- Messieurs, sachez qu’au royaume, il est un être qui me résiste, c’est un cheval, je l’ai appelé le Furieux. J’ai décidé de le mater moi-même, aussi j’attends vos conseils. [...]
Seul le maître écuyer gardait le silence, puis il s’avança et salua.
- Majesté, dans la vie d’un homme, d’un prince de surcroît, se faire l’allié d’un cheval est une grande force, mais cette puissance ne peut s’acquérir que par la patience, la douceur et l’humilité.
Fulbert le regarda avec étonnement.
- N’y a-t-il pas une solution plus efficace ?
- Non, Majesté !
Au matin, quand le fermier vint la voir, il avait un énorme couteau à la main :
- J'espère que tu as pondu ! lui cria-t-il, sinon, couic couic !
Il passa la main sous les plumes ... et, Dieu du ciel, il en sortit un navet.