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Critiques de Marie Lenne-Fouquet (164)
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Corps de fille

Livre issu de la sélection "Histoire d'ado" 2023 au sein des médiathèques d'Eure et Loir.

Emprunté pour ma fille de 14 ans, je prends quelques heures pour le lire également. Effectivement, en quelques heures, c'est plié.

C'est une histoire véritablement écrite pour un public de jeunes adolescentes.

Les sujets évoquées sont le passage de l'enfance à l'adolescence, les amitiés, les premiers amours et émois, le changement du corps, les nouveaux sentiments, nouvelles sensations, peur du changement et en même temps hâte de découvrir ces changements qui s'opèrent dans le corps, dans la tête et dans le regard des autres.

Une écriture très simpliste qui rend la lecture très facile et de ce fait accessibles aux jeunes lecteurs.

En tant qu'adulte, j'ai vraiment trouvé l'écriture trop basique, sans nuance, sans subtilité. Une histoire tout ce qu'il y a de plus simple et pour des lecteurs qui, selon moi, lisent peu et n'accrocheraient pas à un texte plus poussé. Mais, pourquoi pas, si cela permet à des jeunes ados de se retrouver dans cette histoire et de mettre des mots sur quelques émotions ressenties...
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Bleue comme l'été

J'ai su dés les dix premières lignes qu'il y avait de grandes chances pour que j'adore ce roman. Pourquoi ? Grace au style ...

C'est une plume vive d'esprit, tonique, fraiche, marrante, piquante, inventive, juste, poétique et moderne.

Tout ça ...

Et ça raconte quoi ?



C'est l'histoire d'une étudiante de 21 ans, en licence d'histoire ( mais pas convaincue) ,qui se ramasse coup sur coup trois échecs. Les deux premiers sont d'ordre professionnel, elle aimerait devenir photographe et n'est pas choisie pour une expo dans une galerie, puis n'est pas retenue pour le concours d'entrée à l'école Louis Lumière. Et le troisième, est d'ordre amoureux, son Manek joue avec elle comme un chat avec une souris et elle n'y comprend rien, à part qu'elle l'aime à en crever, comme on aime à vingt ans, comme un premier amour. Veut-il d'elle ou pas ?

C'est que Prudence est une gamine fragile, elle a perdu sa mère très jeune et a pleins de "tocs" (?) , comme celui de voir le monde à travers les chiffres et la couleur bleue.

Bleue comme l'été, l'océan, et la côte basque qui se présentent à elle sous forme d'une petite annonce à laquelle une amie "l'oblige" à répondre positivement : elle devra suivre un surfeur pendant 3 mois et prendre des photos de lui ,afin d'alimenter son compte Instagram.

Lui c'est Denis, qui préfére qu'on l'appelle Dylan, parce que ça fait plus californien. La quarantaine, ou la trentaine, ou la fin de la vingtaine, Prudence ne sait pas trop évaluer . Un "vieux" quoi...I ls habiteront son van, elle en haut sur le toit, lui en bas, et en avant Guingamp ! Ça , c'est le genre de plaisanteries débiles et ringardes qu'il fait à longueur de temps. Un cliché sur pattes, le Dylan...

Ça, c'est ce que pense , Prudence au début, mais Denis-Dylan va s'avérer bien plus complexe , bien moins stupide que ce qu'elle croit.

Cet été va réparer toutes les blessures de cette toute jeune fille.

Road trip, mais pas que...



C'est plus qu'un livre pour adolescents, car certaines réflexions sont très matures, je pense aux dialogues de la soeur de Prudence sur la maternité, sa fatique de devoir gérer des faux jumeaux, ( ce qu'on appelle un retour de couche, ) qu 'on voit très peu dans la littérature jeunesse.

Prudence apparait au début comme une fille un peu excessive , bordélique, un peu drama queen et auto centrée, elle va mûrir .

Coup de coeur pour le personnage de Denis-Dylan qui a un grand potentiel comique et qui va s'avérer profond, fidéle et solide en amitié.

J'ai été très surprise par les raisons qui poussent Manek à éviter Prudence, je m'attendais à pire ... Leur histoire m'a parue très réaliste, très juste.

