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Citation de Nemorino


Pauline ressemblait comme deux gouttes d’eau à sa tante Maïa, la sœur de son père. Elles avaient le même gabarit et les mêmes yeux, à tel point que parfois Pauline se faisait des pronostics du style : je serai comme ça quand je serai vieille. Pourtant la tante tenait toujours la bouche en cœur, son menton relevé, ce qui la différenciait de Pauline montrant ses dents dans un accueillant sourire. Pendant le repas, Maïa fit à la voyageuse ses dernières recommandations, accompagnées de petits rires satisfaits. À l’écouter, Tom n’était qu’un trampoline pour effectuer des sauts vers une autre rive… et un autre engin !
« Quand je vois un homme, première chose, je regarde ses chaussures. S’il ne les cire pas je l’élimine tout de suite ! »
Pauline en riait. Maïa avait été mariée deux fois et divorcée deux fois. D’après elle, son premier époux était volage et son deuxième était alcoolique, tandis que Pauline n’avait jamais vu ce premier avec une autre femme ni ce deuxième avec une bouteille. Quoi qu’il en soit la tante s’en sortait bien n’ayant jamais été lésée dans les partages. Ce n’était même pas la peine de lui dire que Tom n’était pas prévu pour être remplacé par qui que ce soit !
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