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4.5/5 (sur 533 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 25/08/1989
Biographie :

Victoire Tuaillon est une journaliste et auteure française.

Elle entre à l'Institut d'études politiques de Paris et part faire sa troisième année aux États-Unis, à vingt ans. Elle étudie la photographie et l’écriture de fiction à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill. En septembre 2010, elle rentre en France pour intégrer l’école de journalisme de Sciences Po en master. Elle travaille en apprentissage à France Télévisions en 2011 pour deux ans.

Après ses études, elle devient éleveuse de chèvres en Andalousie, au sein d'une communauté autogérée de 200 personnes. Elle y reste pendant un an. Puis pour des raisons familiales, elle revient en France, devient professeure d’histoire-géo en anglais au lycée Saint-Cyr de Nevers.

Elle commence sa carrière journalistique en décembre 2014 au quotidien "La Montagne", puis signe en août 2015 un CDI à La Grande librairie sur France. Elle en part en février 2017 pour développer des projets plus personnels.

En septembre 2017, elle lance le podcast "Les couilles sur la table" qui s’intéresse aux masculinités d’un point de vue féministe sur Binge Audio. Le quotidien "Le Monde" qualifie "Les couilles sur la table" de "crème de la crème des podcasts féministes" avec "La Poudre" de Lauren Bastide sur Nouvelles écoutes et "Un podcast à soi" de Charlotte Bienaimé sur Arte Radio. En octobre 2019, elle publie "Les couilles sur la table" qui synthétise les 50 épisodes du podcast.

Elle est aussi autrice d’œuvres sonores ("Et là c’est le drame", et "Mental FM" pour Arte Radio) et rédactrice en chef à Binge Audio, où elle imagine et réalise des projets variés ayant pour point commun de faire entendre et circuler la pensée de chercheurs et d'intellectuels.

Le 11 février 2021, elle lance son nouveau podcast intitulée "Le Cœur sur la table", produite par Binge Audio.

Twitter : https://twitter.com/vtuaillon?lang=fr
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Source : Wikipedia
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Vidéo de
Victoire Tuaillon, Mehdi Bayad, Pascale Pascariello... Ils sont les artisans de l'univers foisonnant du podcast. À “Télérama”, où on les suit depuis longtemps, nous les avons rencontrés pour une galerie de portraits vidéo. Aujourd'hui, Axelle Jah Njiké, créatrice de Me, My Sexe and I, de la fille sur le canapé, et productrice de Je suis noire et je n'aime pas Beyoncé.. Elle se définit comme une "autrice et militante féministe païenne". Axelle Jah Njiké a encouragé l'expression des intimités de femmes noires dans le podcast Me, My Sexe and I en 2018, avant de donner à entendre des victimes de violences sexuelles (dont elle-même) dans la bouleversante Fille sur le canapé (Nouvelles Ecoutes). Elle a aussi, pour France Culture, livré une histoire des féminismes noirs francophones (Je suis noire et je n'aime pas Beyoncé dans LSD, la série documentaire). Rencontre avec une humaniste bouillonnante, qui vient de publier son Journal d'une féministe (noire), au Diable Vauvert. Entretien : Laurence le Saux, Réalisation : Pierrick Allain Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤34Abonnez-vous21¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama
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Citations et extraits (78) Voir plus Ajouter une citation
(...) c'est tout un système qui est remis en cause: celui de la monogamie -littéralement, le fait d'avoir un seul lien. (...) être non monogame, ce n'est pas forcément coucher avec plein de personnes différentes, ou ne pas être exclusif sexuellement. Il s'agirait plutôt d'arrêter de placer la relation amoureuse au-dessus de toutes les autres, de cesser de voir le couple comme LA relation, et toutes les autres comme étant mineures. (...) tout ce qui fait l'amour- la tendresse, le désir, l'affection, le soin, l'écoute, l'entraide - circule dans toutes sortes de relations, quels que soient les noms qu'on leur donne.
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« Si on envisage toutes les relations comme une lutte de pouvoir, alors il ne peut pas y avoir d’amour. Si on n’envisage les autres que comme des moyens alors on ne les aime pas vraiment. » (p. 150)
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Je suis féministe, c'est-à-dire : je crois à cette idée révolutionnaire que les femmes sont des êtres humains. Je veux, et je crois que c'est possible, que quel que soit notre genre, nous puissions mener des vies libres et heureuses, à égalité. Je suis convaincue que cette question des rapports de genre, et donc de masculinité, nous concerne absolument toutes et tous, dans tous les aspects de notre vie.

