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2.97/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nantes , le 29/01/1876
Mort(e) à : Paris , le 29/01/1964
Biographie :

Alphonse Séché est un journaliste, écrivain et directeur de théâtre français.
Son père, Léon Séché, est historien du romantisme.
Il débute une carrière de journaliste au Siècle. Ensuite, Il fonde et dirige des revues et collabore à diverses publications.
Homme de théâtre, il écrit, en collaboration avec Jules Bertaut, Un Sans-Patrie, ainsi que L’Évolution du théâtre contemporain. Avec Romain Rolland et Frédéric Pottecher, il dirige la Revue d’art dramatique et musical.
Pendant la Première Guerre mondiale, il fonde et dirige le Théâtre aux Armées.
Lecteur à la Comédie-Française en 1919, il en épousa une Sociétaire, Andrée de Chauveron.
D’abord avec Jules Bertaut, puis sous sa seule signature, il publie et préface de nombreuses anthologies, notamment chez Nelson, dont il devient le directeur littéraire.
Son œuvre poétique, commencée dans les années 20 et reprise dans la dernière partie de sa vie eut un grand succès.
Au moment de la Grande Guerre, il commence une série d’essais politiques ou de réflexion sur la société, avec Le Désarroi de la Conscience française.
Deux ouvrages lui ont apporté, en leur temps, une grande notoriété : Les Contes des yeux fermés et Les Guerres d’enfer.
C'est avec une exactitude photographique qu'il recrée, dans ses contes, les cauchemars qui balafrent notre sommeil et, avant Freud, il a réussi à jeter sur papier l'esquisse d'une troublante étude du subconscient.

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Source : Wikipedia
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« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964]) « Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960]) 0:00 - Martine Broda 0:32 - Sylvie Fabre G 1:57 - Maximine Lagier-Durand 2:33 - Amina Saïd 3:53 - Béatrice Bonhomme 4:17 - Hélène Dorion 5:15 - Alicia Gallienne 6:50 - Générique Contenu suggéré : #11 : https://youtu.be/UGX87mD2NRE #10 : https://youtu.be/gpR3cP7lxR4 #9 : https://youtu.be/DtWZIHZU7Vo #8 : https://youtu.be/¤££¤55Le Nouvel Athanor49¤££¤ #7 : https://youtu.be/bPexQr8zYWY #6 : https://youtu.be/IKim_loBAbs #5 : https://youtu.be/p1ZeL66gnaY #4 : https://youtu.be/yos¤££¤58Le Castor Astral72¤££¤ #3 : https://youtu.be/D_5987PxJRU #2 : https://youtu.be/wGvAEiMIJ2k #1 : https://youtu.be/2eLyH8-CM68 https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8qhOvXJDXpE1fe92htazYwn https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rtiqkMjM0D1L-33¤££¤66PoétessesFrançaises67¤££¤ Références bibliographiques : Couleurs femmes, poèmes de 57 femmes, Paris, co-édition le Castor Astral/Le Nouvel Athanor, 2010. La poésie à plusieurs voix, rencontres avec trente poètes d'aujourd'hui, sous la direction de Serge Martin, Paris, Armand Colin, 2010. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016. Alicia Gallienne, L'autre moitié du songe m'appartient, Paris, Gallimard, 2019. Images d'illustration : Martine Broda : https://www.babelio.com/auteur/Martine-Broda/183879 Sylvie Fabre G : https://www.editionsunes.fr/catalogue/sylvie-fabre-g/ Maximine Lagier-Durand : http://editionsws.cluster011.ovh.net/wp-content/uploads/2011/04/Maximine.jpg Amina Saïd : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amina_Saïd#/media/Fichier:Amina-Saïd_Hazam_(21e_Maghreb_des_Livres,_Paris,_7_et_8_février_2015).jpg Béatrice Bonhomme : https://www.southeastreview.org/single-post/poetry-by-béatrice-bonhomme-translated-by-emelie-griffin Hélène Dorion : https://www.lesoleil.com/2020/10/15/entretien-public-avec-helene-dorion-pour-donner-vie-aux-mots-4119980a99b2ea22baac03f17396a0e7 Alicia Gallienne : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/01/31/alicia-gallienne-etoile-filante-de-la-poesie_6027964_

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Alphonse Séché
LA CHANSON DU VIEUX MONSIEUR

Quand j'aurai vingt ans
La prochaine fois,
Je vous offrirai
Mon coeur en partage
Avec un bouquet
Pour votre corsage.
Quand j'aurai vingt ans
La prochaine fois.

Nous irons cueillir
Des fleurs dans les bois
Vous viendrez courir
Avec moi le monde,
Le noir sera blanc
Et ma barbe blonde
Quand j'aurai vingt ans
La prochaine fois.

