Citations de Marshall B. Rosenberg (380)
La plupart du temps, j'ignore ce qui se passe en moi.
... toute demande, si elle n'est pas entendue en "mode CNV", nous rend malheureux.
Pour qui pratique la CNV, la question n'est pas de savoir ce qui est bien ou mal. Parler la langue de la vie demande du courage et de préférer l'intuition à l'intellect pour choisir ce dont on a besoin. Il s'agit de se connecter à des aspirations inassouvies et de choisir comment les satisfaire.
Nous sommes nombreux à ne pas savoir ce que nous voulons. En général, ce n'est qu'après avoir été perturbés par l'un ou l'autre événement que nous nous rendons compte que nous n'avons pas la vie que nous souhaitions.
En CNV, le verbe "être" et ses synonymes n'existent pas. Il est impossible de dire "'Il est paresseux", "Elle est normale", "Il a raison".
Quand nous nous sentons mal, la présence d'une personne en contact avec notre souffrance n'a pas de prix. Il est d'ailleurs étonnant de constater l'effet qu'elle produit sur nous. Cela ne résoudra pas notre problème, mais, ce type de lien rend plus doux notre cheminement ers une solution. Quand on ne bénéficie pas d'une telle présence [...], les deux partenaires se retrouvent plongés dans une souffrance encore plus grande.
Quand on pratique la CNV, on sait que cacher son ennui derrière un grand sourire est loin d'être aimable. agir de la sorte n'aide en rien la personne qui vous parle, car elle se transforme malgré elle en source de stress et de tension. Or, ce qu'elle veut, c'est enrichir votre vie, que chacune de ses paroles y contribue. Donc, quand ce n'est pas le cas, faites-lui une fleur : interrompez-la.
Demander à quelqu'un de s'arrêter de parler quand vous avez entendu plus de mots que vous ne pouvez le supporter, c'est faire preuve de la plus grande gentillesse.
En CNV, on ne se demande pas quel genre de personne on est ; on tente de se relier à l'instant présent et on se demande ;"Qu'est-ce qui est vivant en moi à ce moment précis ?"
Faire un commentaire sans préciser ce qu'on en attend équivaut à jouer aux devinettes.
... ceux qui, depuis la naissance, ne connaissent qu'un monde de conversations superficielles ont intégré l'ennui dans leur vie de tous les jours. On se rencontre, on se parle de manière cérébrale ; il n'y a pas de vie dans cette conversation, mais qu'importe, puisque nous n'avons jamais rien connu d'autre. Nous sommes morts mais nous ne le savons pas encore.
Bon à savoir
L'homme s'imagine souvent que la femme exprime des exigences.
A quelques exceptions près, quand il s'agit d'exprimer nos émotions, nous semblons avoir tous fréquenté la même école.Au lieu de dire clairement ce que nous ressentons, nous collons des étiquettes sur ceux qui nous entourent.
[Séminaire sur les relations de couple] ... Mon épouse m'a appelé en me posant LA question piège. Celle qu'on n'a jamais envie d'entendre, encore moins à 7 heures du matin, à moitié endormi et sans la présence d'un avocat. Ce qu'elle voulait savoir ? Tout d'abord 'Je te réveille ?". Jusque-là, tout allait bien. ensuite : "J'ai quelque chose d'important à te demander : tu me trouves séduisante ?" [Rires]. Je hais ce genre de questions. [...] Je poursuivis : "Donc, tu veux savoir si tu es séduisante ?" Elle acquiesça. "Oui,dis-je. Parfois, je te trouve séduisante ? Parfois pas. Je peux me recoucher maintenant ?" [Rires] Elle fut satisfaite par cette réponse, Dieu merci !
Les enfants qui entendent "papa et maman sont très tristes quand tu as de mauvaises notes," sont amenés à croire que par leur comportement, ils sont responsables de la douleur de leur parents. [...] Notre socio-culture nous fait croire que nous pouvons susciter chez les autres certains sentiments.
La honte est une forme de haine de soi et les actes qui en résultent ne sont ni libres ni joyeux.
Si notre objectif consiste à changer les autres ou à obtenir d'eux qu'ils fassent ce que nous voulons, la communication non violente n'est pas l'outil qui nous convient. Elle est destinée à ceux d'entre nous qui désirons que les gens ne changent ou n'accèdent à nos demandes que s'ils le font de leur plein gré et dans un esprit de bienveillance.
Si nous ne sommes pas conscients du lien entre nos besoins et nos sentiments, nous limitons souvent la cause de ces derniers aux seules actions des autres.
La première composante de la CNV consiste à observer sans juger, et la deuxième à exprimer ce que l'on ressent.