On est dans un roman fort bien écrit, (je l'ai déjà dit), mais aussi très réaliste, et c'est sa force. Rien n'est manichéen. Prudence peut agacer, tout comme elle peut toucher, et le tout dans la même phrase. On passe sans arrêt du rire aux larmes, au sensible , comme le caractère de ce jeune personnage, en montagnes russes, qui n'a pas été épargnée par la vie. Heureusement Prudence est très entourée, par son père et sa soeur d'abord, et puis par une bande de copines , les 3 mousquetaires . il y a de jolis passages sur le confort de cette amitié. [ " Elles s'en fichent, elles sont bien. C'est comme être seules, mais en mieux." ]



Joli roman, très amusant, intelligent, distrayant et positif...
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Kidnapping à la confiture



Illustratrice lyonnaise qui est passée par l'incontournable école de dessins de Lyon Emile Kohl, Églantine Ceulemans était présente lors de la manifestation Polars en vacances ( déclinaison estivale et jeunesse de quais du polar) pour promouvoir son dernier né et on a pu la croiser à cette occasion.

Son dernier né, elle l'a crée avec la scénariste Marie Lenne-Fouquet et il s'intitule Kidnapping à la confiture, habile et réussi mélange d' humour aventures, avec une histoire pleine de légèreté et fantaisie à conseiller pour les enfants à partir de 8 ans.



Un récit mouvementé en diable autour de trois sacrés garnements qui ont tous un petit handicap bien invalidants et qui suite à une grosse bêtise vont se retrouver à travailler dans un EHPAD, début d'une aventure aussi loufoque qu'exceptionnelle !



Un conseil jeunesse idéal pour bien occuper un enfant qui s'ennuie cet été !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Bleue comme l'été

Rien ne va plus pour Prudence, une jeune étudiante qui rêve de devenir photographe professionnelle. Non seulement elle vient d'apprendre son échec à l'école de photo qu'elle rêvait d'intégrer ainsi qu'au concours de photo local où elle avait présenté ses oeuvres mais en plus son amoureux, le beau Maneck, passe de la passion transie à l'indifférence la plus totale. Poussée par sa meilleure amie, Prudence finit par répondre à l'annonce d'un surfeur cherchant une photographe pour l'accompagner dans sa tournée estivale... et se retrouve embarquée dans un road trip en van (elle qui déteste le camping) en compagnie de l'insupportable Denis-appelle-moi-Dylan. Cet été va être long... ou pas ?



J'ai craqué pour Bleue comme l'été pour sa couverture pleine de peps et de promesses estivales (un peu de soleil et de plages en hiver ça fait toujours du bien) en pensant me lancer dans un roman Young adult sans prétention plutôt orienté humour voire romance. Bonne pioche, non seulement ma lecture a été à la hauteur pour ce qui concerne l'humour et le peps mais en plus ce roman s'est avéré beaucoup plus que cela. La caricature du début avec ce Denis-Dylan beau surfeur sur le retour qui ne pense qu'à son flux Instagram et contraint Prudence à le mitrailler de photos (prises avec son téléphone - horreur pour une photographe professionnelle !) auxquelles il associe les filtres et hashtags les plus ringards, laisse vite la place à un personnage beaucoup plus profond qui va aider Prudence à mettre de l'ordre dans sa vie et dans ses idées. Cela permet à l'auteure de remplir le cahier des charges initial avec quelques scènes franchement drôles tout en livrant de belles réflexions sur l'amitié, l'amour et l'engagement, les personnages qu'on se construit et ceux qu'on est vraiment.



Côté pile, on a donc un roman très facile à lire, plein d'humour et dans lequel on ne s'ennuie jamais, l'auteure ayant un vrai talent pour croquer scènes et portraits avec des personnages hauts en couleurs. Mention spéciale pour le petit couple d'amoureux transis qui s'appellent Mon poussin et Ma poussinette et partagent tout, vraiment tout, mêmes vêtements, mêmes idées et mêmes phrases, au point de provoquer l'exaspération de Prudence la râleuse ! Côté face, on découvre petit à petit Dylan et sa bande, ces surfeurs qui ont choisi de se mettre en dehors du monde et de la "vraie vie" ou de leur profession plus sérieuse le temps d'un été ou plus pour arpenter la côté atlantique dans un confort précaire à la recherche de LA vague parfaite et en allant de compétition en compétition. L'auteure nous fait éprouver une vraie tendresse pour ses personnages, cette petite bande si diverse et qui pourtant partage tout, ces amitiés indestructibles fondées sur le respect et la confiance. Petit bémol, j'ai parfois eu un peu de mal avec le personnage de Prudence, qui dépasse quand même parfois franchement les bornes, toujours en train de se plaindre, de courir après son Maneck qui ne veut pas d'elle, de râler et bouder sans raison. Heureusement l'auteure réussit à la rendre attachante malgré tout et fait en sorte qu'elle se remette petit à petit en question au fil des pages.



Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur ce roman qui brasse plusieurs thèmes forts, comme celui de la maternité, de l'envie ou pas d'avoir des enfants (la soeur de Prudence pouponne ses jumeaux tandis que Prudence jure que les enfants ne l'intéressent pas), de l'amitié (magnifique bande des 4 mousquetaires, les amies de Prudence), de l'amour (avec le secret enfin révélé du beau Maneck)... mais le mieux est de plonger la tête la première dans cet été bleu pas comme les autres. Si vous aimez (ou pas) le surf, si vous avez envie d'un rayon de soleil et d'un bon moment, d'un roman qui fait réfléchir sans prise de tête, c'est pour vous !
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Livio, hyperhéros

Je remercie l'opération masse-critique de Babelio et les éditions Kilowatt qui m'ont permis la découverte de ce petit roman jeunesse.

J'ai apprécié le texte de Marie Lenne-Fouquet et les illustrations de Lisa Blumen, ainsi que le thème qui évoque l'intégration d'un enfant pas tout à fait comme les autres, un enfant qui souffre d'un handicap léger qui n'ose dire son nom et qui est qualifié d'hyperactivité...

Un ouvrage qui peut aider les jeunes lecteurs confrontés au quotidien à des enfants hyperactifs ou différents.

Le seul bémol concernant ce petit livre concerne son impression et donc l'éditeur. Je trouve que les espaces entre les mots ne sont pas assez importants, ou peut-être sont-ce les caractères d'imprimerie. Cela peut nuire à la fluidité de la lecture et gêner les jeunes lecteurs puisque ce livre est conseillé dès l'âge de 7 ans.
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Kidnapping à la confiture

Trois copains doivent passer leur week-end dans une maison de retraite afin de faire oublier leur très grosse bêtise.



Ils sont chacun responsables d'un des pensionnaires : un monsieur en fauteuil roulant, une dame élégante et une au look "métal" qui semble ne plus avoir toute sa tête.



Lors d'une sortie, ils sont pris dans un braquage et l'un des leurs est kidnappé...



Un roman d'aventure qui part du constat de la solitude des personnes âgés et de la maltraitance dans certaines maisons de retraite.



Mais c'est aussi et surtout un récit humoristique avec des pépés et mémés cascadeurs.



C'est leur solidarité et l'acceptation de leur spécificité, myopie, surdité, angoisse, perte de mémoire qui va être leur atout. Un livre qui promeut les liens intergénérationnels.



A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Corps de fille

Agathe, 14 ans, aimerait bien vivre un été comme les autres avec son meilleur ami et voisin Sofiane, entre glandouille, balade et fous rires qui n'appartiennent qu'à eux. Mais l'incroyable s'est produit et Sofiane a réussi à séduire la belle Jenna qu'il admirait de loin. Agathe essaie de s'intégrer à leur bande d'amis mais pas facile de savoir comment se comporter, entre envie d'être comme tout le monde et besoin qu'on lui fiche la paix. La boxe va être son échappatoire pour se libérer de tout ce qui lui pèse et trouver sa place dans ce monde.



Corps de fille, joli roman au titre bien trouvé, qui met en balance et questionne toutes les injonctions contradictoires auxquelles sont soumises les filles : avoir l'impression d'être jugée, évaluée, devoir être féminine, attirante et en même temps se protéger, faire attention. Quand comme Agathe on voit son corps changer, ses amis grandir et trouver l'amour et qu'on est un peu sauvage, qu'on aimerait bien rester encore un peu une petite fille, pas simple de trouver sa place et de savoir ce que l'on veut. Avec un thème qui aurait pu être manichéen, j'ai un peu craint un sujet très bateau et les clichés associés et finalement il n'en est rien. Marie Lenne-Fouquet dont j'avais déjà beaucoup aimé le très drôle Bleue comme l'été, confirme son talent et nous offre une belle tranche de vie d'une jeune fille, écrite de manière très subtile et très agréable à lire.



Il ne se passe pas grand chose dans ce roman et c'est paradoxalement ce qui fait sa force, loin des drames appuyés ou des rebondissements pas très crédibles. On y suit juste Agathe, que l'on apprend à mieux connaître de chapitre en chapitre et dont le personnage se livre peu à peu. L'auteure a su retranscrire toutes les ambiguïtés et les interrogations de l'adolescence, ce paradoxe entre envie de grandir et de changer et désir que rien ne bouge et j'ai trouvé la construction du récit très juste. A petites touches beaucoup de thèmes sont abordés, les parents, les amis, les soirées et les jeux idiots qui tournent mal, l'écriture est fluide et on s'attache vite aux différents personnages. Pas de manichéisme ici, pas de bon et de méchant, l'auteure nous offre de beaux portraits où elle prend le temps de nous faire comprendre les différentes facettes de chacun. J'ai par exemple beaucoup aimé la relation entre Agathe et sa mère célibataire qui a sacrifié beaucoup de choses pour élever sa fille et travaille tant que celle-ci se sent abandonnée jusqu'à ce qu'enfin mère et fille arrivent à se parler et à mieux se comprendre.



