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3.61/5 (sur 381 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 22/07/1978
Biographie :

Maïa Mazaurette est une écrivain, journaliste et blogueuse française.
Féministe assumée, la majeure partie de son travail tant éditorial que fictionnel se porte sur les questions de sexualité et de la place du corps dans les sociétés. Elle a commencé sa carrière comme journaliste reporter d'images sur France 3 en 2001, après des études de lettres (Sorbonne) et de journalisme (ESJ-Lille). Elle a également travaillé pour la presse écrite spécialisée, notamment pour la presse masculine (Newlook et Playboy de 2004 à 2007, GQ à partir de février 2008).

Elle possède depuis quelques années une certaine notoriété sur Internet où elle a entretenu le weblog "La coureuse" jusqu'en 2005 et participé à la rédaction de plusieurs sites, dont NoFrag, où elle anime la rubrique Ask Maïa qui donnera naissance à l'actuel SexActu.

Elle a co-écrit en 2008 avec le sexologue et journaliste Damien Mascret un essai intitulé "La revanche du clitoris". On lui doit aussi en 2009 un guide intitulé "Peut-on être romantique en levrette ?", ouvrage illustré par Arthur de Pins avec qui elle a également réalisé deux petits livres humoristiques, ("L'Anti-Kamasutra à l'usage des gens normaux" ; "Le Guide du râteau"). Elle a aussi publié un autre guide en 2010, "Osez ... les rencontres sur internet".

Maïa Mazaurette est l'auteur de trois romans, "Nos amis les hommes" en 2001, "Le pire est avenir" en 2004 (réédité en 2009 sous le titre "Rien de nous survivra") et "Dehors les chiens, les infidèles" en 2008. Elle a également participé aux anthologies parues dans le cadre du festival des Imaginales d’Épinal avec les nouvelles "Sacre" ("Rois et capitaines", 2009), "Exaucée" (Magiciennes et sorciers, 2010) et "Que justice soit faite" ("Victimes et bourreaux", 2011). Enfin, elle a signé en 2008 le scénario de l'album "Péchés Mignons 3" dessiné par Arthur de Pins.

Fin 2013, Maïa Mazaurette publie deux petits guides rigolos dédiés "aux grandes loses les grands remèdes", les vexations quotidiennes et comment les attentes disproportionnées de la société nous piègent systématiquement.
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Le royaume 8


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Bien sûr, l’amour n’est pas obligatoire. Il y a d’autres drogues sur le marché. Mais je n’en connais pas de meilleure.
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Nous refusons les solutions classiques. Le travail ne nous intègre pas, nous sommes fatigués des stages, épuisés d’être enterrés vivants. Nous réfutons le mythe démocratique. Il faudra nous suivre ou nous combattre. Mais jamais plus nous ignorer.
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Parfois je me prends à rêver d’un complot des mâles, d’une internationale secrète où se décide le dumping esthétique. Oui, peut-être que les hommes s’interdisent mutuellement toute forme de tuning corporel afin que chacun ait ses chances dans la paresse la plus crasse. Peut-être qu’ils maintiennent sciemment le niveau au plus bas pendant que les femmes se maintiennent au plus haut : gagner une demi-heure par jour pour ses loisirs, et pécho quand même à la fin, bien joué les gars.
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En matière de sexualité, à partir du moment où il y a un «doit» quelque part, la réponse est souvent : non.
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Enfin, si vous faites partis des réticents, des nerveux ou des timides, ne sursacralisez pas cette zone.Avec un peu de bon sens, il n'y a aucune raison que vous ratiez lamentablement votre essai... à part évidemment, quand vous n'essayez pas du tout.
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Le savoir se périme, les humains aussi. On achève bien les logiciels. Le manque d'adaptation des vieux nécessitait qu'on les termine. De plus, les vieux innocents n'existent pas. Ils ont tous au moins tué un jeune : celui qui vivait en eux.
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- C’est vrai, j’ai commis quelques erreurs, qui sont des sacrifices au futur. Mais Staz, une vraie guide doit savoir faire des concessions, y compris avec sa propre fierté.
- Des concessions ? Relis les Écritures : le Seigneur fait-Il des concessions ?
- Je ne sais pas lire, mais je sais que tu n’es pas le Seigneur.
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Alors voilà. Pour la millième fois je me retrouve à raconter à un homme l’histoire du prince charmant. Ce ne sont pas les femmes qui veulent des contes de fées. Ce sont les hommes. Ils ont besoin de sentiments pour coucher, mais pas les leurs, parce que la vulnérabilité fait mal, alors ils exigent l’amour des femmes comme un laissez-passer.
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J’observe le territoire comme on fait l’inventaire, je me prépare à la conquête. Si je réussis mon enchaînement, ce ne sera pas seulement un corps que j’accrocherai à mon tableau de chasse mais aussi des murs, un canapé, des assiettes, un pommeau de douche, des mètres carrés. Je suis venue pour confirmer une intuition – et des ambitions. Mes objectifs s’envolent : une âme se dompte au début seulement par les sentiments, ensuite c’est une question de géographie, d’avancée des domaines d’influence. Un jour je rencontrerai la famille de Morten, et sa famille m’aimera. Un jour je laverai les draps, je remplirai le frigo, je poserai mon empreinte, peut-être quelques photos encadrées dans le salon.

