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4.29/5 (sur 56 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nantes , le 30/05/1965
Biographie :

Installé depuis quinze ans dans la région toulousaine, Marc Gouraud y exerce la profession de Chef de Projet Retail.

Après un premier thriller "Les supplices de la passion" (2014), il revient avec un second roman à la saveur estivale, "Les secrets des Cabanes" (2015).

Il vit dans Le Fousseret en Haute-Garonne.

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
La sonnerie de son téléphone tira Julie de ses sombres pensées, c’était le gardien de la paix Lorène Piemont, en faction à l’accueil. Une jeune femme récemment arrivée sur Toulouse après avoir fait ses classes dans le 91. Une allure de garçon manqué avec un visage de poupée. Un mélange de genres qui n’avait pas laissé son amie Carine insensible lors de leur première rencontre, alors qu’elle venait chercher Julie pour un déjeuner sur le pouce. Depuis ce jour-là Julie ne comptait plus les fois où Carine passait au commissariat pour un oui ou pour un non. Elle n’avait pas le cœur à s’en amuser, mais elle imaginait bien que son amie allait encore tomber amoureuse pour la trois mille six cent soixante-troisième fois…
– Capitaine, j’ai un médecin légiste à l’accueil qui souhaite vous parler, Allessandro Zanardi.
– Merci Lorène, vous pouvez le faire monter.
– Bien Capitaine… ah… euh… Capitaine ?
– Oui ?
– Vous… comment dire ? Vous savez si votre amie Carine aime les sushis ?
– À ma connaissance oui, pourquoi ?
– Oh… euh… comme ça… j’ai… je l’ai invitée à dîner chez moi ce soir et je ne voudrais pas qu’elle soit déçue.
L’inquiétude perceptible de la jeune fille arracha un sourire à Julie, un des premiers depuis quelques mois.
– Ne vous en faites pas Lorène, je suis sûre que vous serez parfaite.
– Merci Capitaine…
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Lina avait froid et peur, très peur ! Elle avait beaucoup pleuré et ses larmes s’étaient taries. Elle pensait à ses parents, à son petit frère. Ils lui manquaient tellement !
L’endroit où le monstre l’avait enfermée sentait mauvais, et puis il y avait tous ces bruits autour d’elle ! Depuis qu’elle ne pleurait plus, elle s’efforçait de se remémorer le dernier poème appris à l’école, pour ne pas penser à toutes ces choses qu’elle sentait courir sur son corps, pour oublier ce que le monstre lui avait fait, avant de l’attacher comme un chien dans un coin de ce sinistre endroit. Malgré cela, elle sentait encore ses mains sur elle, sa robe déchirée, ces doigts rugueux qui avaient arraché sa culotte et qui s’étaient promenés si longtemps sur son corps dénudé. Cette voix qui lui soufflait des mots qu’elle n’avait pas tous compris et qui pour finir lui avait promis de revenir bientôt s’occuper d’elle.
Le monstre ne s’était pas caché d’elle et c’était peut-être ça le pire, car du haut de ses neuf ans Lina comprenait que, s’il lui montrait son visage, c’est qu’il n’avait pas l’intention de la laisser ressortir vivante de cet endroit.
« Maman, viens me chercher s’il te plaît » gémit-elle dans le noir.
Un bruit la fit sursauter. Pas un de ceux qu’elle entendait proche d’elle depuis qu’elle était enfermée là, pas ces bruissements, ces cavalcades d’un peuple avec qui elle cohabitait dans cet endroit sordide, mais dont elle ne voulait même pas imaginer qui ils étaient.
Non, cette fois le bruit était plus fort, plus distinct, comme… un verrou que l’on ouvre.
Soudain, la pièce fut baignée d’une lumière aveuglante, elle ferma les yeux quelques instants puis les rouvrit, prise d’un fol espoir. Ses parents venaient la chercher !
Mais devant elle se tenait le monstre, qui la regardait avec un sourire horrible sur son visage.
– Tu vois, j’avais promis de vite revenir m’occuper de toi.
Il brandit devant elle une baguette de bois qu’il avait cachée derrière son dos.
– Tu vas voir on va bien s’amuser tous les deux.
Avant qu’elle n’ait eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, la baguette siffla dans les airs et s’abattit sur ses jambes. La douleur fut violente, horrible, insoutenable. Et lorsque le second coup l’atteignit au niveau du torse, elle plongea en enfer. Un enfer qu’une fillette de neuf ans ne devrait jamais connaître !
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Elle arborait une très sexy jupe en cuir avec des collants noirs – au vu de la longueur du morceau de cuir elle n’avait pas osé aller jusqu’aux Dim-Up – une paire de bottes aux talons trop hauts – mais tellement « pures » selon Lorène – et un pull blanc en coton très échancré que recouvrait son éternel Perfecto. Les sacs qu’elle tenait à la main contenaient d’autres merveilles qui lui avaient coûté beaucoup trop cher. Mais elle s’en fichait. C’était le prix à payer pour que la vraie Julie refasse surface. Il y a quelques jours, elle aurait considéré ce bon moment partagé avec Lorène comme une irresponsabilité de sa part alors que sa fille se trouvait en danger de mort. Mais pleurer sur son sort ne servait à rien, elle allait devoir affronter le danger et pour cela elle devait redevenir la battante, la femme qu’elle était.
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Elle assumait parfaitement sa sexualité débridée et se targuait d’avoir à peu près tout essayé en la matière. En général elle faisait preuve de bon goût et ses aventures d’un ou de quelques soirs lui laissaient plutôt de bons souvenirs. Mais par trois fois déjà – et elle considérait comme un miracle qu’il n’y en ait pas eu plus elle s’était réveillée aux côtés d’hommes qu’elle n’aurait même pas calculés à jeun et dont les sourires béats ne laissaient aucun doute sur ce qu’elle avait pu faire avec eux !
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La bête… le surnom donné à l’entité apparut dans son esprit il y avait fort longtemps. Lorsque la bête prenait possession de son corps, la violence se déchaînait, impitoyable. Un petit coup frappé sur le mur mit l’insecte en alerte. Celui-ci parviendrait peut-être à regagner sa fourmilière, car il n’était pas rare que des individus esseulés s’en éloignent d’une centaine de mètres pour explorer les environs. Mais elle allait manquer le massacre qui se déroulait en bas.
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Il voulait un enfant d’elle mais ce qu’il l’obligeait à faire dépassait souvent le cadre de la procréation, c’était pour l’humilier, lui rappeler qu’il la tenait à sa merci, même s’il n’oubliait jamais d’éjaculer en elle. Pourrait-elle un jour refaire l’amour normalement ? Avoir du désir ? Un orgasme ? Il le faudrait, parce qu’il ne pouvait pas gagner. Mais pour l’instant elle avait d’autres priorités.
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Ce ne sera pas la peine Julie, j'ai besoin de votre expérience, de votre compétence et de la machine de guerre qui sommeille dans votre cerveau.
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Certaines découvertes sont très nuisibles tout comme certaines vérités ne sont pas bonne à savoir...Citation lotusZ
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Tu n’avais pas le choix, c’était lui ou Lola ! Pleurer sur son sort et le tien ne sert à rien, essaye plutôt de trouver une solution pour mettre hors d’état de nuire l’enculé qui te viole et te fait chanter en menaçant la vie de Lola.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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