Un roman tout simple et tellement juste, une belle tranche de vie que j'ai dévorée. A découvrir et à partager car je pense qu'il peut être apprécié à tout âge avec en plus un format relativement court qui fait que les pages se tournent toutes seules. Mention spéciale à la couverture que j'ai trouvée très sympa également !
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Une marée noire

Je remercie Babelio ainsi que les éditions Kilowatt pour cette Masse Critique jeunesse qui me permet de lire Une marée noire de Marie Lenne-Fouquet et Marjorie Béal.

J’avais postulé pour cet album car il évoque pour les enfants d’aujourd’hui un événement marquant de 1978, le naufrage de L’Amoco Cadiz…



Avec des phrases simples, le récit évoque le quotidien des pêcheurs, le danger de leur métier et leur amour de la mer dans une relation professionnelle et passionnelle à la fois : ce sont des hommes tendres aux gestes durs. Le héros est un jeune garçon, Yann surnommé « l’abeille » à cause de ses yeux noirs et de ses mèches blondes.

Ce livre raconte une belle relation père-fils, toute en transmission et partage. Mais dans ce passage de relai figurent aussi des angoisses liées aux « monstres impressionnants », les gros pétroliers qui passent bien trop près des côtes. Quand il y a une catastrophe, les hommes sont mobilisés et les femmes gardent les enfants et s’inquiètent à la maison, à l’abri de la tempête. La mère de Yann est enceinte : quel avenir de pollution va-t-on laisser aux futures générations ?

L’accent est mis sur le versant humain : l’erreur humaine du commandant de bord italien est contrebalancée par l’immense élan de solidarité des bénévoles venus de partout pour nettoyer les plages touchées et celui des grands restaurants des environs qui vont passer leurs commandes auprès des marins bretons pour les aider à sauvegarder leurs emplois.

Le temps passe, le petit frère naît et la vie reprend son cours.



À la fin de l’album, l’événement est resitué dans le temps avec les chiffres exact des kilomètres de littoral touchés et des tonnes de pétrole déversées.

Les marées noires sont expliquées aux enfants à travers l’échouage du Torrey Canyon sur les côtes britanniques en 1967, le naufrage de l’Amoco Cadiz raconté dans ce livre, l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater en 2010 et la récente collision en janvier 2018 du pétrolier Sanchi contre un cargo céréalier en mer de Chine.

L’accent est mis sur la négligence des hommes et sur la vétusté des bateaux et des canalisations. Les enfants sont sensibilisés aux conséquences écologiques durables des catastrophes sur la flore et la faune marine ou sur les oiseaux ; les conséquences économiques liées à l’impossibilité de pêcher dans les eaux polluées, aux terres agricoles littorales devenues incultivables et à la baisse du tourisme sont également évoquées. Naturellement, les auteures insistent sur les solutions, qu’il s’agisse des méthodes de nettoyage, de la prévention et des actions de sensibilisation.

Enfin cette partie conclut sur les sources d’énergie pétrolières et sur l’alternative des énergies renouvelables.



Les illustrations en pleine page accompagnent toujours le récit dans un style épuré et très coloré ; on dirait des dessins d’enfants particulièrement élaborés et stylisés. Il y a un réel sens du détail notamment dans les scènes intérieures ; les couleurs vives des personnages contrastent avec celles de la mer… Au fil des pages, la noirceur s’installe mais jamais complètement comme pour préserver une forme d’espoir.

Une marée noire est un très bel album, à la fois didactique et captivant ; les enfants se reconnaîtront dans l’enthousiasme du début et dans les angoisses mises en mots et en images par la suite. Tout est fait pour que les jeunes lecteurs s’identifient au héros dans ses routines quotidiennes : câlins avec les parents, rituel de l’histoire du soir… Ils se retrouveront également dans les questionnements et les réponses apportées par les adultes. L’image colle toujours au texte et le prolonge pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas encore tout à fait la lecture.



Je suis très agréablement surprise par cette collection, « un jour ailleurs » qui propose aux enfants des histoires pour découvrir des évènements marquants du XXème siècle. C’est très bien fait et source d’échanges entre parents et enfants.

Je recommande.

