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Critiques de Mark Chiarello (8)
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Dracula

Une curiosité que ce comic, curiosité qui ne pouvait que m'attirer, malgré une méfiance certaine envers les adaptations de films en bouquin (alors que dans l'autre sens, ça parait tout naturel, ce qui prouve bien qu'on a parfois des raisonnement complètement cons) :



-j'adore le "Dracula" de Coppola, même s'il fut diversement apprécié à l'époque (notamment en raison d'une certaine surcharge esthétique)



-j'adore Mignola, qui assure les dessins de l'ouvrage



-j'ai récemment lu le roman original de Stoker



-le bouquin coutait 2 euros.



Bref, que de bonnes raisons de passer outre les réflexes habituels. Oui mais au final me direz-vous ? le scénario est assez fidèle au film mais j'ai moyennement apprécié une narration hachée, avec des transitions abruptes, dont l'objet semble être de faire tenir l'ensemble des scènes clefs du film dans un minimum de place. Il est vrai que le film est long et qu'étant désignée comme une adaptation officielle, le cahier des charges devait être précis et contraignant. Par contre c'est un vrai bonheur d'apprécier le travail de Mignola, alors encore peu connu (avant Hellboy donc, au début des 1990's) dont le style est déjà très abouti, simple en apparence, mais très expressif et contrasté, avec ces grands aplats de noir. Au passage l'encrage de John Nyberg et les couleurs de Mark Chiarello sont eux aussi très réussis. La partie graphique est donc l'attrait principale du bouquin et fait véritablement écho à l'esthétisme du film.



De plus ce fut également une excellente occasion de pouvoir comparer le roman original et cette adaptation cinématographique. Globalement Coppola a respecté l'histoire de Stoker mais change profondément le personnage de Dracula en l'humanisant. Comment ? En lui inventant un passé, absent du roman mais, nécessairement, objet de tous les fantasmes vu la longévité du comte. Ainsi, si Stoker laisse vaguement sous-entendre que Dracula fut un redoutable chef de guerre, Coppola lui va plus loin en précisant qu''il a été au service de l'Eglise, dans sa lutte contre les turcs et qu'il renia cette dernière suite à la mort de sa bien-aimée, suicidée (car croyant son amour mort au combat) et dont l'âme était promise à l'enfer. Dès lors, la malédiction semble être son choix et son immortalité le moyen de retrouver sa belle. Belle qu'il croira reconnaître en Mina Murray (ou Harker). Ainsi Coppola introduit l'amour, mais également le désir et l'érotisme, dimensions bien souvent associées au vampirisme, là où Stoker ne m'a pas semblé vraiment y accorder une grande importance, au contraire de la prédation, activité, chacun le sait, très appréciée de nos amis à longues dents.



En résumé, que l'on aime le film, le roman, ou les deux, et si, en plus, on apprécie Mignola, on a franchement aucune raison sérieuse d'éviter cette bd.

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Dracula

Dracula de Bram Stoker, je le connais bien (lu le roman deux fois) et je connais encore plus l’adaptation faite par Francis Ford Coppola (que j’ai dû voir 36 fois au moins).



Donc, lire l’adaptation du film (lui-même adapté du roman) en bédé, ça pourrait sembler être une redite…



C’est en une sans en être, car malgré tout, la mémoire efface certains détails et la version bédé a le mérite d’aller au plus rapide.



Possédant la version couleur, je me suis fait prêter la version en noir et blanc afin de comparer les deux éditions. Lisant la version N&B, je comparais ensuite la page avec celle de la version couleur.



Ce ne sont pas tout à fait les mêmes : la traduction est un peu différente entre les deux, certains graphismes ont été revus, mais dans l’ensemble, peu de différence, si ce n’est que l’on perçoit mieux les dessins avec les couleurs qu’en version N&B.



Si l’histoire est une adaptation assez fidèle du film (mais avec moins de détails), si j’ai pris plaisir à me remettre en mémoire, on ne pourra pas dire que les dessins de Mike Mignola m’auront apportés de la jouissance visuelle.



