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4/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aillevillers , le 02/04/1860
Mort(e) à : Ville-d'Avray , le 10 /09/1942
Biographie :

Julie Marie Aubert, épouse Dauguet, grandit en profitant librement de la nature et connaît un mariage heureux. Elle publie un premier recueil de poèmes en 1897, La naissance du poète, et collabore ensuite à plusieurs revues dont le Mercure de France. Elle fréquente les milieux littéraires, y compris parisiens, mais en reste le plus souvent à l'écart. Son recueil Par l'amour de 1906 est salué par l'Académie française. Elle s'installe à Enghien en 1924 après la mort de son mari.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Dauguet
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« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964]) « Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960]) 0:00 - Thérèse Maquet 1:04 - Blanche Sahuqué 2:17 - Marie Dauguet 3:06 - Jane de la Vaudère 4:05 - Marie de Sormiou 5:38 - Lucie Faure 6:46 - Marguerite Coppin 7:56 - Générique Référence bibliographique : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (XXe siècle), Éditions Louis-Michaud, 1908. Images d'illustration : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (XXe siècle), Éditions Louis-Michaud, 1908. Marguerite Coppin : https://www.wikiwand.com/fr/Marguerite_Coppin Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vyncke is licensed under a CC BY-SA 3.0 Attribution-ShareAlike 3.0 license. Site : https://www.free-stock-music.com/arthur-vyncke-uncertainty.html #PoétessesFrançaises #PoèmesDeFemmes #LittératureFrançaise

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Marie Dauguet
SOTTO VOCE

Il est doux de mourir un peu
Aux berges des forêts mouillées,
Et parmi les feuilles rouillées
Où s’égoutte du brouillard bleu;
Il est doux de mourir un peu.

Il est doux de n’être plus rien
Que la brume qui s’échevèle,
Moins que le frôlis sourd d’une aile,
Aux velours pourpré des fusains ;
Il est doux de n’être plus rien.

Il est doux de mourir un peu
Avec les eaux qui se corrompent,
Avec les lointains qui s’estompent,
Avec les buis, les houx fangeux ;
Il est doux de mourir un peu.

Il est doux de n’être plus rien,
Moins que le frisson d’une rose,
Dont le vent d’hiver décompose
La chair de nacre et de carmin.
Il est doux de n’être plus rien.

(A travers le voile)
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Et quand on aime le nature, elle rend amour pour amour. "Elle est toujours fidèle, comme dit Emerson, - qui fut bien aussi un poète de la nature, - à celui qui se confie à sa fidélité."
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Le rire de l'Amour
Le rire de l'amour m'a toujours fait pleurer,
Il était d'un instant, fait de rien, plus léger
Qu'un choc de grain de sable au fond du sablier
Et cependant le cœur... doit boire et doit manger.

Arrange-toi pauvre être, on t'a jeté sur terre
Avec de l'infini affamé sous les os,
Nulle part n'est dressé le festin qu'il te faut,
Fais comme tu pourras et tire-toi d'affaire.

J'ai serré sur mon cœur le soleil simplement,
La terre caressée, vers moi se soulevant,
Et ce fut ma réponse ironique au destin,
Mais rien, mais jamais rien n'a consolé ma faim.
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Lune voici mon cœur, brin séché de fougère,
Perdu dans l'épaisseur des bois enténébrés ;
Lune, voici mon cœur, sombre rameau de lierre,
Au pan de ce mur noir durement enserré.
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Le calme des odeurs et leur mélancolie,
Le parfum des labours quand derrière les bœufs
Entraînant la charrue emmy les champs rugueux
Croule la glèbe humide et que le soc replie.
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