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Le grand bain

Première séance de piscine pour Nino. Lui qui a peur de l'eau et ne sait pas nager s'est placé dans le groupe des dauphins pour ne pas être ridicule aux yeux de ses amis. La suite? Nino va tout faire pour ne pas avoir à se retrouver dans l'eau. Pas facile pour l'institutrice, et Rose la maîtresse-nageuse (sic) de réguler tout ce petit monde car c'est un véritable bazar dans cette piscine.

D'un ton vif et enjoué l'auteure nous raconte une histoire où la bienveillance est de mise. Chacun a son défaut, et il faut savoir admettre ses capacités.

Sans leçon de moral, cette histoire est sympathique et drôle. Il y règne une joyeuse pagaille qui devrait plaire aux lecteurs et les rassurer ou les faire réfléchir.

illustration au top, qui s'accorde bien avec ces pages.
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Bleue comme l'été

Ce roman est une réelle bouffée d'air frais. J'ai adoré ma lecture du début à la fin. La plume de l'auteur nous plonge directement dans son univers pour notre plus grand plaisir. Comme son nom l'indique, ce roman est fait pour être lu en été, sinon, je trouve que la saveur en est moindre, c'est pour cela que j'ai attendu d'être maximum en été pour le lire.

Les personnages quant à eux sont adorables malgré leurs faiblesses respectives. L'évolution que l'on peut constater en fin de parcours donne une certaine satisfaction à la fin du livre, car nous avons l'impression d'avoir vécu toutes ces choses avec eux. L'ambiance road trip est merveilleusement bien retranscrite, c'est impossible de ne pas s'y croire.

Il s'agit ici d'une histoire facile d'accès pour les adolescents et même pour les adultes qui veulent quelque chose d'un peu plus léger.

Je recommande bien évidemment cette lecture dont la couverture est magnifique à l'image de son contenu.
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Corps de fille

Tout d'abord un grand grand grand grand merci à mon amie pour m'avoir donné ce livre qu'elle a gagné dans le concours de nouvelles du pclg ! Bon elle a vu le résumé et s'est dit hors de question que je lise ce truc 😂. Du coup elle me l'a donné. Encore merci !



Mais j'ai un plutôt neutre sur ce livre. Je l'ai pas trop aimé mais je ne l'ai pas trouvé nul pour autant, je vous explique :

Agathe est une jeune fille en 4 ème comme les autres sur Terre (bon c'est pas de la fantasy mais ça passe par que le monde ne tourne pas autour de la fantasy), son seul meilleur ami Sofiane tombe amoureux d'une 3 ème Jessa et passe quasi tout son temps avec elle et sa bande de potes. Mais Agathe fait aussi de la boxe se qui lui permet de s'échapper de son quotidien. Ce livre parle aussi de certains comportements déplacés (ex : Warren), de l'adolescence chez une fille.

Bref une histoire qui pourrait être réelle où il ne se passe en réalité pas grand chose mais qui n'est pas si spon-so-ri-fi-que que ça à l'instar de Twilight. Et c'est pas le genre de livre que je préfère même si c'était pas aussi terrible que Twilight (je sais je m'archarne sur ce bouquin 😅 (Twilight)).



Bref, je ne relirai sûrement pas ce livre.



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Kidnapping à la confiture

Je crois bien n'avoir jamais rien lu d’aussi réjouissant et aussi déjanté dans ce style depuis Enfer et couches-culottes (Hold-up à la crèche) Et même, celui-ci le surpasse largement.

Encore un Pépix jubilatoire, aussi bien côté texte que côté illustrations.



Le début m'inquiétait un peu, laisser des enfants faire ainsi une si grosse bêtise sans qu'ils en soient punis ?

Mais oui, la punition va vite arriver, et ... elle sera inoubliable.



Quand j'ai vu que les enfants devaient aller jouer les bénévoles dans une EHPAD, j'ai cru un moment à un petit roman tendre, où ils découvrent les personnes âgées et s'y attachent, ... mais ces vieux là, ça remue plutôt !!

Nous avons donc d'un côté trois enfants légèrement handicapés par la vie. Césarine, sourde, et qui en fait un super pouvoir. Chris, qui n'y voit pas très clair, et Darian, un peu lent et beaucoup timide, mais dont la mère constitue le plus gros handicap. Un trio jamais à court d'idées pour les bêtises.

Et de l'autre côté ... oh non, je vous les laisse découvrir, et vous n'allez pas vous ennuyer.

Le butyrophobe du début va être vite oublié, et les enfants entraînés dans une folle aventure, plutôt dangereuse, mais que ne ferait-on pas pour sauver un papy amoureux ?