[p9]
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Et puis, plus généralement, je me dis que quand on dit qu'on aime les femmes, qu'on adore les femmes une preuve de cet amour serait de s'intéresser à ce que pensent, font, produisent les femmes. De lire des rommans écrits par des autrices. De regarder des films et des séries réalisées par des femmes. De les écouter pour de vrai
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À la différenciation des genres se superpose une hiérarchisation. Dans la quasi-totalité des sociétés connues, ce qui est masculin est considéré comme supérieur au féminin. Cette dichotomie imprègne toute notre manière de voir le monde, tous nos systèmes de représentation. On valorisera ce qui est codé comme masculin : une petite fille qui joue au foot ou aux voitures sera généralement encouragée, mais on verra souvent d'un mauvais oeil des petits garçons faire de la danse ou jouer à la poupée.
(...)
Puis, à l'adolescence, l'obligation à l'hétérosexualité devient de plus en plus pressante : c'est en ayant des relations sexuelles avec des femmes que le garçon est censé prouver qu'il est un homme. (...) Et quand on assemble cette obligation à l'hétérosexualité à l'infériorisation du féminin, on comprend ce paradoxe tragique : on apprend aux garçons qu'ils doivent désirer ce qu'on leur a d'abord appris à mépriser.
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Je crois que le féminisme n’est pas une guerre contre les hommes, mais une lutte contre ces structures qui permettent à la domination masculine de perdurer. Et donc contre ce qui, dans la construction de la masculinité (première partie) en fait un privilège (deuxième partie), une exploitation (troisième partie), une violence (quatrième partie)… Il n’y a aucune fatalité ; ce sont des questions structurelles, et les structures, on peut les défaire ou les esquiver (cinquième partie)
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Ce n’est pas nouveau, cette idée que les hommes sont en danger. Dès que les femmes ont eu un peu plus de droits, ou qu’un changement s’est produit dans l’ordre du genre, à cause de bouleversements politiques, ou économiques, sont apparus des discours sur la crise de la masculinité. Quelques exemples, donnés par le politologue Francis Dupuis-Déri, qui étudie depuis 15 ans ces discours et les démonte dans un essai génial (et souvent drôle) : dans la Rome antique, au IIème siècle av. JC, Caton l’Ancien se plaint que les hommes soient dévirilisés car des femmes demandent à avoir le droit de conduire des chars et de mettre des vêtements colorés ; à la cour d’Angleterre du XVIème siècle, on déplore que les femmes s’habillent comme des garçons, et portent les cheveux courts ; aux Etats-Unis, dans les années 1930, au moment du mouvement des suffragettes qui se battaient pour le droit de vote des femmes, le président Wilson les qualifie de « monstres » exécrables, asexuées et masculines. C’est comme si les hommes avaient toujours été en crise… et c’est bien compréhensible, car la masculinité telle que la définissent ces hommes ne peut qu’être en crise : forcément instable, incertaine, fragile, parce que toujours susceptible d’être contestée. (p. 47)
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Je crois que le féminisme n'est pas une guerre contre les hommes, mais une lutte contre ces structures qui permettent à la domination masculine de perdurer.
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Tous les hommes sont en position de domination, mais ils le sont plus ou moins. Ce n'est pas la même chose d'être un jeune homme dans un milieu populaire en ville, d'être un jeune de cité, ou d'être élevé dans un milieu rural. Parce que la masculinité blanche, hétérosexuelle, riche, celle, disons, du "jeune cadre dynamique" ne donne pas les mêmes avantages dans notre société que celle d'un homme gay pauvre, ou celle d'un ouvrier noir qui vit en banlieue - l’État, la police, la justice, les médecins, les employeurs, les propriétaires, etc. ne vont pas les traiter de la même manière. Et ces normes changent selon le contexte, selon l'époque, les pays... mais sans que ça ne remette jamais en cause la domination masculine.

[p12]
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Sans aller jusqu'au meurtre, tous nos mythes amoureux contribuent à romantiser des situations de violence, de harcèlement, de non-respect des limites. Ils entretiennent la confusion entre l'amour et la violence, l'amour et la domination, l'amour et la peur.
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