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3.66/5 (sur 532 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Originaire de New York, Mary Beth Keane vit actuellement à Philadelphie avec sa famille. La cuisinière est son deuxième roman, le premier publié en France.

Source : www.pressesdelacite.com
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Pitch « Lisez ! » : « Aujourd'hui comme hier » de Mary Beth Keane ( Presses de la Cité) .


Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Lorsqu'elle avait rencontré Alfred, elle était encore une enfant, elle n'avait que dix-sept ans . Cela faisait plus de vingt ans qu'elle avait lié sa vie à cette personne, il lui était impossible de tout détricoter maintenant.
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Les nouveau-nés également étaient silencieux, ce qui n'eut de cesse de l'inquiéter, mais pas les infirmières, qui emmaillotaient leur corps flasque, en faisant de petits paquets bien serrés qu'elles posaient sur un oreiller pour susciter l'admiration de leur mère. Ce n'étaient que plus tard, des heures, parfois des jours plus tard, que les nourrissons sortaient de ce silence pour se mettre à gémir et à crier, et on calmait ces bébés particulièrement grognons à l'aide de sirop à la codéine
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D’après Bette, Mme Bowen s’était promis de, dorénavant, ne plus engager que des domestiques suédois ou allemands, car ils étaient plus propres que les autres races.
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et puis ce n'était pas sa faute s'il ne voyait pas la différence entre une cuisinière et une blanchisseuse. Elle gagnerait le tiers de ses gages d'autrefois, et encore ! Quant à ses mains, ce ne serait que démangeaisons et craquements, plaies et crampes. Et quand elle serait devenue vieille, elles cesseraient de fonctionner, et il lui faudrait demander à des voisins de monter chez elle pour lui ouvrir les pots et tourner les boutons de porte. C'était comme si M. O'Neill abandonnait son métier d'avocat pour se retrouver coursier à bicyclette, à faire la navette entre cabinets et tribunaux à longueur de journée.
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Des lecteurs avaient écrit pour demander s'il était dangereux de respirer prés d'elle..Et de toucher ce qu'elle avait touché?Et d'entrer dans une pièce qu'elle venait de quitter?Elle espérait la présence à l'audience de ceux qui avaient conçu de la compassion pour elle, mais en se dirigeant vers l'avant de la salle, elle ne sentit que le regard inquisiteur de cinquante individus, si proches dans cette atmosphère lourde qu'elle eut l'impression d'être malmenée et tripotée.
Aussi malsaine qu'on l'accusait de l'être....
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Les images d’elle publiées par certains journaux la représentaient avec des traits anguleux. D’autres l’avaient dessinée grosse et âgée, cassant des crânes humains dans une poêle comme s’il s’agissait d’œufs, dotée d’une poitrine qui aurait dû la faire basculer en avant.
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Elles voulaient y aller prudemment avec la morphine, lui-expliquèrent-elles. Par le passé, elles avaient remarqué la difficulté de plusieurs patients à décrocher après leur guérison. Des médecins suggérèrent de prendre, à la place, de la cocaïne ou de l'héroïne.
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Elle avait fait profil bas dans ses emplois antérieurs, mais avec Mme Bowen elle s'était rebiffée. La première fois que cette dernière avait mentionné "Notre Seigneur " , elle avait éclaté de rire.
" Cela fait des années qu'on ne l'a pas vu en ville! "
- Oh, Mary ! s'était offusquée la patronne .
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Vers la fin de sa vie, quand Mary n'aurait plus rien d'autre à faire qu'à penser à son comportement quand elle était encore jeune, surtout à ces mois-là, ou elle approchait de la fin de sa jeunesse et commençait, finalement, à être vieille, elle se demanderait pourquoi elle avait passé tant de son précieux temps à essayer de changer les choses: à essayer de se changer, elle, et de changer Alfred, de changer leur façon de vivre, de penser, de se parler, de s'aimer, à essayer de changer les choses en leur possession.Tout.
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[...] ... Elle soulevait le couvercle d'un plat de bœuf braisé dans la chambre d'une malade, lorsque la pensée la traversa comme un frisson. Une infirmière entra en coup de vent, frôla Mary, vérifia le pouls de la patiente, jeta un coup d'œil dans le berceau pour voir l'état du nourrisson et remarqua la cuisinière.

- "Oh, mon Dieu, pas vous aussi !" s'exclama-t-elle en l'aidant à s'asseoir et en prenant son pouls pendant quelques minutes. "Votre pouls est rapide."

Elle effleura son front du revers de la main.

- "Mais vous n'avez pas de fièvre.

- Je vais bien. Je suis fatiguée, c'est tout.

- Vous êtes sûre ?

- C'est la septicémie ?" demanda-t-elle en s'efforçant de stabiliser sa voix. "Ou quelque chose d'autre ?"

La jeune infirmière poussa un soupir.

- "Ils ont d'abord pensé à la septicémie, jusqu'à ce que le nombre les amène à penser à la typhoïde." ... [...]
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