Je ne connaissais pas cette autrice, elle en vaut la peine !

Et les dessins soulignent à merveille le côté hilarant de l'histoire.

Pas de bonus ici, mais pas grave, on sourit tout le temps.



J'espère qu'on pourra lire bientôt une suite aux aventures de nos deux trios !


Lien : https://livresjeunessejangel..
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Mon ami de la jungle

Je viens de découvrir les Kapoches de chez Kilowatt, de courts romans - 40 pages - et avec quelques illustrations couleurs.

Des histoires d'enfants, des thèmes d'actualités et des faits de société pour les quelques uns que j'ai lus.

Tom est surpris que son quartier se mobilise pour l'arrivée d'une nouvelle famille dans la quartier. Même à l'école on en parle.

C'est certain ce nouveau arrive de la jungle mais tout de même!

Pour Tom la jungle c'est l’exotisme. Il se rendra vite compte que Nadim arrive d'une jungle beaucoup plus noire.

D'une plume sensible l'auteur raconte l'arrivée de Nadim, ses maladresses et sa gentillesse, l'accueil des gens du coin de l'institutrice et des enfants.

Nadim a beaucoup a donné lui aussi. Peu à peu il s’intègre.

Un roman généreux et au ton juste. Facile à lire il donne une jolie idée de ce qu'est l'humanité.

Facile et agréable à lire. Dès 8 ans et un peu plus. Pour réfléchir.....

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Le grand bain

Un petit roman très sympathique, dans le quotidien des enfants, cela leur parlera. Un roman où l'empathie est reine, où les différences sont la norme. Pas de héros mais la vraie vie. On adore !



Et puis, je ne sais pas pour le ressenti des enfants mais en tant qu'enseignante, ce récit relate assez bien ce que nous vivions au quotidien, en particulier lors d'une séance de piscine ! Merci !



~ Challenge ABC 2021-2022 : L
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La bonne culotte

D'emblée, la métaphore de la bonne culotte nous fait sourire, forcément.



Emma, sept ans, nous fait part de son inconfort quotidien, comme un mauvais choix de culotte qui vous tracasse pour l'ensemble de la journée.



La petite est très timide.







Il n'y a pas à rougir d'une culotte toujours propre, vous diraient les parents, soucieux d'une bonne mise très correcte, significative de leur bon soin au cas où, les docteurs apprécient les petites filles à l'hygiène irréprochable.



Beaucoup se reconnaitront dans ce conseil d'éducation, parents et enfants.



Cela veut dire aussi qu'en choisissant seules, ces jeunes filles grandissent tranquillement aussi.



C'est un peu de cela qu'il sera question d'une façon humoristiquement détournée.







Grandir, c'est faire preuve d'un peu plus d'autonomie mais c'est aussi affirmer un peu son jeune caractère qui bourgeonne.



Et il y aura de quoi car non seulement Emma devra faire avec sa timidité mais aussi assumer son choix de pratique musicale.



Son papy lui a apprit l'accordéon.



Cela n'a rien de très populaire, on le sait mais il n'empêche que Emma adore ça et elle adore aussi son papy.



De bonnes raisons de se laisser aller, de persévérer et d'assumer.







L'école a choisi la chanson de Pharell Williams "Happy" pour le spectacle de Noël.



On doit l'avouer, on se couperait volontiers un bras pour entendre la version à l'accordéon.







L'accordéon, c'est Rencontre en Terre Inconnue et un bout de chou qui sait très bien en jouer, cela peut épater mine de rien.



La leçon est extrêmement positive et la conclusion sur le thème de la réserve est bien amenée au final.



C'est une lecture plaisante qui peut rendre service en Premier Roman, pour une bonne lecture, pour une bonne inspiration.
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Bleue comme l'été

En premier lieu, merci beaucoup à Babelio et aux éditions Sarbacane pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique ♥



« Bleue comme l'été » fait partie de ces romans inclassables. Tu signes pour un truc que tu imagines barré, et en fait... tu te retrouves avec une tranche de vie où, durant tout un été, tu partages les émotions à vif de Prudence. Le surf n'est qu'un élément de décor ; ici, c'est la psychologie qui prime.