Du moins c’est le plan. Mais me connaissant, je vais renverser du vin rouge sur son laptop.
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Maïa Mazaurette
L'Incotidien de mardi 12 janvier, rubrique "La conne du jour" (Tristan Nevis).

Parfois, on se dit qu’on exagère. Qu’on est soi-même un sale idéologue perclus de fausses certitudes. Que le monde des idées ne va pas si mal, qu’il reste suffisamment de bon sens en l’homme pour qu’il ne s’affranchisse pas totalement de toute moralité, de toute beauté et de toute probité. Parfois, on se dit qu’à force de pointer le mal, de souligner l’horizon des arrière-mondes, de relever les grimaces de la troupe médiatico-infibulée, on devient soi-même un pousse au crime, un pense-grognon, une caricature qui se répand en analyses postiches et en facilités vexatoires. Et puis on regarde « Quotidien ». Et puis on tombe sur Maïa Mazaurette, la chroniqueuse-sexologue qui conseille chaque vendredi les téléspectateurs perdus sur TMC. Et on est presque rassuré, tant le réel se joue à être plus grossier que nous. Mazaurette, on l’avait entre-aperçue déjà au « Quotidien » pendant le premier confinement : elle répondait depuis son loft new-yorkais aux interrogations des « français » sur cet épineux problème : que faire de sa sexualité au temps du COVID ? (la vraie réponse, c’est : « on s’en fout »). On se demandait bien comment faisait la petite blogueuse pour se payer un tel appart dans la Grosse Pomme, mais passons : en cette rentrée cathodique 2020, la fausse rousse a justement fait ses valises pour revenir en France et intégrer durablement l’équipe de Yann Barthès. Ah ! Celle qui se présente sur sa page Facebook comme « une sexpert muti-plateformes et multi-expatriée » (turbolol) a fait du bruit dès son premier jour en rappelant à Jonathan Cohen et à Marina Foïs que le sujet de leur film rentrait sous le coup de la loi (ils avaient eu l’outrecuidance de vendre un film où un type désirait faire un gosse dans le dos de sa femme…) C’était couru d’avance : la sexpert auto-proclamée n’est jamais qu’une flicaillonne de plus, une de ces kapos de la bienséance des détraqués, celle qui vous ordonne de vous entre-culer au sang menstruel mais dans le respect de l’autre et des distanciations sociales. Ce vendredi, elle répondait donc aux questions des spectateurs – qu’on soupçonne de faire partie de la famille, mais passons. Florilège : un ado à peine pubère se dit « perdu dans sa sexualité ». Que doit-il faire ? Mazaurette ne se démonte pas : en sorcière du progressisme pathogène, elle lui rétorque tout simplement que c’est bien, d’être perdu. Qu’on n’a pas à choisir, puisque Facebook ou Google vous proposent autant de genres que vous voulez lorsque vous ouvrez un compte Instagram. Comment ne pas y avoir pensé plus tôt ! Grâce aux choix multiples de Google, être perdu n’est plus un problème. Je peux assumer mon amour pour les oursins ou les flocages de camions-bennes… À ce niveau de conseil, autant appeler directement un tueur à gages pour mettre fin à ses souffrances… « Pour toi Vincent, conclura-t-elle, je propose l’application Feeld et ses propositions hyper inclusives comme objectum-sexuel, scolio-sexuel… » Je n’invente pas. Elle a dit ça. Cette espèce de baba yaga à tête de compostière ne fait rien d’autre que pousser les gosses à la pathologie, à ces perversions et à ces névroses qu’on voudrait nous faire passer pour d’aimables ajustements – tout en faisant au passage la pub de ces ignobles applications qui transforment les rencontres en ventes privées sur Sarenza. L’enfer absolu. Et le festival continue, tant et si bien que même Barthès a l’air gêné sur le plateau. « Elle va quand même trop loin, la chamelle arc-en ciel », qu’il doit se dire, le groom. À une auditrice qui trouve son compagnon trop dominant, Mazaurette lui suggère de devenir elle-même « castratrice » en mimant de concert le geste du sécateur. « On n’est jamais trop castratrice, rappelle la funeste michetonneuse, la preuve dans la pop culture on a Catwoman, Sharon Stone dans Basic Instinct, Uma Thurman dans Kill Bill… » Hein ??? Quoi ??? mais qu’est-ce qu’elle raconte cette verrue ???? Pourquoi pas : dans la vie on est jamais trop dégueulasse, la preuve dans la fiction il y a le Juge DeMort et Palpatine… On va de plus en plus loin dans la dégueulasserie inepte. Mais le summum est atteint quelques minutes plus tard, lorsqu’une spectatrice se plaint de la libido exacerbée de son homme. Attention, ça va être génial : « Tu n’as pas à te mettre à la disposition de ton satyre domestique, tu peux même déléguer le problème, d’où ma recommandation du jour : le couple ouvert. En cas de déséquilibre de libido, on le pousse vers d’autres partenaires, et pendant ce temps-là, toi, Helena, tu es tranquille ». Incitation à l’adultère donc. La consternation est totale, même sur le plateau. Mazaurette ne semble pas s’en rendre compte, elle nous livre son plus beau sourire pour parapher sa leçon d’ignominie. Et le tout passe comme une lettre à la poste auprès du CSA. Sexpert, Mazaurette ? Plutôt une maquerelle doublée d’une consultante en destruction massive.
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