Au fil des pages, j'ai commencé à penser "je ne me retrouve pas dans cette vision du genre", avant de réaliser que c'était normal et tant mieux ! Chacun.e son expérience, et cette BD ne signifie pas forcément que toutes les personnes non binaires sont passées exactement par les mêmes étapes !



J'espère que les CDI et médiathèques achèteront cette BD et qu'elle sera lue par le plus grand nombre, notamment parce qu'elle est explicite : la couverture et le titre ne laissent aucun doute sur le sujet, ce qui n'est pas toujours le cas dans la littérature queer.
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Genre : Queer

Genre queer : une autobiographie non binaire de Maia Kobabe est une plongée passionnante dans l’intime, un cheminement raconté sans tabou sur la recherche de l’identité de genre de l’auteurice. Une recherche en perpétuelle mouvement, car rien n’est figé, et c’est cela qui est particulièrement intéressant.



Maia, assignée femme à la naissance, a eu une éducation plutôt non genrée jusqu’à son arrivée à l’école. Peu à peu le regard des autres et les injonctions à se comporter comme une fille vont lui poser problème et questions. Pourquoi devrait-on s'habiller, se comporter de telle manière parce qu’on est fille ou garçon ? Et les seins qui poussent, les règles qui débarquent, l’envie d’un pénis mais pas de barbe... Pourquoi un tel malaise avec son corps ? Qu’est-ce que Maia a envie d’être au fond ? Elle ? Il ? les deux ? ni l’un ni l’autre ?

Maia chemine, découvre de nouveaux mots au fil des ans, de ses recherches, de ses rencontres, les explore pour savoir si ce sont les bons, comme transgenre, gay, bi, asexuel.le, non binaire.Et la sexualité dans tout ça ? Être en couple, avoir des enfants ? Pour en savoir plus, je vous laisse découvrir le cheminement de Maia.



Difficile de ne pas s’interroger sur son propre rapport au genre, comment il s’est construit, ce que l’on a accepté, intériorisé sans trop se poser de question. Et encore plus difficile d’imaginer un monde non binaire et donc non patriarcal, de réaliser tout ce que cela changerait dans notre rapport aux autres et à nous-mêmes. Vertige de la pensée et sacré manque de représentations ! Paul B. Preciado qui en parle également dans #jesuisunmonstrequivousparle a bien raison : faire tomber les catégories hommes femmes, nous rendrait tellement plus libres. Bref, ce n’est pas près d’arriver 🤨
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Genre : Queer

La palme de la discorde revient cette année à “Genre queer” de Maia Kobabe, roman graphique sur la non-binarité et l’asexualité.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Genre : Queer

Ceci est le récit autobiographique de Maiai Kobabe, une personne non-binaire et asexuelle. A travers cette histoire iel raconte son parcours, la découverte de son identité et les nombreux obstacles qu’iel a pu rencontrer. Iel montre que malgré les nombreuses difficultés en étant une personne « hors normes » on peut trouver des personnes qui nous accepteront et nous aimeront.

Cela fait vraiment du bien de voir que d’autres personnes que moi ressentent la même chose que soi et peuvent faire bouger les chose. Vrai atout de se voir représenter, « valider ».
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Genre : Queer

Avec son premier album « Genre Queer », Maia Kobabe a remporté plusieurs prix : l'Alex Award 2020 pour lecteurices ados et adultes et le Stonewall Book Award 2020. Ce succès critique et public est amplement justifié, cette BD un témoignage sincère et nécessaire de la vie d'une personne non binaire.



Bien entendu, l'expérience contée est celle de l'auteurice, et il y a autant de récits que de personnes dont l'identité de genre challenge les conceptions de la société dans laquelle on vit. Mais cette plongée dans son parcours est extrêmement bien écrite, ses réflexions sur le genre, la sexualité et les injonctions patriarcales pertinentes. Cet album peut parler à tous•tes, peu importe nos interrogations et notre identité. Pour ma part, les passages d'examens gynécologiques et ceux à propos de l'injonction à être en couple m'ont beaucoup parlé.