Étant autiste, je me suis demandé à plusieurs reprises si Prudence ne l'était pas aussi... Et si l'on referme le livre sans le savoir, peu importe son étiquette, Prudence est sans le moindre doute neuroatypique. Ce n'est pas le sujet de l'histoire, mais ça l'influence à tout moment, car Prudence ne peut pas faire taire ces sons et ces odeurs qui l'assaillent, son ressenti du monde puissance 12, son incompréhension du fonctionnement parfois obscur des personnes qui l'entourent. Pas de fausse note à déplorer de ce côté-là : même si Prudence est beaucoup plus autonome que je ne le suis, de nombreuses situations familières jalonnent le bouquin. Parfois, c'est même dur à lire, lorsque d'autres personnages lui expliquent sans ménagement que « ça, ça ne se fait pas ». Effectivement, parfois, Prudence est en tort. Mais comment aurait-elle pu deviner ? Sans oublier l'injonction silencieuse de s'adapter aux autres qui va avec. Bref, ça, c'est moyen. Heureusement, ces passages sont peu nombreux et ne durent jamais longtemps. C'est même moins pire que dans la vraie vie, finalement. Par contre, le gloom de la rupture, lui, c'est tout au long du truc. Mais non, malgré tout, ça n'est pas déprimant. Parce qu'il y a de l'espoir au bout du tunnel ; que l'entourage de Prudence, à commencer par Denis-Dylan, est là pour la soutenir et l'aider à braver la tempête.

Dans la rubrique des sujets très bien traités, il y a l'absence de désir de maternité de Prudence, ainsi que les galères de sa sœur avec ses nouveaux-nés. Marie-Lenne Fouquet te défonce les tabous à grands coups de pompe dans le derrière, et ça fait du bien à lire. Sans oublier l'activité de photographe de Prudence, joliment mise en avant.



A ce stade, normalement, vous avez pigé : « Bleue comme l'été » n'est absolument pas le livre léger qu'il avait l'air d'être, mais mérite néanmoins son étiquette feel-good.



Quant à la plume de l'autrice, elle est très jolie, très poétique par moments, sans jamais être lourde. Parfaite pour retranscrire la vision d'artiste de Prudence sur le monde.



Un livre qui n'est peut-être pas pour tout le monde, mais qui mérite d'être découvert.
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Bleue comme l'été

Suivre Patience, 21 ans, qui n’est pas au meilleur de son moral au début du roman, m’a vraiment embarquée !

Elle rêve de devenir photographe, vient de terminer son année d’études en histoire, est follement amoureuse de l’homme avec qui elle vit une relation depuis quelques mois.

Elle associe les chiffres, les couleurs aux humeurs du jour, est ultra émotive et bien entourée d’une bande d’amies.

Lorsque plusieurs déconvenues s’accumulent, elle décide sur un coup de tête de répondre à l’annonce de job d’été : suivre un surfeur sur sa tournée des spots atlantiques pendant deux mois, en van, avec pour mission de faire les clichés pour sa page Instagram.

Ce roman initialement destiné aux ados est frais, puissant, il sent la résine, la wax et l’iode. Il est puissant et se dévore !

Sous son aspect léger estival il se révèle bien plus profond. Foncez!
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Corps de fille

Le titre peut faire croire que ça parle du corps d'une fille alors que ça parle d'un amitié entre deux voisins.



Sur la couverture on voit des gants de boxe rouge et un haut de maillot de bain noir avec des coeurs qui sont suspendus sur une corde à linge dans le ciel.



C'est l'histoire d'une collégienne

en 4ème appelée Agathe, elle est le personnage principal, son meilleur ami s'appelle Sofiane mais

leur relation changera quand Sofiane trouvera l'amour. Agathe ne connaît pas son père et sa mère

travaille sans cesse ce qui est compliqué pour la jeune fille. C'est une fille courageuse qui souffre en

silence car elle se sent délaissée par tout le monde. Sofiane est un garçon qui n'ose pas parler

lorsqu'il est confronté à des problèmes concernant Agathe et sa petite copine, néanmoins il a bon

coeur.



Ce livre parle de l'adolescence chez une fille, des soucis, de la rage contre la société actuelle, elle

se défoule en pratiquant de la boxe. Ce livre décrit toutes les choses que nous, jeunes, subissons

fréquemment. J'ai adoré car je me retrouve beaucoup dans celui-ci, nous sommes plongés dans le

quotidien de cette fille qui est typique des adolescents.



L'histoire se déroule au début des vacances d'été, ça se passe certainement dans les années 2015-

2020. Dans le livre aucun nom de lieux n'est cité hormis Paris, mais on déduit que l'histoire se passe

en France dans une ville quelconque.



J'ai adoré un passage en particulier pour la simple et bonne raison que peu de personnes en parlent et

que c'est vu par les adolescents comme si c'était normal. de la page 109 jusqu'à la page 116, à ce

moment là de l'histoire, un certain Warren de la bande d'amis de sa petite copine de Sofiane toque à

la porte d'Agathe. Pour expliquer brièvement sans rentrer dans les détails, le garçon d'une quinzaine

d'années va faire des attouchements à la fille et quand elle dit non, celui-ci l'insulte, lui rejette la

faute dessus et s'en va la laissant dans l'incompréhension totale.