Trop d’ombres dans les visages et dans les décors. Cela brouille la perception que l’on aimerait avoir des personnages, cela cache les expressions des visages et réduisent l’endroit dans lequel ils évoluent à leur plus simple expression.



Ces zones d’ombres sont les mêmes dans la version couleurs, mais justement, les couleurs apportent un peu plus de détails aux cases et de ce point de vue-là, je préfère la version colorisée de 1994.



Comme je le disais plus haut, l’adaptation est assez fidèle, mais adapter un film en version bédé implique des coupes dans le récit, des ellipses et le bât a blessé un peu, car cela donnait l’impression d’être face à un récit décousu.



Évidemment, l’adaptation n’était pas simple : le film de Coppola était long (et bon) puisque le cinéaste avait donné un passé à Dracula, humanisant le vampire, plus que le roman original de Stoker.



Adapter c’est donc trancher, couper, décapiter, renoncer… Le fait d’avoir encore en mémoire une grande partie du film m’a permis de ne pas perdre pied dans ce récit haché.



Anybref, ce ne sera pas un coup de cœur, ni pour les dessins, ni pour l’adaptation générale en bédé. Et ce, quelque soit la version (colorisée ou pas).


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Gangland

Ce tome est une anthologie d'histoires courtes autour du thème des criminels. Il regroupe les 4 numéros initialement parus en 1998. Chaque couverture est réalisée par un artiste différent : Tim Bradstreet, Brian Bolland, Glenn Fabry, Dave Gibbons. En 1999, l'éditeur Vertigo a reconduit ce format l'année suivante sur le thème de l'horreur avec la série Flinch en 8 épisodes. Pour le détail des auteurs, se reporter à la fin du commentaire.



Alphonse Capriccio est un ancien mafieux qui a vendu ses chefs pour éviter une peine de prison et qui bénéficie du programme de protection des témoins, mais il rentre chez lui pour trouver son chien égorgé et sa femme tuée. En Amérique du Sud un homme récolte du pavot et le vend dans une chaîne qui aboutit au trafic de drogue. C'est l'histoire d'un tueur à gages anonyme qui intervient dans la cérémonie de mariage de la fille d'un parrain. Mishka est un parrain de la mafia russe et il revient en ville confronter celui qui l'a laissé pour mort. Rico Jansci fuit la police et trouve refuge dans l'immeuble où il a parlé à son frère pour la dernière fois. Ce parrain est arrivé au sommet des affaires et s'y est maintenu pendant des années, avec Stella à ses côtés, mais ce matin il se sent vieux. Chapo est un petit malfrat des quartiers, mais ce matin il a reçu par courrier une carte bleue sans plafond et son pote Reggie le convainc de s'en servir pour louer une chambre d'hôtel dans les beaux quartiers et se faire approvisionner en poules de luxe et en drogues.



Le dentiste Harvey Lowry reçoit la visite nocturne de Mickey Dolan dans son cabinet, et il le supplie d'accepter qu'il l'accompagne dans ses activités criminelles, car il n'en peut plus de sa vie rangée et monotone. Déjà à l'époque préhistorique des tribus en pillaient d'autres en les massacrant. Cet employé de bureau est un voleur mesquin qui pioche dans les fournitures de bureau, depuis qu'enfant il a découvert que tout le monde se sert comme il peut. Monsieur Melchizedek est persuadé que des individus observent ses moindres faits et gestes et il s'en protège comme il peut. Dino est un Berger allemand, élevé à coups de pied par un truand, mais récupéré par un policier qui l'intègre à la brigade canine. 2 frangins vont faire des courses pour leur mère, saluent Jezebel, un garçon manqué dont ils moquent, puis croisent les mauvais garçons du quartier. 2 hommes de main vont manger dans un restaurant asiatique et expliquent au patron qu'ils ne bénéficient plus de la protection du parrain local, et qu'il doit lui céder son bail.