Comme le ferait
Amour à mi-voix
Je murmurerai
Tout bas: "Je vous aime".
Le coeur plein d'émoi
Vous direz de même.
Quand j'aurai vingt ans
La prochaine fois.
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Moyen d'expression personnelle, poésie d'autorité et d'action, la satire exercera fatalement une influence directe, non pas seulement sur les lettres et les mœurs — avec Boileau, avec Régnier — mais encore sur la politique, avec les Chansons de Déranger, les ïambes de Chénier et de Barbier, Les Châtiments de Victor Hugo. Là, vraiment, lorsqu'elle éclate indignée, quand elle raille et égratigne, lorsque, pleine de rage et de mépris, elle tend un poing menaçant ou profère des cris sublimes de douleur et de malédiction, oui, là, vraiment, prêtant sa cinglante et tour à tour gouailleuse et formidable voix à la foule, on peut dire qu'elle cristallise pour un moment la colère populaire et qu'elle est l'expression magnifiée d'un peuple entier.
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On pourra dire que M. Faguet ne pouvait être autre chose que critique parce qu'il a, précisément, l'esprit critique. Est-ce bien sûr? L'esprit critique ne peut-il être l'esprit d'un romancier aussi bien que celui d'un censeur ? Est-ce que celui qui se rit du ridicule de ses semblables, qui signale les tares du corps et les vices de l'âme, pu crée de toutes pièces des êtres beaux et bons et des êtres mauvais et difformes ne possède pas, au même litre que celui qui fixe seulement son attention sur des textes, l'esprit critique qui n'est autre, après tout, que l'esprit d'observation appliqué et raisonné? La différence me semble être beaucoup dans la dans la forme que dans le fond.
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Un événement allait bientôt bouleverser la vie de Léon Tolstoï : la mort de son père, survenue en 1837. En ce temps-là, ses frères Nicolas et Serge étant en âge d'achever leurs études, la famille Tolstoï s'était fixée à Moscou. Un jour d'été, comme il se rendait à Toula pour ses affaires, Nicolas Ilitch Tolstoï tomba en pleine rue, foudroyé par une attaque d'apoplexie. Ce fut un coup terrible pour Léon Tolstoï et, déjà, la fin tragique de son père provoque en lui cette « crainte de la mort » que nous retrouverons plus tard, au cours de la grande crise religieuse qui le mit à deux doigts du suicide.
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LORSQUE VIENDRA LE SOIR - Émilie Arnal
Que de fois le bonheur, sans détourner la tête,
Sans me voir, sans m' entendre, est passé près de moi,
Je n'ai pas dit le mot par lequel on arrête
L'inconnu dont le pas fait naître tant d'émoi.

Je n'ai pas su crier : « Venez ! Mon âme est pleine
De parfums répandus pour recevoir les dieux !
Venez ! Le réséda, la rose, la verveine
Ont laissé sur mes doigts leurs sucs délicieux ! »

Je n'ai pas su vous tendre au bord de la fontaine
La cruche dont le soir avait bleui le grès ;
Ma fierté me gardait, toute grave et lointaine.
Dans l'ombre que posaient sur moi les longs cyprès.

Et je n'ai pas tissé la guirlande légère
Des fleurs de volupté dont l'arôme est si doux
Que, pour les respirer, retournant en arrière.
Vous m'en auriez laissée enchaîner vos genoux.

Car je voulais vous conquérir sans artifice.
Je vous gardais mon front, mes lèvres et mes yeux ;
Comme un lis pur ouvrant au soleil son calice
Je vous offrais mon coeur, fier et mystérieux.

Je voulais qu'en mes mains toutes chaudes et pleines
De caresses, de dons, se posât votre main.
Car mon amour avait, pour apaiser vos peines,
Plus de fraîcheur que l'eau des sources du chemin.

J'étais là ce matin à l'heure radieuse
Où se lève l'aurore ardente sur la mer,
Et le couchant, avec son ciel de scabieuse.
Secouera sur mon front les vents au souffle amer.

Alors je connaîtrai, l'âme tremblante et lasse,
L'angoisse d'être seule et triste, et de m' asseoir
Sur le bord de la route et de suivre la trace
De mon rêve, fuyant sur les ailes du soir.

Je resterai, les bras fermés, les lèvres closes ;
Je saurai la cruelle et poignante douceur
De voir, sans les cueillir, mourir toutes les roses.
Et de pleurer sur moi, sur moi qui fus leur soeur.

Je laisserai tomber le voile noir de l'ombre
Sur mes mains, sur ma joue et sur mes cheveux lourds ;-
Ma robe blanche aura des reflets d'un bleu sombre
Pour le deuil de mon coeur qui n'attend rien des jours.

J'écouterai la nuit m' apprendre le silence,
Le stoïque dédain des caprices du sort;
Je m'envelopperai de calme indifférence
Pour regarder venir la vieillesse et la mort.

Puis je me lèverai dans le matin tranquille;
Personne ne lira la douleur dans mes yeux
Lorsque je reprendrai le chemin de la ville.
Emportant le secret des choses et des cieux.

J'irai vers les cités tristes où le mensonge
Obscurcit le visage auguste du devoir;
Les mains pleines des fleurs de l'amour et du songe,
Au seuil gris des maisons je sèmerai l'espoir.