Je conseille fortement ce livre pour se rendre compte de certaines choses importantes,

l'adolescence est une période compliquée pour chacun de nous c'est une sorte de passage à l'âge

adulte, tout le monde veut grandir trop vite. On peut tirer de ce livre une morale intéressante. Le

livre est bien structuré, les chapitres ne sont pas longs, ça se lit très vite et on est vite plongé dans

l'histoire ! Personnellement j'ai tout lu en une soirée tellement j'ai apprécié. C'est un très bon

livre.



Anastasia
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Kidnapping à la confiture

Réjouissant !



Quel chouette moment je viens de passer grâce à ce petit roman reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique. Merci infiniment à la team Babelio et aux éditions Sarbacane pour cette découverte.



Ce roman-là est complètement déjanté, impertinent, un poil à contre-courant de la littérature jeunesse actuelle et totalement hilarant.



On fait la connaissance de 3 gamins de 11 ans. Il y a Césarine, la narratrice, qui est malentendante. Chris (Christophe-Eudes) qui est très très myope. Et enfin Darian, hyper angoissé, très timide dont le véritable handicap est une mère hyper-protectrice.



Là on se dit OK avec 3 héros porteurs de handicaps on va être dans un truc un peu moralisateur, on va avoir beaucoup d'empathie pour ces enfants qui n'ont pas eu de chance à la grande loterie de la génétique, on va les voir se faire maltraiter par leurs camarades et il y aura une belle morale pleine de tolérance (j'aime aussi ce genre, entendons-nous bien, ils sont indispensables mais il y en a pléthore).



Que nenni ! Ces trois-là sont de sacrés garnements ! Leur handicap n'est au final qu'une anecdote avec laquelle ils doivent composer mais ça ne les définit en rien. Ça ne les empêche absolument pas d'être des mômes comme les autres et de se montrer un poil cruels au début de ce roman.



Car les 3 coquins vont en fait "torturer" un vieux monsieur butyrophobe en recouvrant sa maison de beurre, sa plus grande peur. Ils seront attrapés par la police et seront "condamnés" à des travaux d'intérêt général.

Césarine, Darian et Chris sont envoyés à la maison de retraite, où ils devront s'occuper d'un groupe de personnes âgées durant 6 samedis.

Évidemment ça ne les réjouit guère. Et pourtant sur place ils feront la connaissance d'Huguette, Lulu et Ernest, des personnages qui valent leur pesant de cacahuètes.

Ils vont se retrouver, bien malgré eux, au cœur d'une aventure palpitante suite au braquage d'une bijouterie.



Un vocabulaire simple, familier, un ton impertinent, les petits lecteurs vont se régaler !

Parce qu'ils vivent une sacrée aventure nos héros.



Le texte est relativement long mais il est entrecoupé d'illustrations (pleine page ou seulement sur une partie) qui aident à la compréhension du texte, sont des pauses bienvenues dans la lecture et permettent aux lecteurs une transition en douceur entre l'album et le roman sans image.



Les illustrations sont d'ailleurs très chouettes.

Les personnages sont un véritable régal et cette liberté de ton de la part de l'auteure m'a totalement séduite.

Elle nous parle de féminisme, de handicaps, de vieillesse, de solitude, de tolérance sans jamais jouer sur le pathos ou la propagande, bien au contraire.

C'est fin. Tout dans l'humour, ça glisse sans que tu ne t'en rendes compte.

Ernest est très bien dans son fauteuil, Lulu perd la tête de temps en temps, Césarine n'entend pas toujours tout et alors ?

Même la fin est un pied-de-nez à la littérature jeunesse classique (même si les gentils gagnent à la fin, heureusement, faut pas pousser les p'tits vieux dans les orties).



Je me suis vraiment régalée.

C'est le roman idéal cet été pour les enfants dès 8 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Bleue comme l'été

Roman qui me replonge, moi, quasi quarantenaire, dans mes émotions si fortes, si vibrantes. Avoir vingt ans, c'est avant tout ne pas savoir. Qui je vais être, comment je vais me construire, quels choix dois-je faire .... Merci Prudence d'exister, et de me faire rire dans tous ces questionnements.



Et la bande son : https://open.spotify.com/playlist/0a7GnLwb9NAwk3529gzjtn?si=8fcf0cd984ee4a73

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