J'aime beaucoup ma fenêtre.
Ce matin, à travers ma fenêtre,
j'ai vu le facteur devant le portillon rouge.
Et puis un merle dans mon arbre.
Quand je souffle sur la vitre et fais de la buée,
je peux y tracer des dessins qui disparaissent aussitôt.
Ma fenêtre ne change pas, mais les choses à l'extérieur, si.
Il y a des gens qui déménagent. D'autres arrivent et s'installent.
Les arbres et les enfants grandissent. Moi aussi.
Depuis ma fenêtre, je peux tout imaginer.
Cette fenêtre est ce que j'aime le plus au monde.
Un coucou de chien, ça léchouille et ça aboie..;