Je lui demande, les yeux implorants, de me raconter une nouvelle fois l’histoire si belle de son départ de New York pour cette ville, les mains vides, poussé uniquement par la lecture d’un roman de Juan Marsé. Mauro adorait cette histoire. J’apprécie de pouvoir l’écouter à mon tour, et je me dis que c’est sans doute ça qu’on appelle sentir les morts, que c’est à l’intérieur de soi qu’on garde les autres en vie.