Matthew Stover

« Aktiri » était un terme ouestant péjoratif aux sens multiples. Cela signifiait folie, mal, homicide, extraterrestre dévorant les bébés, etc., avec de nombreuses variantes. Les Aktiri sont des démons revêtant l’apparence d’hommes et de femmes afin d’abuser les honnêtes gens et de gagner leur confiance pour pouvoir ensuite piller, violer et massacrer avec une barbarie sans égale. Si on les tue, ils s’évanouissent dans une explosion de couleurs scintillantes.
En réalité, ce mot était un emprunt aux langues terriennes. Transférés sur Autremonde de façon plus grossière et voyante lors des débuts, trente ans plus tôt, les premiers acteurs avaient laissé une empreinte profonde sur cette culture.

L’acteur avait pour lui le mépris qu’on éprouve pour le cafard tombé dans son bol de céréales.

Ma vie, est un petit plongeon dans un océan de merde.

Si l’épée qui a touché ma côte m’avait fait si mal à l’époque, je serais resté quelques secondes de plus sans bouger. Quand la douleur est telle, on ne peut pas faire grand-chose à part gémir, crier, se tordre de douleur, ou carrément claquer.

Recevoir une épée dans l’abdomen est une expérience déconcertante : ça ne fait pas vraiment mal, mais putain que c’est froid ! Une onde glaciale se propage à travers vous et vous laisse les jambes en coton, tout comme mâcher un glaçon vous gèle le cerveau. La différence, c’est que la sensation irradie partout et que vous sentez la lame se glisser à l’intérieur et trancher les organes. Et franchement, si vous voulez mon avis, c’est à gerber.

C’est drôle parfois de voir comme nos réflexes nous mènent à notre perte.

Un homme ne doit pas mourir sans savoir pourquoi.

longtemps après le coucher du soleil sur Yuuzhan'tar, Jacen, toujours assis au même endroit, observait la jungle. Des étincelles biolumiscentes se pourchassaient au-dessus de la forêt. Le pont céleste semblait incroyablement brillant et proche, comme s'il avait suffi de tendre la main pour le toucher ou se hisser dessus... Les couleurs de l'anneau se modifiaient selon le moment de la journée. Ainsi, il jetait sur le paysage une lueur plus douce et plus chatoyante que les lunes de Coruscant...

Je lui en veux de ne pas m'avoir menti.
Craindre ainsi la vérité, ce n'est pas très jediesque de ma part...
Mais je dois continuer à tenir ce journal. Retranscrire l'expérience par des mots est un avantage qui autorise à prendre du recul. Ce dont j'ai besoin. C'est aussi une façon d'occuper les longues heures de la nuit. Ça aussi, j'en ai besoin. Même pour un Maître Jedi habitué à la méditation et à la réflexion, entraîné à cela même, il n'est pas souhaitable de rester trop longtemps à ressasser ses propres pensées.
Surtout ici.