Ce fut au moment où ses doigts passèrent sous le tissu de sa culotte pour caresser ses fesses que Jenoha reprit conscience, réalisant où elle était et ce qu’elle faisait. Et elle ne voulait pas ça. Elle attrapa le poignet d’Alabaster et le tira en arrière alors qu’elle le repoussait de sa main gauche.
– Non, murmura-t-elle essoufflée.
Son compagnon s’arrêta.
– Je ne veux pas ça, répéta-t-elle pour lui autant que pour elle, y mettant chaque fois plus de conviction.
Alabaster posa son front sur son épaule et s’immobilisa, tandis qu’elle appuyait la tête en arrière contre le mur. Leurs respirations hachées résonnaient dans le couloir.
– OK, finit-il par répondre.
Il se recula et la chaleur de son corps lui manqua aussitôt, mais Jenoha ne bougea pas. Elle l’observa gagner le mur opposé pour s’y adosser. Son expression était résignée mais elle pouvait encore lire sur son visage l’effort qu’il faisait pour reprendre le contrôle de son corps.
– Je… je suis désolée, Al, je…
– Ne t’inquiète pas, je comprends, la coupa-t-il.
Ils se fixèrent encore un instant. Ce qu’il pouvait être beau quand il était sérieux comme ça…, pensa-t-elle. Il poussa un long soupir avant qu’un sourire n’éclaire de nouveau ses traits. Il se décolla du mur, Jenoha se tendit, pas d’appréhension, mais d’envie.
– Je vais finir ma pomme, si tu n’y vois pas d’inconvénient.
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