Deux textes lus présentement m'ont incitée à réfléchir sur ce sujet foisonnant... Les rapports des mères à leur génie de fils ont toujours été passionnés, fusionnels , aimants ou au contraire , tourmentés et âpres. Les figures maternelles restent centrales dans les écrits des fils... plus ou moin explicitement...Que les "fils-auteurs" condamnent ou célèbrent leur mère... ils ne cessent de convoquer ces figures maternelles , dans leurs oeuvres...
Les deux lectures auxquelles je faisais allusion sont "Madame Rimbaud" de Françoise Lalande ( image simplifiée de la mère du poète, castratrice, alors que la réalité fut plus complexe) et amour plein et immense de Madame Péguy, découverte dans le très bel ouvrage de Jean-Luc Seigle "Le cheval Péguy"...Les deux lectures déclenchantes de cette sélection.... jusqu'au souvenir de Henri Miller, narrant le mépris et la détestation de sa mère envers son métier d'écrivain !....ou le conflit, et les rapports houleux de Michel Houellebecq et sa génitrice, Lucie Ceccaldi, etc.
Une autre liste excellente dans une thématique proche est à consulter: celle de KRISS45 "Muses, épouses ou mères dans l'ombre d'un géant..."
**** [19 juillet 2014- actualisé le 8 octobre 2015]