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5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Cardiff , le 29/05/1908
Mort(e) à : Northwood , le 09/12/1996
Biographie :

A ne pas confondre avec Diana Morgan, pseudonyme collectif d'Irene Goodman et Alex Kamoroff.

Mary Diana Morgan est née en 1908 au Pays de Galles et décédée en 1996 en Angleterre. Scénariste prolifique et reconnue pour le théâtre, le cinéma et la télévision, notamment pour Ealing Studios, sous le nom de Diana Morgan.
On lui doit le scénario du film "Hand in hand". Elle a étudié à la “Central School of Speech and Drama”.
Elle a commencé sa carrière dans le show business comme actrice et chanteuse, en 1931. En 1934, elle a épousé le scénariste Robert Mac Dermot Barbour, qui a été directeur de la chaine BBC TV Drama en 1948. Ils ont eu un fils Richard Morgan Derry Mac Dermot Barbour.
Après leur mariage, ils commencèrent à écrire ensemble. Au début, pour le théâtre de Londres, où ils furent remarqués par le producteur Norman Marshall, pour leurs scénarios satiriques et pleins d'esprit. Celui-ci leur commanda ensuite une pièce, qui fut un grand succès. Au total, Mary Diana Morgan a écrit des dizaines de scénarios pour la télévision et le théâtre.
Elle a aussi écrit deux romans:
- Delia, paru en 1974, dont l'histoire se passe au Pays de Galles, en 1906. Elle s'est inspirée de faits vécus par sa mère au Pays de Galles.
- Thomas the Fish, paru en 1976, se passe dans le même village, soixante dix ans après.
Pour les titres de ses œuvres, théâtre et films:
https://en.wikipedia.org/wiki/Diana_Morgan_(screenwriter)
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Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Diana_Morgan_(screenwriter)
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
M. Watkyns se leva. Il avait apprécié son thé et se sentait en paix.
— Le soir tombe, annonça-t-il avec emphase, il est temps pour les promeneurs de rentrer. Puis-je vous offrir mon escorte jusqu’à la ville, Miss Kingston ?
Le capitaine garda le silence et elle fut forcée d’accepter avec une apparence de bonne grâce. Ses adieux prirent du temps. En revenant dans le salon, le capitaine jeta un coup d’œil à la fenêtre : il vit Miss Kington se retourner au bout de l’allée et observer la maison. Elle regardait avec une approbation attentive, comme se demandant quel style de rideaux elle choisirait.
Le capitaine Owen Rhys frissonna.

The two men murmured appreciatively, and Mr Watkyns rose. He had had a good tea and felt at peace.
"Evening is drawing on, he said colourfully, and it is time for travellers to depart. May I offer you my escort to the town, Miss Kingston ?"
The captain said nothing, so she was forced to accept with a show of graciousness.
Her farewell took time, and the captain, returning to the drawing-room and glancing through the window, saw her turn at the opening of the drive and survey the house. She looked at it with carefull appraisal as if considering what type of window curtains she would choose.
Captain Owen Rhys trembled.

[Chap. 1]
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Un antique portier borgne, à l'accent écossais à couper au couteau et coiffé d’une perruque peu convaincante, conduisit le capitaine jusqu’à une chambre sombre et exigüe, sentant le renfermé. Un semblant de feu brûlait dans l’âtre et la belle armoire en noyer était festonnée de toiles d’araignées. Un tapis élimé longeait le lit paré d'un couvre-lit déchiré, et une cascade de plumes descendait d’un oreiller jusqu’au sol.
Le portier marmonna quelque chose comme du grec ancien et disparut. La porte gémit et claqua en se refermant et, sous le choc, un poussiéreux verre en cristal de Waterford tomba de la commode.
Le capitaine eut un soudain accès de mélancolie.

[Chap. 19]
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Une sorte exaltation apparut sur le visage de son grand-père, si traversé de rides qu'il ressemblait à une gare de triage du célèbre Taff Vale, maintenant disparu.
"La terre est belle derrière Talrafon, déclama-t-il avec lyrisme. L'herbe y est douce comme la gorge d'un pigeon. Les arbres et les fleurs y parlent du paradis, les cascades y jouent de la musique, les ruisseaux y grouillent de poissons argentés… et les droits de pêche sont vendus à un couillon de Birmingham."

