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3.95/5 (sur 96 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Romancier, journaliste et scénariste, Marc Victor est né et a vécu toute sa jeunesse au 40, rue du Japon à Toulouse, en face du musée Georges-Labit.
Il est l'arrière-petit-fils de Félix Durrbach, doyen de la faculté des lettres de Toulouse.

Marc Victor a été lauréat de la Fondation Hachette en 1990 pour réaliser un reportage sur les Khmers rouges, dans les camps de la frontière thaïlandaise et dans le Cambodge en guerre. Correspondant de « Radio France International » (RFI) à Bangkok, de 1991 à 1992, puis à Phnom Penh, de 1992 à 1996, il a couvert le Cambodge, le Viêtnam et le Laos.
Il a vécu à Kaboul, Afghanistan, de 2002 à 2008, où il a ouvert un restaurant, L'Atmosphère, très fréquenté par la communauté internationale. Il a ensuite créé une série télé pour Canal+, Kaboul Kitchen, inspirée sa vie dans la capitale afghane.
Après Kanitha (L'Harmattan) et Regrets éternels (Editions Mutine), il publie un troisième roman, Le bout du monde, aux éditions JC Lattès.
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Source : http://www.ladepeche.fr/article/2000/12/27/99626-Marc-Victor-chantre-de-l-Asie.html
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Marc Victor - le bout du monde .
Marc Victor présente son ouvrage "Le bout du monde" aux éditions Lattès à l'occasion de Livre Paris 2016. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/victor-marc-des-hommes-qui-vont-9782709647489.html Notes de musique : Copyright Mollat Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
prologue
Périphérie de Mogadiscio, fin de l’année 1992. Une base militaire de l’opération Oryx, où réside un détachement de l’armée française, en soutien à la force de maintien de la paix des Nations unies.
Dans un mirador, trois soldats amollis par la routine surveillent vaguement les alentours.
La nuit tombe, le silence n’est déchiré que par les hurlements de quelques chiens sauvages qui se disputent des déchets putrides. Au coin de la rue, de jeunes Somaliens désœuvrés fument ou mâchent du kat en parlant à voix basse.
Une femme voilée revient de la ville en marchant vite, tête baissée, terrifiée. Les fumeurs de kat l’interpellent, puis, voyant qu’elle accélère le pas, l’encerclent. Ils commencent à jouer avec elle, à la pousser de l’un à l’autre, l’insultent en lui crachant dessus.
Les militaires français fixent la scène sans broncher. L’un d’eux hausse les épaules. Le plus gradé des trois, un sergent, est moins tranquille. Ce qui se déroule là, sous leurs yeux mais à l’extérieur du camp, n’est pas de leur compétence, cependant ils ne peuvent pas rester sans rien faire. D’autant qu’un des agresseurs commence à violenter la femme. Il la gifle, la projette vers l’obscurité, entreprend de lui arracher ses vêtements. Un autre tente de le raisonner, mais le reste du groupe se laisse entraîner dans ce qui constitue vraisemblablement la première activité de leur journée. Ils maintiennent de force leur proie au sol et lui relèvent brutalement ses jupes.
En haut du mirador une discussion est en cours. Deux des soldats, le sous-officier et un jeune, un Maghrébin, veulent intervenir. Le troisième, un grand type un peu maigre, physique d’Européen de l’Est, peut-être originaire du Caucase, refuse dans un premier temps de s’en mêler. Mais leur morale commune, leur esprit de corps, finit par les aligner sur la même position. Ils arment leurs fusils d’assaut. Le grand maigre, du haut du mirador, met en joue les violeurs. Les deux autres descendent précipitamment et se retrouvent, à l’encontre de toute consigne, dehors. Ils se rapprochent de la scène et sont vite repérés par les Somaliens. L’un d’eux, déjà sur la fille, se relève, dégaine son arme et hurle une menace incompréhensible. Les soldats français marquent un temps d’arrêt avant de reprendre leur progression. Maintenant qu’ils sont lancés, rien ne peut les arrêter. Le jeune Somalien armé s’écroule : l’homme du mirador l’a sèchement abattu. Comprenant soudain que la situation a dégénéré, les autres agresseurs s’éloignent de la femme en rajustant leurs vêtements.
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Pas de doute, Kozel était bien observé. D'où et depuis quand ? Il n'en savait rien, mais cela n'avait pas d'importance. Ne maîtrisant pas les conditions du contact, il devait se laisser faire. C'était le jeu, qu'il aimait, avec son adrénaline et ses pulsations subites.

