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Citations de Marie Dô (14)


'' Marron, c'est pas la couleur des vraies princesses! Dans mes livres, les princesses sont blanches avec de longs cheveux blonds. Camille, mon grand oncle lève les yeux au ciel: ''Boudiou, et la reine de Saba, alors? Elle était marron comme toi. Reine, c'est autre chose que princesse, non?''
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J'éteins la lumière, la gorge nouée de colère contre ce monde déglingué qui grimpe en intolérance, en manque d'humanité, en violence, en connerie.
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Réalisateur au bout du rouleau, Sébastien se retrouve au camping, chez les naturistes. Prêt à tomber la chemise ?

Souvent bateau mais plutôt sensible.
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La joie est plus savoureuse quand elle est partagée…
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Enfermée dans sa maison, dans son mariage, dans la famille qu’elle s’était créée, dans son corps amoindri par la maladie, son âme traumatisée, elle étouffait, prisonnière d’une situation où elle se savait condamnée. C’était à moi de lui donner de l’air, de reprendre sa liberté à travers la vie que j’allais mener, si différente de la sienne. D’où sa fierté quand je suis allée danser en Amérique, ce voyage qu’elle n’aurait jamais pu faire.
Après ma fugue, Rose n’a pas tenté de me ramener à la maison, même sans un sou et sans toit, à seulement quinze ans. Au fond de mon cœur, je le vivais comme un abandon, je pensais qu’elle avait agi par négligence, par égoïsme, peut-être par manque d’amour. Je n’ai jamais songé qu’elle m’avait poussée dehors pour me protéger de Charles-André, pour que je ne sois pas malheureuse, comme elle l’avait été, enfant, avec le mari de sa mère. Elle travaillait à mon bonheur à sa façon en me laissant me sauver de la maison aussi jeune.

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Dans la rue, alors que je renifle ma peine, haineuse, misérable, Nico rappelle, il a « retrouvé du réseau ». Il ne s’excuse pas, il a « fait come le reste de la famille » et me donne même le prénom de la petite en bonus, c’est celui de mon premier parfum. La preuve que Benny ne m’a pas oubliée.
Je ne digère pas la trahison, ce mensonge familial éhonté qui me renvoie au rejet que j’ai connu dans mon enfance à cause de ma couleur de peau. Charles-André encourage ce que Rose n’aurait jamais toléré, cette scission entre ses quatre enfants, trois d’un côté et une de l’autre. Benny me manque, Rose encore plus. Elles manquent à Diane aussi, ma fille qui ne peut se tourner vers aucune femme de sa famille pour se voir transmettre ce que je ne sais pas lui dire.

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Des odeurs de fauve flottent dans le studio vide comme si chaque danseur y avait laissé l’empreinte de son labeur. Je savoure ma légèreté d’esprit et de corps, tente dans l’espace vierge différentes combinaisons de pas qui serviront mes chorégraphies futures : un ballet d’ouverture, un duo, un solo, un trio masculin, et une création finale. Un travail titanesque mais exaltant. La danse, ma seconde mère, aussi ingrate et tyrannique que la première, me comble autant qu’elle me détruit de lui avoir trop donné. Toujours à mon âge je dois lui obéir, transpirer, travailler sans relâche si je veux mériter son amour, victime du cercle vicieux du dépendant qui souffre autant de sa drogue que de son absence.

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Le fait de naître métisse dans une famille blanche n'est pas anecdotique. De quelle rébellion maternelle suis-je née . De quelle interrogation non formulées sur ses propres origines . De quel désir de liberté contrarié, de quelles colères inexprimées, de quels rêves ravalés suis-je le symbole . D'où est venue, chez Rose qui n'avais jamais voyagé, l'ouverture, la largesse d'esprit suffisante pour oser aimer un homme noir, quitte à braver les diktats d'une société où l'on se devait d'aimer dans ses frontières ?
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Faire un travail sur soi me paraît un acte d'amour aussi pour les autres.
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Elle illustre mon mariage avec Luigi, le père de Diane, un homme charmant, mais constamment absent pour raisons professionnelles et, surtout, à cause d'une besoin compulsif d'être ailleurs, en recherche permanente de lui-même, petit garçon dévoré par la célébrité d'une père a fort narcissisme. Luigi-Mikael ne supportant pas plus la vie de couple que la solitude, fuyant toute intimité, tiré par l'énergie de l'autre, et s'en plaignant sans pouvoir s'en passer . Il croit avancer en ne s'arrêtant jamais alors qu'il fait du sur-place, répétant inlassablement les mêmes mouvements, symboles de sa stagnation, le regard attiré vers une lumière qui ne cesse de reculer
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Comme dit Béba:"Les occasions passent comme passent les nuages!"
..."Mieux vaut toucher la terre qu'un mirage" dirait Béba.
...
Je suis toujours à la fenêtre, le ciel s'est couvert, je cherche désespérément ton avion à travers les nuages. J'attends un message magique de toi, quand je te sentirai passer au-dessus de ma tête pour un dernier au-revoir, et que nous nous réjouirons ensemble de nos futures retrouvailles, toi dans le cielet moi dans ma tour. Laissons le mektoubagir...Comme dit Béba" Tu peux manquer ta cible, mais le destin, lui, ne manque jamais la sienne."
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..Rose payait sa sécurité au prix fort.
Enfermée dans sa maison, dans son mariage, dans la famille qu'elle s'était créée, dans son corps amoindri par la maladie, son âme traumatisée, elle étouffait, prisonnière d'une situation où elle se savait condamnée. C'était à moi de lui donner de l'air, de reprendre sa liberté à travers la vie que j'allais mener, si différente de la sienne.
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Il suffit de quelques mots prononcés au bon moment pour oser faire ce qu'on ne faisait qu'imaginer.
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Toutes les mères ont de très grandes fautes à se faire pardonner, même les plus aimantes. Souvent, dans les familles, le membre qui est le plus sensible ou qui dérange de pars sa particularité symbolise à lui seul le pathos familial. Soit il se fait broyer à ne pouvoir s'en remettre, soit il endosse le rôle du nettoyeur et remet les compteurs à zéro pour les générations suivantes
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