expérimenter d’autres manières de faire et de penser l’action syndicale pour organiser les travailleuses du secteur du nettoyage, inspirées des expériences anglo-saxonnes (Living Wage Campaign à Londres ou Justice for janitors en Californie) qui ont bouleversé le monde syndical en le forçant à s’intéresser à ces travailleuses laissées pour compte
Mêlant subjectivité de l’organisatrice (ses émotions, ses écrits à chaud datant de 2016-2017), analyse militante de son travail, témoignages de salariées et éléments de cadrage du secteur, il s’agit ici de relater quelques épisodes de cette expérimentation afin d’imaginer le champ des possibles qu’offre cette forme de pratique syndicale.
Forcément ça implique de ne pas faire à la place des gens, mais plutôt de transmettre les outils et les moyens de mener la lutte. C’est ça le rôle de l’organisatrice : transmettre les techniques, donner des conseils stratégiques pour que les gens se les approprient
Le paiement à l’heure pour remplacer le salaire à la chambre, anachronisme au 21e siècle. Le treizième mois comme un rêve irréalisable. Les deux jours de repos hebdomadaires comme une fiction
Le témoignage de Marielle montre qu’il est possible d’envisager autrement la syndicalisation en l’articulant à la pratique militante du syndicalisme d’action directe
l’énergie que met l’employeur dans cette forme de répression de l’organisation syndicale