J'ai apprécié les nombreuses références à la pop culture qui contribuent à ancrer le récit dans notre quotidien. Ce livre souligne aussi l'importance de la famille, d'avoir un entourage soutenant.



La seule réserve que j'ai est au sujet de l'explication biologique de la transidentité via la théorie de Patricia S. Churchland et la masculinisation du cerveau pendant le développement du fœtus. Comme cette théorie est reprise par une personne concernée, je vous avoue que je ne sais pas comment me positionner et je serais heureuse d'en discuter ici ou en message privé si quelqu'un•e le souhaite.



Témoignage important, récit intime et percutant, « Genre queer » est unique en son genre !



TW : dysphorie, mégenrage, examens gynécologiques et trauma sexuel
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Genre : Queer

En partant de son plus jeune age pour revenir sur une grande partie de son parcours, l'auteur·ice Maia Kobabe partage son expérience, à la recherche d'un genre à définir. Qualifié de Queer (Personne dont l'orientation ou l'identité sexuelle ne correspond pas aux modèles dominants. Cf. Le robert) par le titre, la réalité est loin d'être aussi simple.

Au fil des pages, nous traversons avec Maia différentes phases de questionnements. Son exactitude et sa précision rendent presque scientifiques ces réflexions qui peuvent parfois paraître abstraites au premier abord. D'autant plus lorsque les lecteurs ne sont pas touchées directement par ces questionnements. Pour cela, il est agréable de partager sporadiquement le point de vue de ses proches.

Le fait qu'ille concentre cette autobiographie sur le sujet du genre, permet au lecteur de ne pas se disperser, de se concentrer sur le sujet et d'en mesurer l'importance dans sa vie.

J'ai parfois été décontenancée, il m'a fallu aller chercher quelques informations complémentaires mais j'ai apprécié d'être poussée à faire ces recherches, à aller plus loin dans mon questionnement.

Le genre se renouvelle constamment et c'est une réalité à accepter.

Attention, ce texte n'est pas universel, l'auteur·ice a une expérience très spécifique, du fait d'une enfance et d'une adolescence qui alternent entre éducation à la maison et apprentissage dans des écoles Steiner-Waldorf dont ille accepte à la fois les écueils (son manque de connaissances générales) et cette liberté d'apprentissage dont ille a pu profiter.

Attention : pour les plus jeunes et/ou les plus sensibles les propos sont crus et on y parle de sexualité de manière décomplexée, ça ne m'a posé problème lors de ma lecture mais il faut le savoir.
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Genre : Queer

Genre : Queer

Écrit et dessin de Maia Kobabe au éditions @casterman reçu dans le cadre de masse critique de @babelio



Hello mes bookstamis



J’ai reçu cette œuvre graphique relatant l’expérience d’un enfant née fille.

Comme le défini le titre nous apprenons de façon très simple le cheminement que peut avoir une jeune personne en recherche d’identité.



Ce roman graphique est fait pour les jeunes . Pour les aider à se sentir moins seul dans leur questionnement.



Peut être lu par tout le monde car cette histoire est à la portée de chaque personne curieuse d’en connaître plus sur ce sujet.



J’ai aimé cette lecture qui m’en a appris un peu plus sur le sujet, car même si je ne me trouve pas vieille, ces questionnements ne faisait pas partie intégrante de notre quotidien. Cela ne veut pas dire que les jeunes ne se posaient pas ce genre de question mais c’était passé sous silence.



C’est une des raisons qui m’a fait choisir ce roman, faire un pas de plus vers la nouvelle génération et ces interrogations.

J’ai une fille de 17 ans qui est très encrée dans sa génération et avec qui j’ai beaucoup de discussions sur des sujets qui me sont totalement inconnus.

Grâce à Genre : Queer, je peux me targuer d’avoir une meilleure connaissance du sujet et du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.



Je recommande vivement à chaque personne qui cherche à s’instruire sur le sujet, de se plonger dedans.



Écrit pour les jeunes, ce livre éduquera les moins jeunes à l’ouverture d’esprit.

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