Un peu d'espoir, un peu de joie ou de tendresse
Pour les coeurs douloureux que la vie a meurtris !
Je leur dirai : « Je suis votre soeur de détresse ;
J'ai pleuré comme vous avant d'avoir compris.

« Mais à présent j'ai lu dans mon âme, et pour elle
J'accepte de souffrir, seule en l'obscurité;
Je tourne mon regard vers l'aurore éternelle ;
J'aime, et mon coeur est lourd de sa félicité.

« J'aime la solitude aux lumineux silences,
Et l'espace infini des grands horizons clairs;
J'aime la vie avec ses hautes espérances,
Et le rythme puissant de ses profondes mers.

« J'aime la rêverie aux beaux yeux de caresse,
Et j'aime à voir, tandis que ma douleur s'endort,
Dans les plaines du ciel où se perd ma détresse
Les étoiles briller comme des lames d'or,

« J'aime la paix qui vient, émouvante et divine.
Se poser sur mon coeur, las des travaux du jour,
Et l'âpre sentiment qui remplit ma poitrine,
Plus pur que le désir et plus fort que l'amour.

« Comme un parfum amer et doux de roses sèches
Souvent monte vers moi le regret du bonheur;
Mais je sais un jardin où, près des sources fraîches,
Ne se fane jamais le lis de la douleur ! »
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Longtemps oubliées, les poésies de Charles d'Orléans furent en quelque sorte remises au jour par l'abbé Sallier qui, en 1734, entretint ses collègues de l'Académie française de la lecture qu'il en avait faite sur un manuscrit précieusement conservé mais que personne ne s'était sans doute jamais soucié d'ouvrir.
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LA première impression de Verlaine, son baccalauréat terminé, fut un immense soupir de soulagement. Débarrassé de toutes Les entraves universitaires, il ne songea plus qu'à aller passer quelques bonnes semaines de liberté et d'insouciance dans la plantureuse campagne du Nord. Il s'enfuit à Lécluse et à Fampoux.
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A UNE AMIE
Las ! où est maintenant ta jeune bonne grâce.
Et ton gentil esprit phis beau que ta beauté ?
Où est ton doux maintien, ta douce privauté ?
Tu les avais du ciel, ils y ont repris place.

O misérable, hélas ! toute l'humaine race
Qui n'a rien de certain que l'infélicité !
triste que je suis, ô grande adversité !
Je n'ai qu'un seul appui, en cette terre basse.

O ma chère compagne, et douceur de ma vie,
Puisque les cieux ont eu sur mon bonheur envie,
Et que tel a été des Parques le décret ;

Si après notre mort le vrai amour demeure,
Abaisse un peu les yeux de leur claire demeure.
Pour voir quel est mon pleur, ma crainte et mon regret.
MADELEINE.
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LES RÊVES DU PASSÉ
Alors les fleurs croissaient dans la verte prairie,
Dans un ciel glorieux triomphait le soleil.
Des songes printanniers erraient dans mon sommeil,
Le ciel n'était pas froid, l'eau n'était pas tarie.
Alors.... Mais aujourd'hui tout est morne et glacé;
Le cœur est desséché, la nature est flétrie !
Ou sont les rêves du passé ?

Soleil, tu nous rendras tes splendeurs matinales ;
Astres, vaisseaux du ciel, vous voguerez encor,
Jours d'azur de juillet, verts coteaux, moisson d'or.
Horizon du Léman, vieux monts, Alpes natales.
Comme un aveugle errant, je voudrais vous revoir.
O mes jours de bonheur ! ô mes jeunes années !
Entre nous dès longtemps l'adieu s'est prononcé.
J'aime à voir, triste et seul, pâlir mes destinées
Avec les rêves du passé.

Pressy, riant village, asile solitaire,
Le plus cher à mes vœux, le plus doux de la terre,
Sous tes arbres en fleurs n'irai-je plus rêver?
Blancs rochers du Salève, où j'ai caché des larmes,
Genève si chérie et si pleine de charmes,
N'irai-je pas vous retrouver ?

Hélas, depuis longtemps je végète et je pleure ;
Depuis longtemps, hélas ! je redis d'heure en heure :
« Encore une heure de malheur ! » .
Mais les cieux paternels abritaient mieux ma peine ;
Et l'étranger n'a pas, aux rives de la Seine,
D'asile aux maux du cœur.

Aux rives de mon lac je croyais à la gloire ;
D'avenir et d'espoir l'amour m'avait bercé.
L'amour ! — Je n'y crois plus. Mon cœur est délaissé ;
La gloire me dédaigne... Oublie, ô ma mémoire,
Les tristes rêves du passé !
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En vérité, nulle part plus que dans La Guerre des Dieux, Parny n'a mieux usé de ses talents. On retrouve là toutes les qualités que nous aimons dans ses élégies: la grâce, l'aisance, l'élégance, la pureté avec, en plus, beaucoup d'esprit — un esprit non grossier — et une manière de conter rapide, souple, facile et vivante.
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