C'est en observant les personnes à la toute dernière extrémité de leur vie, au seuil de la mort, que j'ai compris pour la première fois que l'être humain n'a jamais "oublié" cette plénitude vécue au tout début de son existence, et qu'il cherche à la retrouver avant de mourir, comme si seule cette expérience de sécurité ontologique pouvait permettre de consentir à se laisser glisser dans la mort. p.60