Nationalité : France
Né(e) : 1922
Mort(e) : 1990
Né(e) : 1922
Mort(e) : 1990
Biographie :
Écrivain, homme de revue, journaliste, Marcel Bisiaux fonda, en 1947, la revue 84, à laquelle collaborèrent, entre autres, Antonin Artaud, Alfred Kern, André Dhôtel, Henri Thomas et, plus tard, Georges Lambrichs. Malgré un vivier d’auteurs proches de La NRF (alors en sommeil), 84 dut cesser de paraître en 1951. En 1949, Marcel Bisiaux publia une édition critique d’œuvres de Théophile de Viau (Stock, coll. “A la promenade”), tandis que les Éditions Gallimard publiaient ses premiers romans : Les Pas contés en 1948, Jeanne en 1951, Les Petites Choses en 1954 et Les Fiancés en 1964. Par ailleurs, collaborateur occasionnel des Nouvelles littéraires, directeur de la rédaction de Pilote, journaliste pour Paris-Match, auteur d’une “Chronique de Gastrosophie” à La Quinzaine littéraire, Marcel Bisiaux fut aussi directeur littéraire des Éditions Horay, où il publia plusieurs ouvrages, Mécontes (1985), Petit Noé (1987) et Sang d’encre (1988), ainsi que, à la fin des années quatre-vingt, une série d’ouvrages thématiques : Chat plume, Chat huppé, À ma mère, 40 écrivains parlent de la mort, en collaboration avec Catherine Jajolet.
+ Voir plusÉcrivain, homme de revue, journaliste, Marcel Bisiaux fonda, en 1947, la revue 84, à laquelle collaborèrent, entre autres, Antonin Artaud, Alfred Kern, André Dhôtel, Henri Thomas et, plus tard, Georges Lambrichs. Malgré un vivier d’auteurs proches de La NRF (alors en sommeil), 84 dut cesser de paraître en 1951. En 1949, Marcel Bisiaux publia une édition critique d’œuvres de Théophile de Viau (Stock, coll. “A la promenade”), tandis que les Éditions Gallimard publiaient ses premiers romans : Les Pas contés en 1948, Jeanne en 1951, Les Petites Choses en 1954 et Les Fiancés en 1964. Par ailleurs, collaborateur occasionnel des Nouvelles littéraires, directeur de la rédaction de Pilote, journaliste pour Paris-Match, auteur d’une “Chronique de Gastrosophie” à La Quinzaine littéraire, Marcel Bisiaux fut aussi directeur littéraire des Éditions Horay, où il publia plusieurs ouvrages, Mécontes (1985), Petit Noé (1987) et Sang d’encre (1988), ainsi que, à la fin des années quatre-vingt, une série d’ouvrages thématiques : Chat plume, Chat huppé, À ma mère, 40 écrivains parlent de la mort, en collaboration avec Catherine Jajolet.
Source : http://www.imec-archives.com
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Dans la vie, le chat, c'est quelque chose qui complète tout le reste. C'est une espèce de point d'orgue. Catherine dit souvent : " Moune m'a appris l'amour, parce que son amour est tellement gratuit ! " Le chat nous apprend l'amour, le calme, la sérénité, la patience. Il nous apprend la philosophie". (Philippe Ragueneau, p. 244 / Ed. Horay, 1986)
Le chat est le compagnon complet d'une vie. Le chien est plutôt celui de l'affection, du jeu, de la promenade. Le chat est là même quand il n'est pas là. Il est presque davantage présent quand il n'est pas là, et que l'on pense à lui. Sa personnalité est incernable, floue et en même temps très intense. (...) le chat a une âme. On a décidé un jour comme ça que les animaux n'en avaient pas. Je n'en suis pas sûr. Ils ont certainement quelque chose qui y ressemble, une âme qui n'est pas développée de la même façon que la nôtre, quelque chose de plus instinctif. Je ne sais pas où ça s'envole quand le corps meurt, mais j'espère qu'il y a un paradis des chats. Ils le méritent. Ils ont une présence tellement forte qu'on ne peut imaginer qu'ils ne soient que de la chair et des os. Le chat, pour moi, n'est pas un animal. Si les Egyptiens avaient une adoration pour le chat, il y a bien une raison. Mais je pense pas que les chats prennent le pouvoir un jour. Ils sont trop intelligents pour cela. Ils ont compris que le pouvoir, ça use les griffes. [p. 129 / Yves Duteil - édit. Horay, 1986]
le chat est un formidable stabilisateur pour les gens stressés. Et on peut admettre que les écrivains sont plus angoissés que les épiciers ou les fonctionnaires...(Jacques Sternberg / éditions Pierre Horay, 1986, p.288)
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