La mort n’a pas d’âge. La mort n’a pas de sexe, la mort n’a pas de nationalité ni de couleur de peau. Parfois fataliste et dévastatrice, elle peut être libératoire, prendre plusieurs formes, mais la finalité reste la même. On continue à vivre dans la mémoire des vivants. Ils ont tort, ceux qui disent que la vie reprend son cours. Elle ne le reprend jamais comme avant. Tout parait semblable mais plus rien ne l’est lorsque nous perdons un être cher. Plus nous avançons dans notre vie, plus nous amassons les restes de vie de ce que nous avons perdus. Nous sommes plus sensibles en grandissant, dit-on, mais nous sommes surtout plus atteints.
Parfois, il est inutile de chercher à aller quelque part, et bien plus intéressant de savourer le chemin et non le but. C’est ça aussi, un voyage.
Partir permet d’y voir plus clair.Mon histoire était peut-être insignifiante. Mais ça restait une histoire. Et chaque histoire mérite d’être racontée. Au bout du stylo, elle prenait vie, et mon histoire n’était plus simplement la mienne, mais celle de plusieurs personnes. Une simple histoire de vie.
La guerre, on dit que c’est la création des hommes. La maladie, c’est la création de rien. Ça tombe juste comme ça, sur n’importe qui, quel que soit son âge, sa situation ; que tu sois bon ou mauvais, riche ou pauvre… Il n’y a pas plus injuste que la maladie.
"Il y a des mots comme ça qui s’impriment comme une tache d’encre au creux de l’oreille et qui bavent, se propageant jusqu’à la plus fine terminaison nerveuse du cerveau et habitent l’esprit pour très longtemps."
Chapitre America
La liste des grands sages ne se résume pas aux noms qui ont marqué l’Histoire. Certains se cachent, à l’abri des regards, avec assez d’espoir dans le coeur pour éteindre le feu destructeur des angoisses du monde.
Après tout, même la plus succulente des crèmes glacées n’apporte rien quand il suffit d’un croc dans une grosse pomme pour goûter à la meilleure des sensations : celle de se sentir complètement libre.
Les photos figent les souvenirs dans le temps, là où un bout du coeur de celui qui les affiche réside encore.
Les amis partent, les vrais s'attendent.
Les virus aime,ne les âmes en miettes.