Ces 14 brefs synopsis correspondent aux histoires des 4 numéros. Chacune de ces histoires courtes est différente et autonome. Le cadre de cette anthologie semble d'avoir été de raconter des histoires majoritairement contemporaines, avec quelques rares récits dans un passé récent comme les années 1950/1960, sans science-fiction ou anticipation. Le titre de l'anthologie renvoie au milieu, aux gangs criminels. Il s'agit donc de raconter des histoires criminelles, de voleurs et d'organisation criminelle. Dans les années 1960 et 1970, les éditeurs principaux de comics (Marvel et DC) publiaient des anthologies mais plutôt de type horreur, sur le principe de plusieurs histoires courtes, tradition héritée des EC Comics, puis de Warren (Creepy et Eerie). Chaque décennie l'éditeur DC essaye de relancer le format de l'anthologie, souvent dans sa branche adulte Vertigo, ce qui présente l'avantage d'attirer des auteurs qui ne souhaitent pas investir le temps nécessaire à réaliser une histoire en plusieurs épisodes.



Avant de se lancer dans la lecture de ce recueil, le lecteur jette un coup d'œil aux noms des créateurs. Il en ressort alléché par le fait qu'il s'agit du haut du panier, et que les responsables éditoriaux ont été solliciter des créateurs renommés dans issus des comics indépendants (James Romberger, Simon Revelsroke, Joe R. Lansdale, Randy DuBurke), ou ayant connu leur heure de gloire dans les années 1970/1980 (Richard Corben, Dave Gibbons, Eric Shanower, Tony Salmons), voire ayant déjà régulièrement travaillé pour Vertigo (Brian Azzarello, Tim Bradstreet, Jamie Delano, David Lloyd). Il ne peut pas estimer la qualité des histoires d'un coup d'œil. En effet, l'art de l'histoire courte est très délicat. Il faut savoir nourrir suffisamment le récit pour que le lecteur ait la sensation d'une histoire complète, mais ne pas le noyer de phylactères d'exposition pour compenser sa brièveté. L'exercice est rendu encore plus compliqué, car le lecteur sait qu'il est en train de lire une histoire avec une chute, et il en a lu d'autres. Réussir à le surprendre suppose une maîtrise du rythme et un art de prestidigitateur pour monopoliser la concentration du lecteur sur l'intrigue, et détourner son attention de l'arrivée de la chute.



Par la force des choses, il y a de tout dans 14 récits, et il y en a pour tous les goûts. Il y a bien une ou deux histoires avec un simple scénario de vengeance, linéaire et basique comme celui écrit par Dave Gibbons, ou le dernier du recueil par Richard Brunning. Il y a également un hommage très appuyé à Edgar Allan Poe réalisé par Simon Revelstroke. Mais la majeure partie des auteurs écrivent un récit personnel, que ce soit dans la situation, ou dans le thème. Il y a aussi bien un témoin sous protection, que la chaîne de production et de vente de drogue, en passant par un voleur de fourniture de bureau et un duo de gamins qui se font intimider par des plus grands qu'eux, d'une année ou deux. Au travers de ces histoires, les auteurs écrivent de vrais polars qui s'inscrivent dans le milieu où l'histoire se déroule, et cet environnement exerce une incidence directe sur l'histoire, agissant comme un révélateur de cette société particulière. Il y a des problématiques de rentabilités et de ressources limitées, d'obsolescence, de confiance, de paranoïa, de préjugés, et de stéréotypes raciaux. Les histoires les plus cruelles ou les plus pénétrantes ne sont pas forcément les plus violentes ou les plus gores. Lucius Shepard et James Romberger montrent un jeune homme qui décroche la timbale en recevant une carte platinium sans plafond. L'usage qu'ils en font reflète leur culture et leur condition sociale, et ils se heurtent au fait que l'argent ne fait pas le bonheur. L'histoire personnelle du petit employé de bureau qui pique dans les fournitures et commet d'autre larcins mesquins (par Ed Brubaker & Eric Shanower) met en scène le fait que tout le monde gruge à sa manière, reflétant l'imperfection de l'être humain. Rapidement, le lecteur s'aperçoit que l'histoire du chien Dino (par David Lloyd) provoque chez le lecteur l'impression que le comportement de ce chien pourrait également être celui d'un homme un peu confiant et balloté par les circonstances.



