Une fois que l’homme s’est dégradé, qu’il s’est avili par ses excès, il a fait prendre à son âme une espèce de tournure vicieuse, dont rien ne peut plus le sortir ; dans tout autre cas, la honte servirait de contrepoids aux vices, où son esprit lui conseillerait de se livrer, mais ici, cela ne se peut plus, c’est le premier sentiment qu’il a éteint, c’est le premier qu’il a banni loin de lui, et de l’état où l’on est, en ne rougissant plus, à celui d’aimer tout ce qui fait rougir, il n’y a exactement qu’un pas.