Citations de Mary Simses (29)
" Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'œil, et le cœur."
( Cartier-Bresson)
Quelquefois, les gens n'imaginent pas qu'ils pourraient mener une existence plus calme, jusqu'à ce qu'ils le fassent.
Tant qu'on s'acharne, on fait partie du monde, mais dés qu'on s'arrête...alors tout s'effondre, non ?
– Règle numéro un. Ne jamais écouter les conseils de ses parents en matière de carrière.
– Ca, je le sais déjà.
– Alors tout va bien.
– Oui, mon père pense que je devrais écrire le prochain grand roman américain ou quelque chose dans le genre. Ce qui conviendrait à ma mère aussi, du moment que j'organise mon mariage en même temps.
– C'est leur boulot, ma puce. Comme ils sont passés par là, ils pensent savoir mieux qui toi, mais en réalité, ils essayent juste de t'éviter le chagrin de leurs propres erreurs.
Il paraît que lorsqu'on rencontre des acteurs en chair et en os, ils n'ont jamais la même tête qu'à l'écran.
La chose la plus importante de toutes (...) c'est la composition, ce que ton œil choisit de photographier. Ce qui doit rester, ce qui doit sortir.
(...) Quand tu regardes dans ton viseur, tu dois savoir ce qui fait sens. Tu dois te demander s'il y a un meilleur angle pour observer la scène qui est devant toi; une manière plus intéressante, ou à laquelle tu n'aurais pas encore pensé. Il y a tant de façons différentes de regarder la même chose (...).
(...), à l'origine, le billard se jouait sur la pelouse, comme le croquet. (...) Le tissu vert est censé rappeler l'herbe."
Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'œil et le cœur.
" Avant je croyais qu'avoir une mère me manquait. Mais ce qu'on n'a jamais eu ne peut pas nous manquer." Il détourne les yeux, et je me demande s'il le pense vraiment.
La chose la plus importante de toutes, m'avait- elle dit en tendant la main vers la ligne d'horizon, c'est la composition, ce que ton œil choisit de photographier.
Ce qui doit rester, ce qui doit sortir.
Si seulement il existait une expression plus poétique pour décrire ma situation. " Entre deux histoires d'amour?" Trop présomptueux. " Célibataire ?" Trop... comment dire.... célibataire. " Je ne fréquente personne, en ce moment, finis-je par dire.
Je posai mon bâton de craie jaune et, sur une étagère derrière le comptoir, pris la boîte de recettes en fer-blanc de ma grand-mère. Des fleurs bleues et blanches peintes à la main, usées et éraflées, étaient encore visibles sur la surface. J'y passai mon doigt avant de soulever le couvercle. L'écriture familière aux longues lettres élégantes courait sur de petites fiches jaunies. Pains et gâteaux, tartes et viennoiseries, cookies et bien sûr, muffins : ma grand mère continuait à me guider. Même à travers l'encore passée bleu canard, ses mots survivaient.
Je m'approchai et touchai la peinture dont elle avait si bien su jouer pour créer les vagues. Je passai le doigt sur la surface des voiles. Je pouvais presque entendre le bruit des bateaux qui fendaient l'océan. Et je pouvais imaginer ma grand-mère en train de travailler.
Je n'avais jamais été douée pour accepter l'aide d'autrui et, par une étrange règle d'inversement proportionnelle, plus la situation était extrême, plus il m'était difficile d'accepter quelque secours que ce soit.
Oui, mon père pense que je devrais écrire le prochain grand roman américain ou quelque chose dans le genre. Ce qui conviendrait à ma mère aussi, du moment que j'organise mon mariage en même temps.
J'ai entendu dire à la radio que les gens n'oublient jamais leur premier amour, que celui-ci se grave dans le cerveau, comme un programme informatique. Et que les couples qui se remettent ensemble par la suite ont plus de soixante-dix pour cent de chances de durer toujours.
Je me suis souvenu de l'hiver dernier, quand toi et moi grimpions cette même colline ensemble. La neige fraîche craquait sous nos pieds, notre souffle formait des nuages dans l'air. Il fait si froid ici sans toi. Les myrtilliers sont couverts de glace et le vent gémit toute la nuit comme un animal affamé. Tu me manques. Je t'aime.
Le groupe commença à jouer " Proud Mary", un vieil air des Creedence Clearwater Revival.
- J'ai toujours aimé cette chanson, remarqua Hayden.
Elle tendit à Paula un rectangle de plastique totalement transparent. Cette dernière le tint à la lumière et plissa les yeux.
- Je n'en ai jamais vu de pareilles [ de cartes de crédit].
- Elles sont assez rares, lui expliquai-je. On n'en fait pas la demande. En fait, c'est impossible. C'est la banque qui vous choisit.
je repris mon portable, fis le tour de la chambre à la recherche de réseau. En vain. C'était un appel important, je devais absolument trouver une connexion. Pourquoi, est ce que tout allait de travers ?
Je me souvins alors de la salle de bains et de mes conversations de la veille avec Hayden. Je me précipitai à l('intérieur, baissai le siège des toilettes, ouvris mon ordinateur et m'assis. Durant les quatre- vingt- dix minutes suivantes, je prodiguai mes conseils juridiques pour une transaction immobilière d'un montant de deux cent millions de dollars, le tout assise sur les WC.