A rapt look came over his grandfather's face, which was criss-crossed with wrinkles, and resembled nothing so much as a shunting yard on the now defunct Taff Vale Railway.
"Beautyful it is up behind Talrafon", he said lyricaly. "Grass as soft as a pigeon's breast. Trees and flowers like those in the Promised Land. Waterfalls like music, little streams full of silver fish - and the fishing rights sold to some bastard from Birmingham."
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Les Assyriens débarquèrent comme un loup dans la bergerie – ou plutôt comme deux loups. Ils firent leur entrée au nouveau bar à cocktails du Golden Lion Royal à Llangoch, arborant des costumes noirs, des cheveux noirs et des lunettes noires. Ils commandèrent des vodkas martinis et s'installèrent dans un coin d'où ils commencèrent à observer les autochtones.
C'était une journée d'été galloise typique - grise, froide et humide - et le bar était plein de clients typiques.

The Assyrian came down like a wolf on the fold – or rather like two wolves. They entered the new cocktail bar at the Golden Lion Royal, Llangoch, dark-suited, dark-complexioned and wearing dark glasses. They ordered vodka martinis, and retired to a corner whence they quizzed the natives.
It was a typical summer's day – grey, cold and drizzling – and the bar was full of typical customers.

[incipit]
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Le diable, alias Thomas Le Poisson, s'avança dans la pièce. Courbé sur un bâton sur lequel il s'appuyait lourdement, il était enveloppé d'un vieux mackintosh tout sale, souillé du sang d'innombrables générations de truites. Il lança un regard venimeux à Mme Matthew, qui poussa un cri et s'enfuit. Puis, son visage retrouva les vestiges du sourire dévastateur qui avait causé la chute de plus d’une jeune fille candide.

The devil, alias Thomas the Fish, creaked into the room. He leant heavily upon a stick, and was enveloped in a filthy mackintosh stained by the blood of countless generations of trout. He darted a venoumous look at Mrs Matthew, who gave a wild yell and fled, then, his face creasing into the remnants of the smile which had spelt ruin to many a fairly simple village maiden, [...]
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- Dans mon ancienne école, un professeur de botanique écrivait des choses fascinantes dans les bulletins scolaires des élèves. "Minable, a encore progressé" et "A moins de jugeote qu'une linotte". Une enfant y était informée qu'elle n'avait pas un cerveau mais une corbeille à papiers.

[Chap. 10]
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– Ils ont Sir Rupert Alconbury, Conseil du Roi, lâcha miss Kingston.
Miss Susie leva les yeux à contrecœur.
– Qui est-ce ? demanda-t-elle.
– C’est l’homme qui a fait acquitter le docteur Goffin, alors qu’on avait trouvé des morceaux de sa première femme dans le poulailler.
– Ah bon !
[...]
– Nous n’avons que ce Quentin Roberts, grommela miss Kingston. [...] Il me semble que les Markham auraient pu trouver mieux.
– Il a quand même fait emprisonner ce dentiste de Colwyn Bay, alors qu’aucune trace de sa première femme n’a jamais été retrouvée, fit remarquer miss Susie.

[Chap. 20]
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L'orchestre de l'école ayant fini de massacrer Les Gondoliers attaquait à présent un extrait d'Offenbach.

The school orchestra having murdered "The Gondoliers" now proceeded to butcher a selection from Offenbach.
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– Il parait qu'il a du talent.
– Pour quoi faire ?
– Écrire.
Lady Tudor renâcla.
– J'ai essayé de lire son livre, objecta-t-elle. Je n'ai jamais aussi bien dormi de toute ma vie.
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Depuis notre précédente aventure à Llangoch, deux guerres mondiales ont passé. Aujourd’hui, les avions ont conquis nos ciels – et les téléviseurs abêti nos esprits. L'Empire britannique a disparu, le Grand désastre américain est arrivé. Mais derrière son rempart de collines, la petite ville ne semble pas avoir changé. Certes, de vieux amis s’en sont allés, remplacés par leurs enfants et petits-enfants, et quelques jolies maisons ont été transformées en appartements ou en hôtels. Mais à chaque printemps, les rhododendrons et les azalées illuminent l'estuaire ; les hérons nichent toujours à Talrafon, les saumons abondent dans les rivières et les faucons crécerelles planent dans le ciel.

Since our gentle readers last saw Llangoch, there have been two world wars. Aeroplanes have conquered our skies, and television nullified our minds. The British Empire has departed, and the Great American Disaster arrived, but the little town behind its barrier of hills has remained remarkably unchanged. Old friends have gone, and their children and grandchildren reign in their stead. Some lovely old houses are now converted into flats or private hotels, but every spring the rhododendrons and azalias blaze along the estuary, and there is still a heronry behind Talrafon, salmon in the rivers and kestrels in the skies.
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