Outre la qualité potentielle des histoires, il est probable également que le lecteur ait été attiré par la liste des dessinateurs. Tim Bradstreet réalise des dessins photoréalistes âpres, complétés par des couleurs crépusculaires, décrivant un monde sans pitié. Peter Kuper réalise 3 pages sans texte, au pochoir, comme il l'avait fait pour The System, d'une grande richesse. Frank Quitely est en mode descriptif, sans la délicatesse romantique qu'il développera par la suite, pour des dessins exhalant une ironie savoureuse. Dave Gibbons est égal à lui-même avec des dessins faussement simples, comportant un degré élevé d'informations visuelles. Ce premier numéro est un régal visuel de bout en bout, un sans-faute. Dans les épisodes suivants, le lecteur se repaît des dessins de Richard Corben, toujours aussi épatant avec des volumes qui sortent presque de la page, et des textures sur le lecteur croit pouvoir toucher de ses doigts. La fête visuelle continue avec Kilian Plunkett dans un registre également descriptif mais émaillé de traits non ébarbés évoquant la rugosité d'une réalité non adoucie. Le lecteur plonge dans un monde où les ténèbres menacent d'engloutir le personnage, dans les pages toujours aussi envoutantes de Danijel Zezelj. Les ombres représentées par David Lloyd sont plus expressionnistes, mais tout aussi inquiétantes. Mark Chiarello joue à la fois sur les contrastes forts entre les zones noircies et les autres, mais aussi sur l'épure des formes.



Le lecteur se régale donc à retrouver les artistes à la forte personnalité qu'il connaît déjà, et il apprécie que les autres disposent d'une personnalité graphique tout aussi prononcée. Randy DuBurke présente lui aussi une réalité un peu torturée, du fait des lignes de contours irrégulières. James Romberger sait montrer 2 latinos naturels, dans leurs gestes et dans leurs tenues. Comme Peter Kuper, Tayyar Ozkan réalise une histoire sans parole avec des dessins plus traditionnels, et un humour noir plein d'entrain. Eric Shanower réalise des planches en apparence inoffensive dans leur naturel, mais finalement subversive par le naturel, la banalité et l'évidence des situations. Les dessins de Tony Salmons sont moins léchés, mais ils savent montrer la vivacité des personnages et la force de leurs réactions émotionnelles.



Le ressenti à la lecture d'une telle anthologie peut vite se révéler trompeur, en sautant rapidement d'une histoire à l'autre, et en enchaînant les artistes à une grande vitesse. Mais en prenant un peu de recul, le lecteur constate que chaque histoire est consistante, avec sa propre saveur, sa propre tonalité, à la fois grâce à l'intrigue et grâce aux dessins, avec un niveau élevé pour chaque et une majorité de pépites. 5 étoiles.



Épisode 1 : (1) Brian Azzarello + Tim Bradstreet, (2) Peter Kuper, (3) Doselle Young + Frank Quitely, (4) Dave Gibbons

Épisode 2 : (1) Simon Revelstroke + Richard Corben, (2) Jamie Delano + Randy DuBurke, (3) Lucius Shepard + James Romberger

Épisode 3 : (1) Darko Macan + Kilian Plunkett, (2) Tayyar Ozkan, (3) Ed Brubaker + Eric Shanower, (4) Scott Cunnigham + Danijel Zezelj

Épisode 4 : (1) David Lloyd, (2) Joe Lansdale & Rick Klaw + Tony Salmons, (3) Richard Brunning + Mark Chiarello
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Dracula

1462, la Roumanie est envahie par les turcs musulmans, et ils sont bien décidés à repousser les chrétiens le plus loin possible pour leur faire payer la prise de Constantinople.



Devant le sultan Mahommed et ses 30 milles hommes, un guerrier hors du commun se dresse fièrement et est prêt à se battre comme un tigre, un lion : Vlad Dracula, à la tête de ses 7 milles hommes.



La victoire est à la hauteur de la surprise, mais Vlad ne va montrer aucune retenue dans son combat, et exterminer tous les turcs qui tomberont entre ses mains, dans un bain de sang jamais vu jusque là.



En rentrant dans son château, il y découvre le corps sans vie de son épouse Elisabeta, qui s'est donnée la mort en apprenant que son mari avait été tué au combat. Information aussi turque que fausse.