Un jeu toujours exigeant, parfois froid et cruel, auquel il fallait s'adapter sans tomber dans la routine ni la jubilation sinon, à coup presque sûr, on s'offrait au danger, on commettait l'erreur, on se mettait à la faute. On subissait. Nikolaï n'aimait pas subir. Il prit une cigarette, l'alluma, et se dirigea, dans la pénombre du petit port, vers le phare, sans hâte."
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Les djihadistes approchaient lentement, on pouvait les distinguer plus nettement : ils étaient dans un pick-up. Le conducteur, un passager, grands, turbans au vent, armés... Le barbu qui ne conduisaitpas tenait ostensiblement une kalachnikov.
Victoire dit seulement : " C'est moi qui y vais " Elle accompagna ses paroles d'un geste ferme des deux mains, coupant visiblement court à tout débat. Tous la regardèrent, sidérés, mais elle ne leur laissa pas le temps de réagir : elle confia discrètement son téléphone à un des hommes du SA, puis ouvrit sa portière et se dirigea vers le coffre pour saisir le bagage de Nadia. Suleiman suivit. Il attrapa ses propres affaires, tous les deux se dirigèrent vers le véhicule des djihadistes, et ils embarquèrent sans broncher, à l'arrière, côte à côte, comme le couple que dorénavant ils étaient censés être."
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Pas de doute, Kozel était bien observé. D'où et depuis quand ? Il n'en savait rien, mais cela n'avait pas d'importance. Ne maîtrisant pas les conditions du contact, il devait se laisser faire. C'était le jeu, qu'il aimait, avec son adrénaline et ses pulsations subites. Un jeu toujours exigeant, parfois froid et cruel, auquel il fallait s'adapter sans tomber dans la routine ni la jubilation sinon, à coup presque sûr, on s'offrait au danger, on commettait l'erreur, on se mettait à la faute. On subissait. Nikolaï n'aimait pas subir. Il prit une cigarette, l'alluma, et se dirigea, dans la pénombre du petit port, vers le phare, sans hâte.
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Que c’est mauvais. Il ne se passe rien dans ce livre pourtant ambitieux. Tout tombe de l’arbre déjà cuit. L’intrigue est nulle, les personnages peu crédibles en tout cas il leur manque tellement d’épaisseur.
Ne perdez pas votre temps, il y a beaucoup lus intéressant à lire dans le genre, comme Pukhtu de DOA par exemple (pour le coup c’est un chef d’œuvre).
Même dans un train, même à la plage, ce livre n’a aucun intérêt ! Pouark…
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Ces heures passées sur mon matelas, dans ma chambre vide, savourant son incroyable Bordeaux servi dans mes verres Duralex et accompagné de pistaches, nos gestes tendres, nos fous rires, toutes ces images viendraient dorénavant se superposer à tout le reste, à nos vies déjà compliquées, éparpillées, affectivement chargées, à nos sentiments pour Corto, à nos histoires communes : elle et lui ; lui et moi ; elle, lui et moi.
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Se pouvait-il que notre ami ait disparu pour de bon, corps et âme, gommé du monde des vivants, sans laisser de traces, comme englouti par ce pays ? Était-il au fond d’un puits, dans une cave avec des fers aux pieds, en cavale, dans une fumerie d’opium clandestine… ?
Mes sentiments étaient ambigus, difficiles à définir. Par chance, ma nonchalance jouait à plein son rôle d’amortisseur avec la dureté du monde.
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Corto, même si nous étions différents, avait été pour moi le frère jumeau que chacun rêverait d’avoir, l’alter ego, celui avec qui on chemine tout au long de son existence, passant ensemble de l’enfance à l’adolescence, avec qui on se confronte, unis, au monde adulte, bien que cette dernière étape n’ait pas été pour nous la plus réussie.
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Au fond, je n'aimais pas vraiment les pays étrangers. Ni d'ailleurs Paris, ni les villes de province. Encore moins la campagne. Je n'étais bien que dans les gares et les aéroports - là, on savait ce qu'on quitter sans réaliser encore vraiment ce qu'on allait trouver..
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L'identité est définie par la responsabilité. Nous pouvons être irrités par l'autre, chercher même à l'éliminer... nous avons besoin de lui pour exister. Oui, je sais, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle.
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