Cette sensation lui avait terriblement manqué. Cette liberté, le vent qui sifflait à ses oreilles, les cheveux qui sortaient de son chignon venant balayer son visage. Elle avait envie de rire et de hurler à la fois. De pleurer aussi, mais de joie, car elle avait cru, un moment, qu'elle ne parviendrait pas à ses fins.
- C'est comment... chez les vivants ? finit par demander Xander nerveusement.
- Je ne saurais t'en dire plus que ce que tu vois dans ton puits lorsque tu souffles ton Ordevie. C'est parfois beau, parfois plein de tristesse, parfois violent...
- Les condamner à quoi, au juste ? À vivre en sachant que leurs âmes sont guidées, nourries, guéries ? Je n'appelle pas ça une condamnation. Peut-être, au contraire, que cela leur apporterait un peu de réconfort dans les moments difficiles.