Mais voilà, les autorités cléricales restent intransigeantes, elle s'est donnée la mort, ce qui la condamne aux enfers pour l'éternité.



Il n'en faudra pas plus pour que Vlad Dracula ne voit... rouge et devienne fou furieux au point de renier ce Dieu pour lequel il s'était aussi bien battu.



Vlad Dracula vient de se damner pour l'éternité...
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Dracula

L’amour ou la damnation éternelle





[Résumé] Quel plaisir que de pouvoir enfin lire (ou relire !) 0cette somptueuse adaptation du film qu’avait tiré Francis Ford Coppola du chef d’œuvre gothique et romantique de Bram Stoker. Publié originellement en français en 1993 chez Comics USA, l’ouvrage était depuis longtemps introuvable et on ne peut que saluer cette magnifique réédition qui suit de près d’un an celle, tout aussi belle, en noir et blanc.



On retrouve ce qui faisait le charme ténébreux du film, à commencer par ce vampire aussi fascinant qu’inquiétant, incarnation de la lutte que se livrent Eros et Thanatos en chaque être humain… Magnifiée par le dessin puissant de Mike Mignola, sublimé par l’encrage virtuose de John Nyberg, cette adaptation vaut indéniablement plus qu’un détour…



A lire en écoutant la formidable B.O. composée par le polonais Wojciech Kilar…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Dracula

Je ne suis pas très fan du film de Coppola, qui adapte le roman d'origine. Je sais que beaucoup ont aimé ce film, mais ce n'est pas mon cas. Je savais au démarrage que ce comics en était l'adaptation. Je trouve que si on n'a pas vu le film, le comics est difficilement compréhensible. Il y a beaucoup d'ellipse sur les évènements, un manque de profondeur des personnages, et les réactions paraissent parfois incompréhensible.



Le comics est vraiment très représentatif du style de Mignola. Son dessin retranscrit vraiment bien l'ambiance du film : c'est noir, c'est glauque. En cela, cette adaptation est réussie.

Malheureusement, ma lecture a été très détachée. Je trouve qu'il n'y a pas d'émotion qui se dégage de ce comics. De plus, je n'ai pas non plus retrouvé l'ambiance effrayante du roman.



Cette lecture a été une petite déception. Peut être que si vous avez aimé le film, vous prendrez plaisir à découvrir cette adaptation.
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Dracula

Bram Stoker's Dracula, est une bande dessinée qui a été publiée vers 1992-1993. Cette bd est basée sur le film de Francis Ford Coppola.



Nous connaissons tous Dracula comme étant le premier vampire, et comme étant l'oeuvre ultime de Bram Stoker. À mon humble avis, cette bande dessinée contient de très beaux graphiques, en plus d'avoir une très belle histoire légèrement gothique. Dracula cache une sombre histoire d'amour, bien que cruelle.



Vlad Tepes, mieux connu sous le nom de Vlad l'Empaleur, ou de Vlad Dracul, perd sa compagne qui se suicide, alors que lui est en guerre contre les turcs. Lors de son retour, il la retrouve étendue sur le sol de sa demeure, gisant morte. C'est alors qu'il renie Dieu et la religion, boit du sang et devint Dracula.



Quelques siècles plus tard, lors du séjour de Jonathan Harker dans le château du comte Dracula, le sanguinaire vampire voit un portrait de la femme de Jonathan, Mina. C'est alors qu'il part à Londres, pour rencontrer celle qu'il croit être sa bien-aimée qui s'était suicidée quelques siècles plus tôt. L'histoire décolle à partir de ce moment.



Je conseille cette bande dessinée à tous les amateurs d'horreur et de fantastique, mais également aux fans de Dracula, car c'est l'une des meilleures réadaptations faites à partir d'une oeuvre longtemps acclamée haut la main par la critique.
Lien : http://www.critiqueslibres.c..
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Dracula

Les éditions Delcourt publient un album attendu de longue date : la réédition du Dracula de Mike Mignola, dans une version aux couleurs totalement remastérisées. Un must-have pour tout les amateurs du créateur d'Hellboy et de l'univers vampirique.
Lien : https://www.actuabd.com/Drac..
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