Ce premier épisode ne s'ouvre pas dans le silence de la lecture, mais dans l'agitation de la littérature engagée. Marie Fouquet, journaliste chez Livres Hebdo, nous raconte son enquête sur l'importance cruciale des librairies militantes en France, depuis la fondation de la librairie "La joie de lire" par François Maspero dans les années 60, jusqu'à des initiatives telles que "Les Parleuses" ou "Publico". Ces espaces de dialogue se révèlent être des points d'ancrage essentiels au sein des mouvements sociaux. Et les voix qui y grondent hier comme aujourd'hui résonnent dans l'épisode de ce podcast, grâce à la magie des archives.
Lauren Malka nous entraîne ensuite à Montreuil, où nous découvrons la toute jeune librairie "À la marge", dont le nom reflète la vision de ses fondatrices, Julie et Fanny et de leur marraine Titiou Lecoq : une librairie généraliste qui soutient les auteurs et autrices engagé.es. Notre podcast permet de s'y plonger, comme si on y était !
C'est ici, dans cette nouvelle librairie, que les éditions DUNOD interviennent pour mettre à disposition de Julie et Fanny, qui s'initient au métier, le savoir et les bonnes pratiques de sa "Boîte à outils du libraire", un ouvrage pédagogique signé Caroline Meneghetti et Jean-Christophe Millois.
Enfin, pour clôturer cet épisode, trois journalistes de Livres Hebdo se réunissent à la rédaction, au beau milieu de l'été, pour partager leurs coups de coeur pour la rentrée littéraire.
Enregistrement : juillet 2023
Réalisation : Lauren Malka
Musique originale : Ferdinand Bayard
Production : Livres Hebdo
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La bande termine la soirée en dansant très mal et en chantant en yaourt, Prudence avec eux. Elle hurle Bang bang, he shot me down, bang bang, I hit the ground...
enfin, c'est pas un type pour toi. (...)
Alors ça, tu vois, c'est vraiment des conneries ! Personne n'est fait pour personne, on s'adapte, on prend, on accepte, on bricole et puis c'est tout.
Et puis... j'ai pas envie, tu vois. Ma seule envie, c'est dormir. Mon corps est encore plein de bébés, je sue la maternité par tous les pores. J'ai été trop auscultée, visitée, interrogée, avant, pendant, après la naissance, souvent devant lui. Ce n'est pas simple de retrouver du désir quand tu as dû répondre tous les matins pendant cinq jours devant ton mec à la sage-femme qui te demandait si tu étais "allée à la selle", ou si tu voulais une autre ordonnance pour tes hémoroïdes, et comment allait ta crevasse du sein gauche.
Dylan_cowboy de la wave
Bodysurf en reconnaissance : être la planche, être la vague, être l'océan, être.
#JourJ#tulasenslagrossewave#noussommeslahoule#dylancowboydelawave#surf#tourneedelavaguedelouest
J'ai du mal à garder l'équilibre sur les épaules de mon frère. Je m'agrippe à sa tignasse en pagaille. Il grogne.
- Ouilllle!! Stella, fais gaffe!
- Pardon mais arrête de gigoter! Va un peu à droite! Oui... encore... Stop!
je lâche la tête de Livio et attrape une branche du cerisier du voisin pour cueillir quelques petits fruits bien rouges, puis je les passe à Livio qui les glisse dans les poches de son sweat.
Ce qu’elle aime ça, être secouée par le beau ! C’est toujours plus grand qu’elle. C’est comme si toutes les émotions qui la traversaient en permanence, avec lesquelles elle parvient à vivre avec plus ou moins de facilité, avaient, face à l’art, le droit d’exister toutes ensemble, d’exploser sans dégâts sous la peau. Le beau a toujours aidé Prudence à prendre des décisions.
Collés les uns aux autres dans la cabane, on s'esclaffe à chaque bourrasque qui fait gémir les branches du chêne et frémir le bois sous nos pieds. On ne se rend pas compte qu'autour de nous la tempête prend de l'ampleur.
a deux doigts de glousser, Chris relève un peu plus le menton en s'esclamant!
madame vos flatteries me plongent un peu plus dans l'embarras et on pouffe tous les 4
quand Huguette rit deux fossettes se sculptent aux coins de ses lèvres, elle a l'air d'avoir 8 ans !
Cette saison (l'été) est à l'opposé de mes envies du moment : j'aimerais pouvoir bouger vite, courir plus, avoir frais. Ces paysages assoiffés que je connais par cœur m'oppressent avec leur ocre et leur rouille.
- Récupérer Benjamin, libérer les chats qui ont une famille, délivrer les ploozes enfermés, renverser un régime totalitaire et mettre en place une démocratie.
- Super. Tu sais qu'on a maximum cinq heures ? Y a école, demain.
- Oui, je sais. Selon mes calculs, c'est jouable.
- Bon, alors allons-y.